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https://doi.org/10.11588/diglit.18915#0023
— 15 —
formés la prime sera divisée en six portions égales,
Nous n’avons pas voulu intervenir dans le fond
du débat, parce qu’après mùr examen, notre con-
viction intime demeura d'accord avec le verdict du
jury. Nous nous étions déjà antérieurement verte-
ment prononcés contre le système de “ consultations
gratuites» que trop souvent des autorités constituées
extorquent aux artistes sous le fallacieux prétexte
des concours publics. Voilà pourquoi nous avons
applaudi à l’initiative loyale de l’Administration
communale d’Anvers demandant aux hommes com-
pétents qu’elle avait sous la main de lui faciliter
une tâche qu’il luieut, été fort malaisé d’accomplir
proprio motu, sans soulever des réclamations sans
nombre. Que MM. les architectes concurrents
cessent donc de prendre leurs rêves inconsistants
pour des réalités irrévocables et de fatiguer le pu-
blic par personnes interposées de récriminations
intempestives devant la chose jugée. Le concours
du Musée d’Anvers a été bel et bien annulé,
les trois primes non décernées nominativement,
et s’il revient quelqu’argent du chef de ce long et
inutile labeur aux six élus du Purgatoire, ce sera à
titre d’indemnité et non de récompense conquise à
la pointe du compas.
Et cette indemnité que nous déclarons, pour finir,
être d’une stricte justice, formera un précédent qui
sera toujours imputé à honneur au Conseil com-
munal de la cité de Rubens et, nous l’espérons, se
verra généralement appliqué à l’avenir.
— Le Lion de Charles Verlat vient d’être acheté
par la ville d’Anvers pour son musée.
— Signalons à nos lecteurs une jolie production :
Petite rose blanche, paroles et musique de M. H.
Kirsch. Liège, chez Graffart,, rue de l’Université.
— La quinzaine nécrologique est lourdement
chargée. Voici parmi les morts les principaux :
Edouard Van den Bosch, né à Anvers en 1828.
Cet ancien peintre décorateur était arrivé à occuper
une place distinguée dans les arts. En dernier lieu
il s’occupait de peinture de genre et de gravure à
l’eau forte. En 1876 il obtint le premier prix dans
nos concours pour sa jolie planche : Le chat
s'amuse. On lira sur lui une bonne notice de Pin-
chart dans la Fédération artistique du 27 de ce
mois. — Etienne Le Roy, l’habile restaurateur de
tableaux, l’expert de nos musées, mort à l’âge de 69
ans. Il était chevalier de l’Ordre de Léopold, de la
Couronne de chêne,du Christ de Portugal et membre
de l’académie royale d’Anvers. Sa mort fait un vide
considérabe dans un art où il était passé maître.—
Frans de Cort, littérateur flamand, mort à 43 ans.
— Louis Rochet, statuaire français. — J. B. Bou-
langé, paysagiste, mort a l'âge de 66 ans.
— Une Société de bibliophiles anversois vient
de se fonder. Nous sommes heureux de pouvoir faire
connaître à nos lecteurs, en même temps que les sta-
tuts, les manuscrits qu'elle compte publier.
Art. 2. La Société se compose de membres
d’honneur, de membres effectifs, de membres corres-
pondants, et de membres adhérents.
Art. 3. Les membres effectifs sont au nombre
de 50. Ils se recrutent par élection, parmi les mem-
bres correspondants ou adhérents, et paient une
cotisation annuelle de 20 francs. La qualité de
membre effectif donne droit à toutes les publications
de la Société, à partir de l’année de la nomination.
Art. 4. Les membres correspondants, au nom-
bre de 50, sont désignés par voie d’élection par les
membres effectifs. Ils sont exempts de toute cotisa-
tion et n’ont droit aux publications de la Société
qu’à la condition de s’inscrire parmi les membres
adhérents. Ils assistent aux séances générales de la
Société, mais avec voix consultative seulement.
