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Hulin de Loo, Georges [Honoree]
Mélanges Hulin de Loo — Bruxelles [u.a.], 1931

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https://doi.org/10.11588/diglit.42068#0227

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LE PEINTRE LIÉGEOIS
DOMINIQUE LAMPSONIUS
ET SON CALVAIRE, A HASSELT
NOTES D’ARCHIVES

Le 13 mars 1567, Lampsonins, alors secrétaire du prince-
évêque de Liège, écrivit une longue lettre au Titien, malgré
les préoccupations nombreuses que lui occasionnait, comme
à son illustre patron, le soulèvement des protestants à
Hasselt, qui nécessita le siège de cette ville, au grand regret
du peintre liégeois. Celui-ci, en effet, avait épousé la fille
d’un riche bourgeois de la ville rebelle. De plus, il y entre-
tenait, à cette époque même, « des relations relatives à son
art ». Voilà ce que nous apprend Jules Helbig, l’histo-
rien attitré de l’art mosan (1). Malheureusement, ces
assertions sont erronées. Elles se heurtent même à une
double impossibilité chronologique, comme il sera démon-
tré ci-après.
Dans la Biographie Nationale, l’historien louvaniste Ed.
van Even nous apprend simplement que Lampsonius avait
çpousé la fille d’un bon bourgeois de Hasselt, sans donner
les moindres précisions chronologiques et généalogiques (2).
(1) J. Helbig, La peinture au pays de Liège et sur les bords de la
Meuse, nouv. éd., p. 196. Liège, 1903.
(2) Biographie Nationale, t. XI, col. 228-33. Voir aussi J. Daris, Histoire...
de Liège pendant le XVIe siècle, pp. 629-30, Liège, 1884, et les différents
articles cités ci-après.
 
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