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https://doi.org/10.11588/diglit.42068#0332
MÉLANGES HULIN DE LOO
279
ayant sans doute été modifié ou remplacé pour que les
trois panneaux se fissent suite, sans autre séparation
que deux colonnettes discrètement décorées, surmontées
chacune d’une étoile à six rais. La conservation est, du
reste, irréprochable, sous réserve de deux fentes verticales
légères, l’une sur le panneau central, l’autre sur le volet
de la Présentation.
Avec sa quarantaine de figures, grandes ou petites, ce
triptyque est un des plus considérables de la série dite des
Maniéristes anversois, naguère étudiée de près par
M. Friedlânder (1) et sur laquelle on peut lire aussi des
pages plus récentes de Sir Martin Conway (2), de M. Fréd.
Winkler (3) et de M. Franz Diilberg (4). Pour apprécier
les progrès qui ont été réalisés en peu d’années dans le
classement et la chronologie de ces œuvres étroitement
apparentées, autrefois réunies — à cause d’une signature
fausse sur le n° 146 de Munich — sous le nom de Herri
met de Blés, il faut recourir à ce qui les concerne dans des
ouvrages un peu plus anciens que ceux dont il vient d’être
question, par exemple de Fierens-Gevaert (5) et de L. de
Fourcaud (6). En 1902, dans le Catalogue critique de
l’Exposition de Bruges, M. Hulin de Loo écrivait (n° 277) :
« Nous n’avons pas encore suffisamment étudié le groupe
très embrouillé des peintres généralement désignés sous
le nom de Blés ». Notre ami n’a pas manqué de s’appliquer
depuis au débrouillage de ce que Hymans appelait der
Wirrsal der Blessfrage (7). L’ère des recherches nouvelles
s’ouvrit en 1908, date où la fausseté de la signature du
(1) Friedlânder. Jahrb. der preuss. Kunstsamml., 1915, p. 65-91; Die
niederlàndischen Manieristen, 1921, 10 pp. Ces deux mémoires sont ample-
ment illustrés.
(2) Sir Martin Conway, The Van Eycks and thelr followers, 1921,
pp. 380-396.
(3) Fr. Winkler, Die altniederl. Malerei, 1929, pp. 148-141.
(4) Fr. Dulberg, Niederl. Malerei, 1929, pp. 148-151.
(5) Fierens-Gevaert, Les 'primitifs flamands, t. III, 1910, pp. 221-223.
(6) L. de Fourcaud, dans F Histoire de l’Art d’ANDRÉ Michel, t. VII,
1912, p. 292.
7) A l’article Blés du Lexikon de Tiiieme-Becker.
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ayant sans doute été modifié ou remplacé pour que les
trois panneaux se fissent suite, sans autre séparation
que deux colonnettes discrètement décorées, surmontées
chacune d’une étoile à six rais. La conservation est, du
reste, irréprochable, sous réserve de deux fentes verticales
légères, l’une sur le panneau central, l’autre sur le volet
de la Présentation.
Avec sa quarantaine de figures, grandes ou petites, ce
triptyque est un des plus considérables de la série dite des
Maniéristes anversois, naguère étudiée de près par
M. Friedlânder (1) et sur laquelle on peut lire aussi des
pages plus récentes de Sir Martin Conway (2), de M. Fréd.
Winkler (3) et de M. Franz Diilberg (4). Pour apprécier
les progrès qui ont été réalisés en peu d’années dans le
classement et la chronologie de ces œuvres étroitement
apparentées, autrefois réunies — à cause d’une signature
fausse sur le n° 146 de Munich — sous le nom de Herri
met de Blés, il faut recourir à ce qui les concerne dans des
ouvrages un peu plus anciens que ceux dont il vient d’être
question, par exemple de Fierens-Gevaert (5) et de L. de
Fourcaud (6). En 1902, dans le Catalogue critique de
l’Exposition de Bruges, M. Hulin de Loo écrivait (n° 277) :
« Nous n’avons pas encore suffisamment étudié le groupe
très embrouillé des peintres généralement désignés sous
le nom de Blés ». Notre ami n’a pas manqué de s’appliquer
depuis au débrouillage de ce que Hymans appelait der
Wirrsal der Blessfrage (7). L’ère des recherches nouvelles
s’ouvrit en 1908, date où la fausseté de la signature du
(1) Friedlânder. Jahrb. der preuss. Kunstsamml., 1915, p. 65-91; Die
niederlàndischen Manieristen, 1921, 10 pp. Ces deux mémoires sont ample-
ment illustrés.
(2) Sir Martin Conway, The Van Eycks and thelr followers, 1921,
pp. 380-396.
(3) Fr. Winkler, Die altniederl. Malerei, 1929, pp. 148-141.
(4) Fr. Dulberg, Niederl. Malerei, 1929, pp. 148-151.
(5) Fierens-Gevaert, Les 'primitifs flamands, t. III, 1910, pp. 221-223.
(6) L. de Fourcaud, dans F Histoire de l’Art d’ANDRÉ Michel, t. VII,
1912, p. 292.
7) A l’article Blés du Lexikon de Tiiieme-Becker.
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