JAGOB CLAESSOON ET JACOB NOBEL,
PEINTRES PORTRAITISTES DTJTRECHT
DE LA PREMIÈRE MOITIÉ DU SEIZIÈME SIÈCLE
Dans une étude qui aura déjà paru quand ce recueil
d’honneur verra le jour (1), j’ai attiré l’attention sur le
fait inquiétant que, assez fréquemment, des peintures
appartenant au seizième siècle et originaires des Pays-Bas
septentrionaux sont attribuées à Jan van Scorel, même
lorsqu’elles n’ont qu’un faible rapport avec les œuvres
authentiques de cet artiste.
Dans certains cas ce rapport, loin d’être causé par une
affinité d’atelier ou de tendance, ne porte qu’un caractère
accidentel : d’ordre local ou chronologique. C’est ainsi que
le nom de « Scorel » court le risque de devenir l’appellation
courante pour une bonne partie de la peinture d’Utrecht
de la première moitié du seizième siècle et qu’une person-
nalité qui devrait se dessiner clairement devant nos yeux,
se confond avec des autres bien que celles-ci présentent à
leur tour des propriétés bien déterminées ou au moins
déterminables. Un des artistes principaux qu’on a con-
fondus jusqu’ici avec Scorel, son ami Jan Cornelisz. Ver-
meyen, fut identifié récemment par M. Otto Benesch dans
une étude excellente (2). Aux conclusions bien fondées
(1) Scorel-Parallellen, Oucl-Holland XLVI, 1929, pp. 197-214.
(2) Münchener Jahrbuch der bildenden Kunst, 1929, pp. 204-215.
PEINTRES PORTRAITISTES DTJTRECHT
DE LA PREMIÈRE MOITIÉ DU SEIZIÈME SIÈCLE
Dans une étude qui aura déjà paru quand ce recueil
d’honneur verra le jour (1), j’ai attiré l’attention sur le
fait inquiétant que, assez fréquemment, des peintures
appartenant au seizième siècle et originaires des Pays-Bas
septentrionaux sont attribuées à Jan van Scorel, même
lorsqu’elles n’ont qu’un faible rapport avec les œuvres
authentiques de cet artiste.
Dans certains cas ce rapport, loin d’être causé par une
affinité d’atelier ou de tendance, ne porte qu’un caractère
accidentel : d’ordre local ou chronologique. C’est ainsi que
le nom de « Scorel » court le risque de devenir l’appellation
courante pour une bonne partie de la peinture d’Utrecht
de la première moitié du seizième siècle et qu’une person-
nalité qui devrait se dessiner clairement devant nos yeux,
se confond avec des autres bien que celles-ci présentent à
leur tour des propriétés bien déterminées ou au moins
déterminables. Un des artistes principaux qu’on a con-
fondus jusqu’ici avec Scorel, son ami Jan Cornelisz. Ver-
meyen, fut identifié récemment par M. Otto Benesch dans
une étude excellente (2). Aux conclusions bien fondées
(1) Scorel-Parallellen, Oucl-Holland XLVI, 1929, pp. 197-214.
(2) Münchener Jahrbuch der bildenden Kunst, 1929, pp. 204-215.