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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
Courbet, lin Ambroise Thomas d’Hippolyte Flandrin, un Victor
Massé de Cabanel, un Théodore Dubois de M. Jules Lefebvre, un J.-B.
Faure de M. Zorn, un Saint-Saëns par M. Léon Glaize, sans parler
d’une réplique, datée de 1893, d’une esquisse peinte pendant l’hiver
de 1881-82 à Palerme par M. Renoir d’après Wagner, qu’on se-
CAPITAINE B A B E O ET CTCUBA
PERSONNAGES DU THEATRE NAPOLITAIN, ÉCOLE FRANÇAISE, XVIIe SIÈCLE
(Collection de M- Jules Sambon.)
rait tenté, au premier abord, de confondre avec feu Camille Groult.
La caricature, sans tenir au pavillon de Marsan la place qu’elle
aurait pu revendiquer, n’a pas été omise, et M. Jules Sambon en
exhibe pour notre profit de très curieux spécimens, tant en porce-
laines de diverses fabriques qu’en peintures originales : pourquoi
des types de farceurs napolitains, tels que Je capitaine Babeo et
Cucuba, ou que Lucia et Trastullo ont-ils été interprétés par un
pinceau français? Je ne crois pas que ces bravaches, ces amoureux
ou ces poltrons soient jamais venus divertir les badauds du Pont-
Neuf, et c’est bien plutôt l’un de nos compatriotes qui aura rap-
porté leurs images du fond de la péninsule italique. Les notations
coloriées par lesquelles M. Cappiello ou M. Sem fixent d’un trait
schématique le galbe ou la démarche de tel ou tel artiste à la
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
Courbet, lin Ambroise Thomas d’Hippolyte Flandrin, un Victor
Massé de Cabanel, un Théodore Dubois de M. Jules Lefebvre, un J.-B.
Faure de M. Zorn, un Saint-Saëns par M. Léon Glaize, sans parler
d’une réplique, datée de 1893, d’une esquisse peinte pendant l’hiver
de 1881-82 à Palerme par M. Renoir d’après Wagner, qu’on se-
CAPITAINE B A B E O ET CTCUBA
PERSONNAGES DU THEATRE NAPOLITAIN, ÉCOLE FRANÇAISE, XVIIe SIÈCLE
(Collection de M- Jules Sambon.)
rait tenté, au premier abord, de confondre avec feu Camille Groult.
La caricature, sans tenir au pavillon de Marsan la place qu’elle
aurait pu revendiquer, n’a pas été omise, et M. Jules Sambon en
exhibe pour notre profit de très curieux spécimens, tant en porce-
laines de diverses fabriques qu’en peintures originales : pourquoi
des types de farceurs napolitains, tels que Je capitaine Babeo et
Cucuba, ou que Lucia et Trastullo ont-ils été interprétés par un
pinceau français? Je ne crois pas que ces bravaches, ces amoureux
ou ces poltrons soient jamais venus divertir les badauds du Pont-
Neuf, et c’est bien plutôt l’un de nos compatriotes qui aura rap-
porté leurs images du fond de la péninsule italique. Les notations
coloriées par lesquelles M. Cappiello ou M. Sem fixent d’un trait
schématique le galbe ou la démarche de tel ou tel artiste à la