Art. 5. Les membres adhérents sont en nombre
illimité. Cette qualité appartient à toute personne
qui s’engage à payer une rétribution annuelle de
20 francs. Ils ont droit à toutes les publications de
la Société et assistent aux séances générales, avec
voix consultative.
Art. 6. L’assemblée décerne le titre de membre
d’honneur aux savants éminents dont le concours
peut être utile à la Société, ou aux sociétaires qui
s’engagent à verser en une fois à la caisse de la
Société une somme équivalente à vingt fois la cotisa-
tion annuelle. Ils ont droit à toutes les prérogatives
des membres effectifs, sans aucune cotisation.
Art. 10. Les publications de la Société com-
prendront :
a. Des Exemplaires de luxe sur papier fort et
teinté, numérotés à la presse, portant chacun le
nom du membre auquel il est destiné et les signa-
tures du Président et du Secrétaire ; ils seront dis-
tribués aux membres dhonneur et aux membres
du Comité en fonctions pondant leur publication.
b. Des Exemplaires de membre sur papier fort
qui seront distribués à tous les membres effectifs ef
adhérents, et seront revêtus de la signature du
Président et du Secrétaire.
Les exemplaires destinés aux membres effectifs
seront numérotés à la presse et porteront, comme
ceux des membres d’honneur, leur nom.
c. Des Exemplaires sur papier ordinaire, pour
être livrés au commerce.
Le Bulletin de la Société est publié sur papier
ordinaire pour tous les membres indistinctement.
Les ouvrages suivants ont déjà été présentés et
formeront très-probablement les premiers numéros
de nos publications :
1. Le livre tenu par Jean Moretus (II), comme
doyen de la Gilde Anversoise de St-Luc — 1616-
1617. (Archives du Musée Plantin-Moretus.)
2. L’ordonnance du cortège et de la procession
anversoise — XIVe siècle. (Collection de Mr le
Chevalier Léon de Burbure.)
3. Chronique d Anvers, par Louis van Cau-
herchen. (Archives de la ville d’Anvers et Biblio-
thèque Royale de Belgique à Bruxelles.)
4. Chronique de Bertryn. (Collection de Mr le
chevalier Gustave van Havre.)
5. Tractaat der ofjîcieren, par Henri de Moy
— Histoire et organisation des emplois dans la
magistrature anversoise — XVIIe siècle. (Archives
de la ville d’Anvers.)
6. Livres des Ordonnances, des Résolutions,
de la Caisse de secours et Comptes de la Gilde
anversoise de St-Luc, formant suite aux Lig-
geren. (Archives de l’Académie Royale des Beaux-
Arts, à Anvers,)
7. Livres des corporations et dés métiers an-
versois. (Archives de la ville d’Anvers.)
8. Etymologicon Kiliani — Dictionnaire Latin-
Néerlandais de C. van Kiel. (Archives du Musée
Plantin-Moretus,)
9. Carmina Latina C. Kiliani (Id).
10. Pièces de théâtre de Guill. von Haecht.
(Bibliothèque Royale de Belgique à Bruxelles.)
11. Mémoire de tous les faits remarquables
arrivés à Anvers et ailleurs depuis l'année 1772
jusqvCen 1846 par F. J. De Coninch. (Collection
de Mr Frans van Boghout.)
12. Chronique de Jean van Wesenbeeh. —
XVIe siècle.
13. Arithmetica par Jacob de Beste. —
(Manuscrit sur l’architecture flamande militaire et
civile. (Collection de Mr le Chevalier Léon de Bur-
bure.)
14. Annotations sur les monnaies et les mon-
nayeurs anversois par Fréd. Verachtcr. (Biblio-
thèque de la ville d’Anvers et collection de Mr le
Chevalier Gustave van Havre.)
15. Annotations sur les graveurs anversois.
(Id. Id.)
