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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 8.1923

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Nr. 4
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Monod, François: La galerie Altman au Metropolitan Museum de New-York, [3]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24940#0415

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LÀ GALERIE ALTMAN AU METROPOLITAN MUSEUM DE NEW-YORK 377

Du côté de l'Orient, le même goût exclusif des matières les plus riches,
des techniques les plus luxueuses et les plus rares, a présidé au choix des
objets. A l’exception de quelques échantillons épisodiques de céramique,
hispano-moresques, de Rhodes, de Damas, de Perse, tout est tapis. Parmi
les pièces persanes ou dites persanes, on cite, sous réserve de plus ample
informé, comme les plus précieuses, un tapis à dessin archaïque, du xve siècle,
un très ancien tapis de prière à motif de niche et lampe de mosquée, encadré
d’inscriptions, de la fin du xvie siècle1, trois grands tapis de soie de la fin
du xvT siècle aussi, représentant 1 enecplus ultra delà production des ateliers
persans 2, et un tapis « polonais », de la première moitié du xvne siècle.
Pour les tapis de l’Inde, moins connus en général, sept numéros rappellent
l’extraordinaire perfection technique atteinte dans les ateliers des Grands
Mogols à Lahore pendant la seconde moitié du xvie et la première moitié du
xvne siècle3.

Il n'est pas question de décrire même les plus notables, seulement, des
quelque quatre cents porcelaines chinoises. A elles seules, elles font un musée.
Sauf un petit nombre de pièces de l’époque des Ming, tout appartient à la
période classique, depuis la seconde moitié du xvne jusqu’à la fin du
xvme siècle. Une quarantaine de grandes pièces à décor de « prunier sauvage »,
sur fond de couleur, dont trente-deux noires, un beau groupe de pièces à
décor polychrome, sur fond blanc, de la « famille verte », un ensemble de
(( famille rose », de riches séries à couverte monochrome, dont plus de trente
« fleur de pêcher », des suites à décor bleu sous couverte, à couverte blanche,
unie ou incisée sous couverte, et d’autres suites encore, illustrent dans tous
les genres, et dans des exemplaires insignes, la richesse innombrable et les
raffinements exquis de la céramique chinoise à son apogée, sous les règnes
de Kang-Hi, de Yung-Ching et de Kien-Lung.

FRANÇOIS MONOD

f. Repr. : Cat. Allinan, p. i4a (et, d’après ce catalogue, fig. 2o3 dans J. R. Martin,
History of oriental carpeIs before 1800, London, 1906).

2. Repr. : Cat. Allman, p. 138, i4o.

3. Repr.: Cat. Altman, p. i4s. Ces pièces exceptionnelles auraient de 7 00 à 1 200 points
au pouce carré, soit de 110 à 200 points environ au centimètre carré. Le Cat. Altman
cite un fragment, de 2 252 points au pouce carré, soit environ 38o points au centimètre
carré, qui serait, s’il s’agit de technique, l’échantillon le plus précieux, peut-être, de l’art
du tapis qu’on possède en Europe ou en Amérique.

Erratum. — Premier article (septembre-octobre): p. 182, ligne 10, au lieu de « mou-
vement des bras », lire : mouvement da bras; p. 186, ligne g, au lieu de « collection de
Lady Ashburnham », lire : collection du Marquis de Norlhampton ; — Deuxième article
(novembre), p. 2g7, ligne 5, au lieu de « Cléophas », lire Cléopas ; p. 3oo, ligne 4,
p. 3oi, ligne 1, au lieu de « Romp », lire Ramp ; p. 3o6, légende de fa planche, lire:
Musée métropolitain; p. 3io, ligne 34, au lieu de « ronan », lire rouan.

— 5e PÉRIODE.

VIII.

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