FRANÇOIS BOUCHOT
6
( 1800-1842)
A l'occasion de l’ExjDosition ré-
trospective de 1889, Paul Mantz
s’exprimait ainsi, dans la Gazette
des Beaux-A rts : « François Bou-
chot, dont on parle peu, aurait
vraisemblablement joué un rôle
important si une mort prémalurée
ne l'eut enlevé à ses travaux...
Comme tout le monde, il a aimé les
mythologies, mais son aptitude véri-
table, c’était l’histoire. Son œuvre
principale, les Funérailles de Mar-
ceau, est au Musée de Chartres, et
elle lui fait grand honneur. Le nom
de Bouchot est, cependant, presque
ignoré... ‘ ».
C’est pour contribuer à dissiper
cette quasi-ignorance que nous lui
consacrons ici ces quelques pages.
François Bouchot naquit à Paris le 29 novembre 1800. Il était fds d'un
imprimeur en taille-douce". La profession paternelle fut inculquée au futur
peintre qui ne s’en contenta pas et se tourna vers la gravure ; il fréquenta
l’atelier de Richomme. Dans le monde des graveurs une fermentation régnait
PORTRAIT DE FRANÇOIS BOUCHOT
LITHOGRAPHIE d’ÉMILE LASSALLE
d’après WINTERHALTER
1. Gazette des Beaux-Arts, 188g, t. II, p. 117.
2. Article nécrologique par A. de L. (L’Artiste, 20 février 1842).
6
( 1800-1842)
A l'occasion de l’ExjDosition ré-
trospective de 1889, Paul Mantz
s’exprimait ainsi, dans la Gazette
des Beaux-A rts : « François Bou-
chot, dont on parle peu, aurait
vraisemblablement joué un rôle
important si une mort prémalurée
ne l'eut enlevé à ses travaux...
Comme tout le monde, il a aimé les
mythologies, mais son aptitude véri-
table, c’était l’histoire. Son œuvre
principale, les Funérailles de Mar-
ceau, est au Musée de Chartres, et
elle lui fait grand honneur. Le nom
de Bouchot est, cependant, presque
ignoré... ‘ ».
C’est pour contribuer à dissiper
cette quasi-ignorance que nous lui
consacrons ici ces quelques pages.
François Bouchot naquit à Paris le 29 novembre 1800. Il était fds d'un
imprimeur en taille-douce". La profession paternelle fut inculquée au futur
peintre qui ne s’en contenta pas et se tourna vers la gravure ; il fréquenta
l’atelier de Richomme. Dans le monde des graveurs une fermentation régnait
PORTRAIT DE FRANÇOIS BOUCHOT
LITHOGRAPHIE d’ÉMILE LASSALLE
d’après WINTERHALTER
1. Gazette des Beaux-Arts, 188g, t. II, p. 117.
2. Article nécrologique par A. de L. (L’Artiste, 20 février 1842).