GAZETTE DES BEAUX-ARTS
314
Ce panneau, dont la partie visible mesure 0m53 sur 0"'36, repré-
sente saint Jean à Patmos, au moment où il regarde sa plume avant
d’écrire: c’est une variante du Saint Matthieu peiiit par Berruguete
lui-même à Santo Tomàs d’Avila. Le saint porte un manteau rouge
carmin, avec une broderie de caractères pseudo-arabes sur le col,
une tunique de laque carminée sur fond d’or, peinte suivant une
technique qui est usuelle chez Berruguete. L’aigle se tient à côté
du saint et porte l’encrier dans son bec, comme dans le retable de
Santo Tomàs et dans celui de la cathédrale d’Avila. Au fond, des
rochers, une plage et la mer, avec des barques.
Comparé aux œuvres d’Avila, ce petit panneau est insignifiant;
il révèle pourtant le génie indépendant, viril et concentré du maître
castillan.
M. GÔMEZ-MORENO
(Traduit par E. Bertaux.)
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Ce panneau, dont la partie visible mesure 0m53 sur 0"'36, repré-
sente saint Jean à Patmos, au moment où il regarde sa plume avant
d’écrire: c’est une variante du Saint Matthieu peiiit par Berruguete
lui-même à Santo Tomàs d’Avila. Le saint porte un manteau rouge
carmin, avec une broderie de caractères pseudo-arabes sur le col,
une tunique de laque carminée sur fond d’or, peinte suivant une
technique qui est usuelle chez Berruguete. L’aigle se tient à côté
du saint et porte l’encrier dans son bec, comme dans le retable de
Santo Tomàs et dans celui de la cathédrale d’Avila. Au fond, des
rochers, une plage et la mer, avec des barques.
Comparé aux œuvres d’Avila, ce petit panneau est insignifiant;
il révèle pourtant le génie indépendant, viril et concentré du maître
castillan.
M. GÔMEZ-MORENO
(Traduit par E. Bertaux.)