A PROPOS DE ROGER VAN DER WEYDEN
ET D’UN TABLEAU PEINT PAR LUI
POUR
L’EGLISE SAINTE-GUDULE, A BRUXELLES
On sait que c’est dans la collégiale des Saints Michel et
Gudule à Bruxelles que reposent les restes du célèbre
peintre Roger van der Weyden.
Décédé à Bruxelles, le 18 juin 1464 (1), l’artiste fut
inhumé dans la chapelle de Sainte-Catherine, sous une
dalle en pierre bleue, sur laquelle était représenté un
cadavre. C’est dans cette même tombe que l’on déposa plus
tard le corps de sa femme Elisabeth Goffaert (2).
La chapelle de Sainte-Catherine était située dans le pour-
tour du chœur. Elle s’élevait du côté de l’Évangile, dans
la direction N. E. On la nivela en partie au XVIe siècle,
lorsque la chapelle du Saint-Sacrement de Miracle fut
(i) Une preuve nouvelle en faveur de cette date se trouve au registre 4179
de la Chambre des Comptes aux Archives Générales du Royaume à Bruxelles
(A. G. R. B). Le folio 46 donne la liste des pensions viagères payées sur le
domaine ducal durant les années 1463-1464. On y lit le passage suivant :
Rogiere van der Weyden ende Cornelis sinen sone, die men jaerlicx sculdich
is, als boven, VI ryders ten voirscreve termynen. — Den selven Rogiere...
want hy starf XVIII juni anno LXIIII...
((2) Magister Rogerus van den Weyen, excellens pictor, cum uxore liggen
voor sinte Catheleynen autaer, onder eenen blauwen steen, daer een doye
op staet. Archives de l’église Sainte-Gudule, conservées à l’église (A. E. S. G.),
registre aux sépultures, n° 1437, fol. 224T0.
ET D’UN TABLEAU PEINT PAR LUI
POUR
L’EGLISE SAINTE-GUDULE, A BRUXELLES
On sait que c’est dans la collégiale des Saints Michel et
Gudule à Bruxelles que reposent les restes du célèbre
peintre Roger van der Weyden.
Décédé à Bruxelles, le 18 juin 1464 (1), l’artiste fut
inhumé dans la chapelle de Sainte-Catherine, sous une
dalle en pierre bleue, sur laquelle était représenté un
cadavre. C’est dans cette même tombe que l’on déposa plus
tard le corps de sa femme Elisabeth Goffaert (2).
La chapelle de Sainte-Catherine était située dans le pour-
tour du chœur. Elle s’élevait du côté de l’Évangile, dans
la direction N. E. On la nivela en partie au XVIe siècle,
lorsque la chapelle du Saint-Sacrement de Miracle fut
(i) Une preuve nouvelle en faveur de cette date se trouve au registre 4179
de la Chambre des Comptes aux Archives Générales du Royaume à Bruxelles
(A. G. R. B). Le folio 46 donne la liste des pensions viagères payées sur le
domaine ducal durant les années 1463-1464. On y lit le passage suivant :
Rogiere van der Weyden ende Cornelis sinen sone, die men jaerlicx sculdich
is, als boven, VI ryders ten voirscreve termynen. — Den selven Rogiere...
want hy starf XVIII juni anno LXIIII...
((2) Magister Rogerus van den Weyen, excellens pictor, cum uxore liggen
voor sinte Catheleynen autaer, onder eenen blauwen steen, daer een doye
op staet. Archives de l’église Sainte-Gudule, conservées à l’église (A. E. S. G.),
registre aux sépultures, n° 1437, fol. 224T0.