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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 8.1923

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https://doi.org/10.11588/diglit.24940#0349

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A NOS LECTEURS

La transformation récente de la Chronique des Arts en une publication
autonome, illustrée et agrandie devait, tôt ou tard, avoir son contre-
coup sur l’organisation de la Gazette elle-même.

En confiant à la même personne la direction des deux Revues, on lui
imposait un surcroît — fort honorable — de labeur et de responsabilité
qu’elle acceptait avec joie ; mais il lui devenait dès lors impossible de cumuler
à \a Gazetteles fonctions directoriales avec celles de rédacteur en chef, comme
les circonstances l’avaient amenée à le faire depuis la mort du regretté
Emile Bertaux.

Aussi, résolu à conserver — tant que mes forces ne me trahiront pas —
la direction supérieure des deux publications, j’ai prié notre excellent colla-
borateur Louis Réau, ancien directeur de l’Institut français de Petrograd, de
bien vouloir accepter la situation de rédacteur en chef de la Gazette ; il y a
consenti et entrera en fonctions dès le Ier janvier prochain. Tous ceux qui
connaissent la facilité de travail, la polyglottie remarquable, le talent d’écri-
vain et de critique d'art qui distinguent hauteur de Falconet et de h Art russe
se féliciteront et nous féliciteront de voir ce poste de confiance si bien occupé.

Un jeune secrétaire de rédaction, qui partagera son temps et son activité
entre les deux Revues, déchargera leurs rédacteurs en chef d’une partie de
la besogne matérielle et servira à maintenir entre elles des liens étroits et
fraternels, à éviter les heurts comme les doubles emplois.

Une seule ombre à ce tableau plein de promesses : c’est la retraite de
M. Auguste Marguillier.

Je ne veux pas laisser s’éloigner de son poste cet ami et ce collaborateur
de près de vingt ans sans lui exprimer publiquement, avec ma reconnais-
sance personnelle, celle de toute la Rédaction, de tous les lecteurs de la
Gazette. Voilà bientôt un quart de siècle que M. Marguillier, sous des titres
 
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