HENRI DE TOULOUSE-LAUTREC
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découvraient des prétextes à enguirlander les chancres, il les exhi-
bait tels qu’ils étaient. Il y a de la chirurgie dans l’art de Lautrec
et l’on pourrait encore oser, à son propos, la comparaison, souvent
répétée, du crayon et du scalpel.
Non pas qu’il fut volontairement moraliste; et encore, peut-être,
Photo Lemare.
PORTRAIT DF, M. MAXIME DETHOMAS, PEINTURE PAR H. DE TOULOUSE-LAUTREC
(Collection de M. Ch. Paoquement.)
pourquoi pas? Tout homme à un moment est porté à faire de la
morale, soit qu’il ait la conscience de ses fautes, soit qu’il ait la
peur des maux que peut créer l’exemple. L’important n’est pas de
prêcher, mais de montrer. Mais, enfin, supposons que Lautrec n’ait
rien voulu prouver. Je ne cherche pas à surprendre l’opinion de
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découvraient des prétextes à enguirlander les chancres, il les exhi-
bait tels qu’ils étaient. Il y a de la chirurgie dans l’art de Lautrec
et l’on pourrait encore oser, à son propos, la comparaison, souvent
répétée, du crayon et du scalpel.
Non pas qu’il fut volontairement moraliste; et encore, peut-être,
Photo Lemare.
PORTRAIT DF, M. MAXIME DETHOMAS, PEINTURE PAR H. DE TOULOUSE-LAUTREC
(Collection de M. Ch. Paoquement.)
pourquoi pas? Tout homme à un moment est porté à faire de la
morale, soit qu’il ait la conscience de ses fautes, soit qu’il ait la
peur des maux que peut créer l’exemple. L’important n’est pas de
prêcher, mais de montrer. Mais, enfin, supposons que Lautrec n’ait
rien voulu prouver. Je ne cherche pas à surprendre l’opinion de