DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:À nos lecteurs
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II
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
divers, tient une place considérable dans notre Revue. Il a pendant ces six
dernières années, dans des temps particulièrement difficiles, assumé une
somme de labeur et de responsabilité bien supérieure à celle qu’impliquait
le titre modeste de secrétaire de la rédaction : en fait, il a, de compte à demi
avec moi, fait réellement fonction de rédacteur en chef. Tous ceux qui nous
lisent ou nous fréquentent rendront hommage à sa courtoisie, à son expé-
rience typographique, à son sens esthétique de la présentation, à sa vaste
information qui s’étend à la fois sur le passé et sur la production artistique
actuelle, sans excepter la plus récente ; mais il faut avoir été de la maison pour
apprécier à leur pleine valeur la haute conscience et la scrupuleuse probité
de l’homme, sa force de travail, son infatigable dévouement.
M. Marguillicr quitte son fauteuil, mais nous ne l’oublierons pas. Bien
plus, j’espère que, libéré de fonctions méticuleuses et absorbantes, qu’il a
fallu se résoudre à répartir désormais entre des épaules plus jeunes, le
savant et le lettré qu'il est restera notre ami et notre collaborateur: il tien-
dra à marquer sa sympathie inaltérée envers la Gazette en lui apportant,
plus souvent que par le passé, les fortes études d’art ancien ou moderne
qu’il est capable d’écrire, marquées au coin de son savoir précis, de son
goût à la fois si sûr et si hardi.
Et maintenant, mes amis anciens et nouveaux, au travail, avec une con-
fiance inébranlable dans les destinées de noire vieille et toujours si jeune
Gazette, respectueuse de ses glorieuses et intègres traditions, mais toujours
largement ouverte à tous les progrès, à tous les souffles de l’avenir!
THÉODORE REINACH
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
divers, tient une place considérable dans notre Revue. Il a pendant ces six
dernières années, dans des temps particulièrement difficiles, assumé une
somme de labeur et de responsabilité bien supérieure à celle qu’impliquait
le titre modeste de secrétaire de la rédaction : en fait, il a, de compte à demi
avec moi, fait réellement fonction de rédacteur en chef. Tous ceux qui nous
lisent ou nous fréquentent rendront hommage à sa courtoisie, à son expé-
rience typographique, à son sens esthétique de la présentation, à sa vaste
information qui s’étend à la fois sur le passé et sur la production artistique
actuelle, sans excepter la plus récente ; mais il faut avoir été de la maison pour
apprécier à leur pleine valeur la haute conscience et la scrupuleuse probité
de l’homme, sa force de travail, son infatigable dévouement.
M. Marguillicr quitte son fauteuil, mais nous ne l’oublierons pas. Bien
plus, j’espère que, libéré de fonctions méticuleuses et absorbantes, qu’il a
fallu se résoudre à répartir désormais entre des épaules plus jeunes, le
savant et le lettré qu'il est restera notre ami et notre collaborateur: il tien-
dra à marquer sa sympathie inaltérée envers la Gazette en lui apportant,
plus souvent que par le passé, les fortes études d’art ancien ou moderne
qu’il est capable d’écrire, marquées au coin de son savoir précis, de son
goût à la fois si sûr et si hardi.
Et maintenant, mes amis anciens et nouveaux, au travail, avec une con-
fiance inébranlable dans les destinées de noire vieille et toujours si jeune
Gazette, respectueuse de ses glorieuses et intègres traditions, mais toujours
largement ouverte à tous les progrès, à tous les souffles de l’avenir!
THÉODORE REINACH