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MÉLANGES HULIN DE LOO
Nous allons le faire ici, à l’aide d’une monographie de
grand mérite, trop peu connue (1), et des notes d’archives
recueillies à Hasselt. Si tout n’est pas neuf dans cet exposé,
nous nous excuserons en invoquant les paroles de Térence,
dans son Eunuque : « Nullum est jam dictum, quod non
dictum sit prius ».
Commençons par un croquis généalogique de la famille
hasseltoise que Lampsonius devait illustrer en s’y alliant.
I. Aert ou Arnold Tittelmans, fils d’Henri, né à Hasselt dans
les dernières années du XVe siècle, avait épousé en
secondes noces Heylken van Musel. Elle lui donna
cinq enfants :
1° Beelken ou Isabeau, qui suit;
2° Dignen ou Dymphne, qu’épousa Claes Hamers, alias
Mutselinx ;
3° Henri, marié à Mathilde Gielkens, fille de Denis et de
Gertrude Bormans (2) ;
4° Pierre, l’inquisiteur qui figure dans le chef-d’œuvre
de Ch. de Coster;
5° François, le récollet, professeur à Louvain, adversaire
d’Erasme. Il mourut à Rome en odeur de sainteté,
le 12 septembre 1537.
II. Beelken ou Isabelle épousa maître Paul Sghelen, brasseur
et membre du Collège des Douze-Hommes, à Hasselt. Il
mourut en 1546, laissant deux fils :
1° Guillaume, qui suit;
2° Arnold, chapelain de Saint-Sulpice, à Diest, décédé
en 1547.
III. Guillaume s’unit à Gertrude Gielkens, fille d’Henri, qui lui
donna deux enfants :
1° François, écoutète du pays de Peer, mort avant 1596;
2° Beelken ou Isabeau, qui nous intéresse plus spécia-
lement.
La main d’Isabeau Gielkens fut demandée par Dominique
Lampson ou Lampsonius, né à Bruges en 1532. Le mariage
(1) A. Paquay, Frans Tittelmans van Hasselt. Opzoekingen over zijn
leven, zijne werken en zijne famille. Hasselt, 1906.
(2) Sur cette alliance, voir la magnifique monographie généalogique de
feu le baron C. de Borman : Le Livre d’Or de la famille de Borman, p. 125.
Liège, 1906.
MÉLANGES HULIN DE LOO
Nous allons le faire ici, à l’aide d’une monographie de
grand mérite, trop peu connue (1), et des notes d’archives
recueillies à Hasselt. Si tout n’est pas neuf dans cet exposé,
nous nous excuserons en invoquant les paroles de Térence,
dans son Eunuque : « Nullum est jam dictum, quod non
dictum sit prius ».
Commençons par un croquis généalogique de la famille
hasseltoise que Lampsonius devait illustrer en s’y alliant.
I. Aert ou Arnold Tittelmans, fils d’Henri, né à Hasselt dans
les dernières années du XVe siècle, avait épousé en
secondes noces Heylken van Musel. Elle lui donna
cinq enfants :
1° Beelken ou Isabeau, qui suit;
2° Dignen ou Dymphne, qu’épousa Claes Hamers, alias
Mutselinx ;
3° Henri, marié à Mathilde Gielkens, fille de Denis et de
Gertrude Bormans (2) ;
4° Pierre, l’inquisiteur qui figure dans le chef-d’œuvre
de Ch. de Coster;
5° François, le récollet, professeur à Louvain, adversaire
d’Erasme. Il mourut à Rome en odeur de sainteté,
le 12 septembre 1537.
II. Beelken ou Isabelle épousa maître Paul Sghelen, brasseur
et membre du Collège des Douze-Hommes, à Hasselt. Il
mourut en 1546, laissant deux fils :
1° Guillaume, qui suit;
2° Arnold, chapelain de Saint-Sulpice, à Diest, décédé
en 1547.
III. Guillaume s’unit à Gertrude Gielkens, fille d’Henri, qui lui
donna deux enfants :
1° François, écoutète du pays de Peer, mort avant 1596;
2° Beelken ou Isabeau, qui nous intéresse plus spécia-
lement.
La main d’Isabeau Gielkens fut demandée par Dominique
Lampson ou Lampsonius, né à Bruges en 1532. Le mariage
(1) A. Paquay, Frans Tittelmans van Hasselt. Opzoekingen over zijn
leven, zijne werken en zijne famille. Hasselt, 1906.
(2) Sur cette alliance, voir la magnifique monographie généalogique de
feu le baron C. de Borman : Le Livre d’Or de la famille de Borman, p. 125.
Liège, 1906.