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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 12.1914-1916

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Nr. 5
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Algoud, Henri: Les soieries chinées du XVIIIe siècle et du Premier Empire: Henri Algoud
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https://doi.org/10.11588/diglit.24914#0527

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BORDURE EN VELOURS CHINÉ, PAR C. PERNON A LYON
POUR LA CHAMBRE A COUCHER DE NAPOLÉON Itr AU PALAIS DE FONTAINEBLEAU

(Collections du Mobilier National.)

LES SOIERIES CHINÉES

DU XVIIIe SIÈCLE ET DU PREMIER EMPIRE

L’attratt singulier des soieries anciennes se justifie aisément
ou bien par l’intérêt archéologique et documentaire, ou bien
par des grâces fanées, un charme évocateur, qui donnent du
prix à ces reliques du passé.

D’autres curiosités surgissent aussi parfois d’une étude plus méti-
culeuse, et la contexture des vieilles soies pose souvent d’intéressants
problèmes.

Comment donc les artisans de jadis pouvaient-ils obtenir si par-
faitement, et par les seuls moyens dont ils disposaient, les étoffes les
plus riches et les plus compliquées?

Quel « truc » ingénieux de tissage rendait, par exemple, suffisam-
ment aisée la fabrication de ces velours et soieries à bouclés d'or
qui témoignent encore en nombre d’une magnificence si répandue
aux temps de la Renaissance?

C’est une question toute semblable qui se pose à propos des soie-
ries chinées; chinées, c’est-à-dire décorées à la façon de ces taffetas
assez nombreux, de ces satins moins fréquents, portant les uns et les
autres la marque de fabrique du xvme siècle, car c’est alors que les
soieries de ce genre commencèrent d’être à la mode en France. Plus
tard des velouçs, surtout sous le premier Empire, revêtirent cette
 
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