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Hulin de Loo, Georges [Gefeierte Pers.]
Mélanges Hulin de Loo — Bruxelles [u.a.], 1931

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https://doi.org/10.11588/diglit.42068#0252

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MÉLANGES HULIN DE LOO

209

cle l’auteur je voudrais ajouter qu’il ne paraît pas exclu
qu’aussi la plus petite série de Pèlerins au Musée Central
à Utrecht, datée de 1542, doit être attribuée à ce maître.
Que les trois autres séries sont entièrement de la main de
Scorel lui-même, voilà qui mériterait bien d’être vérifié par
une confrontation attentive avec le tableau analogue, tout à
fait authentique et documenté, au Musée de Harlem (1).
Scorel, né en 1495 et mort en 1562, a travaillé à Utrecht
depuis 1529. Dans cette ville, chef-lieu d’un diocèse étendu
et centre de culture par excellence, ont travaillé au moyen-
âge une quantité considérable d’artistes desquels, malheu-
reusement, beaucoup d’œuvres se sont perdues. Pour cette
raison nous attachons une valeur d’autant plus grande aux
traces qu’ils ont laissées èt qui peuvent être suivies par des
recherches méthodiques afin de venir à la connaissance au
moins partielle de leur activité. Les documents nous trans-
mettent les noms d’une bonne cinquantaine de peintres et
d’une vingtaine de sculpteurs qui ont exercé leur profession
à Utrecht entre 1370 et 1560. Quant aux peintres, ils ont été
pour la moitié contemporains de Scorel (2). Cela fait songer.
Dans ces pages je veux faire un effort pour définir
d’après leurs œuvres deux de ces artistes oubliés en cher-
chant, pour ainsi dire, de les individualiser de nouveau.
Parmi les prédécesseurs de Scorel comme portraitiste
il n’y a que Jacob Claessoon qui ne soit pas tout à fait
obscur. De ce maître intéressant nous sont restés cinq
tableaux authentiques, résidu pauvre mais de la plus haute
importance comme nous allons voir (3). Le premier de ces
tableaux, qui est probablement le plus ancien, est le portrait
d’une dame noble, peinture de qualités peu communes,

(1) L’auteur fait observer qu’il a toujours rejeté la paternité cle Scorel,
quand il s’agissait du tableau de 1542.
(2) P. Swillens: Schilders en beeldhouwers in Ond-Utrecht. Jaarboekje
der Vereeniging « Oud-Utrecht », 1925, pp. 50-71.
(3) Le nombre des tableaux monte à huit par la découverte de trois
autres portraits dans la collection de la comtesse de Fürstenberg en son
château Ilerdringen en Westphalie. Communication aimable de M,,e Ch.
de Jonge à Utrecht. Ces trois portraits ne sont pas traités ici.
 
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