FRANÇOIS BOUCHOT
2l5
Cette fin de jour d’été, dont les derniers rayons viennent caresser le front du
jeune homme, ce grand ciel neutre, qui semble s’associer au tragique de la
scène, et qui éclaire ce revers de fossé, dernier gîte du petit tambour, ajoutent
à la beauté de l’impression.
La Bataille de Zurich, en 1887, ne recueillit pas les suffrages des Funérailles
Phot. Giraudon.
LE DIX -HUIT BRUMAIRE, PAR FRANÇOIS BOUCHOT
(Musée de Versailles.)
de Marceau. Gustave Planche1, qui se fit tant d’ennemis par sa sévérité rogue
et tranchante, ne ménage pas les remontrances. Il ne retrouve pas, dit-il, l’élé-
vation que le peintre avait témoignée dans sa première œuvre. Il reconnaît
toutefois que c’est le programme inspiré par M. de Montalivet qui a trop
rétréci le sujet traité ; mais il ajoute que Bouchot n’aurait pas dû s’y prêter :
1. Études sur l'école française; Paris, 1855, t. II, p. 79.
2l5
Cette fin de jour d’été, dont les derniers rayons viennent caresser le front du
jeune homme, ce grand ciel neutre, qui semble s’associer au tragique de la
scène, et qui éclaire ce revers de fossé, dernier gîte du petit tambour, ajoutent
à la beauté de l’impression.
La Bataille de Zurich, en 1887, ne recueillit pas les suffrages des Funérailles
Phot. Giraudon.
LE DIX -HUIT BRUMAIRE, PAR FRANÇOIS BOUCHOT
(Musée de Versailles.)
de Marceau. Gustave Planche1, qui se fit tant d’ennemis par sa sévérité rogue
et tranchante, ne ménage pas les remontrances. Il ne retrouve pas, dit-il, l’élé-
vation que le peintre avait témoignée dans sa première œuvre. Il reconnaît
toutefois que c’est le programme inspiré par M. de Montalivet qui a trop
rétréci le sujet traité ; mais il ajoute que Bouchot n’aurait pas dû s’y prêter :
1. Études sur l'école française; Paris, 1855, t. II, p. 79.