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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 8.1923

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Nr. 4
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Sarradin, Édouard: Le Salon d'Automne
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https://doi.org/10.11588/diglit.24940#0383

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UNE FAMILLE, PAR M. LUC HASEGAWA
(Salon d’Automne.)

LE SALON D’AUTOMNE

Phot. 1. lioseiuan.

SAINT FRANÇOIS D’ASSISE
PRÊCHANT AUX OISEAUX
GROUPE EN CÉRAMIQUE
PAR M. LÉON LEYRITZ
(Salon d’Automne.)

Le Salon d’Automne n’est-il pas devenu
ce « grand atelier » où tous les métiers
fraternisent, que Charles Morice appelait
de ses vœux et qui devait réagir contre
l’excès d’individualisme dont notre art lui
semblait atteint comme d’une maladie
mortelle? Il est certain que nous assistons
là à de vivants efforts qui tendent avec
plus ou moins de bonheur à renouveler les
divers cadres de notre existence ; et com-
ment ne pas se rendre compte que, depuis
la guerre, les collaborations entre archi-
tectes, peintres, sculpteurs, ébénistes et
tous artisans des arts appliqués, commen-
cées il y a environ quinze ans, se sont
multipliées? Je ne me rappelle point si
Charles Morice avait réservé une place aux
maîtres-queux dans sa communauté : celle
qu’ils occupent au Salon d’Automne ne
 
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