16. Mémoire sur cc qui s’est passé de remar-
quable daus la ville d’Anvers, depuis le 23 Mai
1706 jusqu’au 18 Juin suivant —- Le duc de
Marlborough à Anvers. (Archives de la ville d’Anvers.)
17. La succession de Gilbert van Schoonbeke.
(Archives de la ville d'Anvers et collection de Mr le
Chevalier Gustave van Havre.)
18. Geldro-gallica conjuratio in totius Bel-
gicæ clarissimam ciitatem Antverpiam, duce
Martino Rosheymio (Martin van Rossem) cons-
cripta adprudentiss.vigilantiss. Coss-Senatum-
que Antverpien. Autore Joànne Servilio. Imprimé
chez Henri Dumæus, 1542. (Avec des annotations
tirées des archives de la ville d’Anvers.)
19. Chansonniers Anversois.
20. Attaque de la ville d'Anvers par le duc
d'Alençon. (Collection de Mr le Chevalier Gustave
van Havre.)
Le président, le Chevalier Gust. Van Havre.
Le vice-président, le Chevalier Léon de Burbure.
Le trésorier, Ph. Rombouts.
Le secrétaire, Alph. De Decker.
Les membres, P. Génard, Max. Rooses, H. Wau-
werman.s.
ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES, DES LETTRES
ET DES BEAUX-ARTS PE BELGIQUE.
CLASSE DES BEAUX-ARTS.
PROGRAMME DE CONCOURS POUR 1870.
SUJETS LITTÉRAIRES.
Première question. —Faire l’histoire de l’archi-
tecture qui florissait en Belgique pendant le coors
du xve siècle et du commencement du xvi®, archi-
tecture qui a donné naissance à tant d’édifices civils
remarquables, tels que halles, hôtels de ville, bef-
frois, sièges de corporations, de justices, etc.
Décrire le caractère et l’origine de l’architecture
de cette période.
Deuxième question. — Faire une étude critique
sur la vie et les oeuvres de Grétry, étude fondée
autant que possible sur des documents inédits;
donner l’analyse musicale de ses ouvrages, tant
publics que restés en manuscrit; enfin, déter-
miner le rôle qui revient à Grétry dans l’histoire de
l’art au xvine siècle.
Troisième question. — Déterminer sur des do-
cuments authentiques, quel a été, — depuis le
commencement du xive siècle jusqu’à l’époque de
Rubens inclusivement, — le régime auquel était
soumise la profession de peintre, tant sous le rap-
port de l’apprentissage que sous celui de l’exercice
de l’art, dans les provinces constituant aujourd’hui
la Belgique.
Examiner si ce régime a été favorable ou non au
développement et aux progrès de l’art.
Quatrième question. — On demande la biogra-
phie de Théodore-Victor Van Berckel, graveur des
monnaies belges au siècle dernier, avec la liste et la
description de ses principales œuvres, ainsi que l’ap-
préciation de l’influence que cet éminent artiste a
pu exercer sur les graveurs de son époque.
La valeur des médailles d’or présentées comme
prix pour ces questions est de mille francs pour la
première, de huit cents francs pour la deuxième
et de six cents francs pour les troisième et qua-
trième QUESTIONS.
Les mémoires envoyés en réponse à ces questions
doivent être lisiblement écrits, et peuvent être rédi-
gés en français, en flamand ou en latin. Ils devront
être adressés, francs de port, avant le 1 juin 1879,
à M. J. Liagre, secrétaire perpétuel, au Palais des
Académies.
Les auteurs ne mettront point leur nom à leur
ouvrage; ils n’y inscriront qu’une devise, qu’ils
reproduiront dans un billet cacheté renfermant leur
nom et leur adresse. Faute, par eux, de satisfaire à
cette formalité, le prix ne pourra leur être accordé.
Les ouvrages remis après le temps prescrit, ou
ceux (dont les auteurs se feront connaître, de quel-
que manière que ce soit, seront exclus du concours.
