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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 8.1923

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https://doi.org/10.11588/diglit.24940#0453

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BIBLIOGRAPHIE

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notre réputé collaborateur Pétrucci. Dans le fas-
cicule II on trouvera, de même, un aperçu ins-
tructif du butin de la mission Pelliot au Tur-
kestan chinois (1906-1908) et de la mission
Bacot (1907-1909) dans le Tibet oriental. Les
monuments exposés au musée sont savamment
décrits par M. Hackin. Le Roi guerrier (Loka-
pala) reproduit à la planche I est une manière
de chef-d’œuvre1.

n’exclut pas le goût de la précision, un jugement
sain, un zèle convaincu et passionné pour l’édu-
cation artistique du public provincial.

catalogue du Musée de Nantes

Marcel Nicolle. — Critique d’art ancien et mo-
derne2. ire série : Musées de province ; avec une
lettre-préface d’E. Humblot. Paris, Perrin &
Cie (1923). In-8° carré, xx-292 p.

Nicolle, qui s’est acquis des titres
durables à la reconnaissance de tous
les amis de l’art par son magistral
par son travail
d’organisateur aux Musées de Lille, de Rouen,
de Madrid, et, d’une manière générale, par son
apostolat en faveur d’une meilleure mise en
valeur des musées de province, réunit dans ce

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Louis Hourticq. — De Poussin à Watteau, ou
des origines de l'école parisienne de pein-
ture. Paris, Hachette (1921). In-8, 286 p.
av. fig. et 8 pi.

On se tromperait en cherchant dans ce
volume une histoire suivie de la peinture
française, ou même « parisienne », pen-
dant la seconde moitié du xvie siècle : il n’y a ici
rien de pareil, à telles enseignes que Le Brun n’est
étudié que pour la conformité presque littérale
de ses leçons sur l’expression avec le Traité des
Passions de Descartes, que Le Sueur et Claude
Lorrain sont à peine nommés. Il s’agit, en réalité,
d’une suite d’essais (qualifiés de chapitres) sur
des sujets spéciaux, dont le seul lien est d’appar-
tenir à l’époque indiquée par le titre. Mais ces
essais sont, comme tout ce qui sort de la plume
de M. Hourticq, pleins de savoir et d’agrément.
Poussin et Richelieu décrit, non sans malice, la
première tentative, vite avortée, d’introniser à
Paris un peintre officiel de la monarchie triom-
phante. Descaries et Le Brun, L'Académie royale,
illustrent par des traits piquants, empruntés aux
archives de l’ancienne Académie de peinture, la
« poétique » toute cartésienne des dirigeants de
l’époque, la querelle (à la vérité un peu insipide)
des « poussinistes » et des « rubénistes », des fana-
tiques du dessin et des amants de la couleur.
Largillière, Rigaud, Desportes, autant de sobres
et vivantes monographies : M. Hourticq est peut-
être le premier à avoir discerné l’intérêt des paysages
de Desportes conservés à Sèvres et démontré que
bien des « Desportes » sont de son maître
Nicasius. Le chapitre Les Curieux restitue au
fantasque Loménie de Brienne, collectionneur
passionné dont plusieurs tableaux ont passé au
Louvre, un « discours » anonyme et verbeux du
Cabinet des manuscrits. La Critique d'art est une
analvse très nouvelle, très documentée, de l’évo-
lution du vocabulaire et de la sensibilité artis-
tiques depuis Félibien jusqu’à Coypel.

J’ai trouvé moins d’intérêt à la fiction litté-
raire que M. Hourticq intitule Le Salon de i6gg
et à une préface où l’auteur rompt contre les
paradoxes de feu Courajod des lances bien inutiles,
 
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