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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 8.1923

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Venturi, Lionello: La critique d'art en Italie à l'époque de la Renaissance, [2]: Léonard et Michel-Ange
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https://doi.org/10.11588/diglit.24940#0063

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LÉONARD ET MICHEL-ANGE 5i

Pour souffrir des passions morales et religieuses il fallait restreindre, et
non pas agrandir, le monde des expériences physiques, il fallait ne pas se
balancer dans les nuances continuelles des formes vaporeuses, mais s’affirmer
par des formes précises et vigoureuses. Ce n’était pas le but de Léonard:
fut celui de Michel-Ange

En effet, Michel-Ange reprend la tradition florentine où elle en était restée

COMBAT DE LAPITHES ET DE CENTAURES
BAS-RELIEF EN MARBRE INACHEVÉ, PAR MICHEL-ANGE
(Casa Buonarroti, Florence.)

avant la réforme de Léonard, et renonce même dans la peinture à tout effet
pittoresque. Dans toute l’histoire de l’art on ne trouve personne qui réclame
le relief dans l’art avec une foi aussi exclusive que Michel-Ange, tant dans
son œuvre peinte ou sculptée (voyez, par exemple, son admirable Combat de
Lapithes et de centaures) que dans ses jugements. « J’affirme », écrit-il à
Varchi, « que la peinture me paraît d’autant meilleure qu elle se rapproche
 
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