L’Académie demande la plus grande exactitude
dans les citations; elle exige, à cet effet, que les
concurrents indiquent les éditions et les pages des
ouvrages qui seront mentionnés dans les travaux
présentés à son jugement.
Les planches manuscrites, seules, seront admises.
L’Académie se réserve le droit de publier les tra-
vaux couronnés.
Elle croit devoir rappeler aux concurrents que
les manuscrits des mémoires soumis à son jugement
restent déposés dans ses archives comme étant deve-
nus sa propriété. Toutefois, les auteurs peuvent en
faire prendre copie à leurs frais, en s’adressant, à
cet effet, au secrétaire perpétuel.
SUJETS D’ART APPLIQUÉ.
Architecture. On demande un projet de fontaine
monumentale à placer à l’extrémité d’une place
publique avec cascades, bassins, gradins, etc.
Musique.—On demande une symphonie à grand
orchestre.
Elle devra être entièrement inédite et n’avoir ja-
mais été exécutée en public.
formés la prime sera divisée en six portions égales,
Nous n’avons pas voulu intervenir dans le fond
du débat, parce qu’après mùr examen, notre con-
viction intime demeura d'accord avec le verdict du
jury. Nous nous étions déjà antérieurement verte-
ment prononcés contre le système de “ consultations
gratuites» que trop souvent des autorités constituées
extorquent aux artistes sous le fallacieux prétexte
des concours publics. Voilà pourquoi nous avons
applaudi à l’initiative loyale de l’Administration
communale d’Anvers demandant aux hommes com-
pétents qu’elle avait sous la main de lui faciliter
une tâche qu’il luieut, été fort malaisé d’accomplir
proprio motu, sans soulever des réclamations sans
nombre. Que MM. les architectes concurrents
cessent donc de prendre leurs rêves inconsistants
pour des réalités irrévocables et de fatiguer le pu-
blic par personnes interposées de récriminations
intempestives devant la chose jugée. Le concours
du Musée d’Anvers a été bel et bien annulé,
les trois primes non décernées nominativement,
et s’il revient quelqu’argent du chef de ce long et
inutile labeur aux six élus du Purgatoire, ce sera à
titre d’indemnité et non de récompense conquise à
la pointe du compas.
Et cette indemnité que nous déclarons, pour finir,
être d’une stricte justice, formera un précédent qui
sera toujours imputé à honneur au Conseil com-
munal de la cité de Rubens et, nous l’espérons, se
verra généralement appliqué à l’avenir.
— Le Lion de Charles Verlat vient d’être acheté
par la ville d’Anvers pour son musée.
— Signalons à nos lecteurs une jolie production :
Petite rose blanche, paroles et musique de M. H.
Kirsch. Liège, chez Graffart,, rue de l’Université.
— La quinzaine nécrologique est lourdement
chargée. Voici parmi les morts les principaux :
Edouard Van den Bosch, né à Anvers en 1828.
Cet ancien peintre décorateur était arrivé à occuper
une place distinguée dans les arts. En dernier lieu
il s’occupait de peinture de genre et de gravure à
l’eau forte. En 1876 il obtint le premier prix dans
nos concours pour sa jolie planche : Le chat
s'amuse. On lira sur lui une bonne notice de Pin-
chart dans la Fédération artistique du 27 de ce
mois. — Etienne Le Roy, l’habile restaurateur de
tableaux, l’expert de nos musées, mort à l’âge de 69
ans. Il était chevalier de l’Ordre de Léopold, de la
Couronne de chêne,du Christ de Portugal et membre
de l’académie royale d’Anvers. Sa mort fait un vide
considérabe dans un art où il était passé maître.—
Frans de Cort, littérateur flamand, mort à 43 ans.
— Louis Rochet, statuaire français. — J. B. Bou-
langé, paysagiste, mort a l'âge de 66 ans.
— Une Société de bibliophiles anversois vient
de se fonder. Nous sommes heureux de pouvoir faire
connaître à nos lecteurs, en même temps que les sta-
tuts, les manuscrits qu'elle compte publier.
Art. 2. La Société se compose de membres
d’honneur, de membres effectifs, de membres corres-
pondants, et de membres adhérents.
Art. 3. Les membres effectifs sont au nombre
de 50. Ils se recrutent par élection, parmi les mem-
bres correspondants ou adhérents, et paient une
cotisation annuelle de 20 francs. La qualité de
membre effectif donne droit à toutes les publications
de la Société, à partir de l’année de la nomination.
Art. 4. Les membres correspondants, au nom-
bre de 50, sont désignés par voie d’élection par les
membres effectifs. Ils sont exempts de toute cotisa-
tion et n’ont droit aux publications de la Société
qu’à la condition de s’inscrire parmi les membres
adhérents. Ils assistent aux séances générales de la
Société, mais avec voix consultative seulement.
Art. 5. Les membres adhérents sont en nombre
illimité. Cette qualité appartient à toute personne
qui s’engage à payer une rétribution annuelle de
20 francs. Ils ont droit à toutes les publications de
la Société et assistent aux séances générales, avec
voix consultative.
Art. 6. L’assemblée décerne le titre de membre
d’honneur aux savants éminents dont le concours
peut être utile à la Société, ou aux sociétaires qui
s’engagent à verser en une fois à la caisse de la
Société une somme équivalente à vingt fois la cotisa-
tion annuelle. Ils ont droit à toutes les prérogatives
des membres effectifs, sans aucune cotisation.
Art. 10. Les publications de la Société com-
prendront :
a. Des Exemplaires de luxe sur papier fort et
teinté, numérotés à la presse, portant chacun le
nom du membre auquel il est destiné et les signa-
tures du Président et du Secrétaire ; ils seront dis-
tribués aux membres dhonneur et aux membres
du Comité en fonctions pondant leur publication.
b. Des Exemplaires de membre sur papier fort
qui seront distribués à tous les membres effectifs ef
adhérents, et seront revêtus de la signature du
Président et du Secrétaire.
Les exemplaires destinés aux membres effectifs
seront numérotés à la presse et porteront, comme
ceux des membres d’honneur, leur nom.
c. Des Exemplaires sur papier ordinaire, pour
être livrés au commerce.
Le Bulletin de la Société est publié sur papier
ordinaire pour tous les membres indistinctement.
Les ouvrages suivants ont déjà été présentés et
formeront très-probablement les premiers numéros
de nos publications :
1. Le livre tenu par Jean Moretus (II), comme
doyen de la Gilde Anversoise de St-Luc — 1616-
1617. (Archives du Musée Plantin-Moretus.)
2. L’ordonnance du cortège et de la procession
anversoise — XIVe siècle. (Collection de Mr le
Chevalier Léon de Burbure.)
3. Chronique d Anvers, par Louis van Cau-
herchen. (Archives de la ville d’Anvers et Biblio-
thèque Royale de Belgique à Bruxelles.)
4. Chronique de Bertryn. (Collection de Mr le
chevalier Gustave van Havre.)
5. Tractaat der ofjîcieren, par Henri de Moy
— Histoire et organisation des emplois dans la
magistrature anversoise — XVIIe siècle. (Archives
de la ville d’Anvers.)
6. Livres des Ordonnances, des Résolutions,
de la Caisse de secours et Comptes de la Gilde
anversoise de St-Luc, formant suite aux Lig-
geren. (Archives de l’Académie Royale des Beaux-
Arts, à Anvers,)
7. Livres des corporations et dés métiers an-
versois. (Archives de la ville d’Anvers.)
8. Etymologicon Kiliani — Dictionnaire Latin-
Néerlandais de C. van Kiel. (Archives du Musée
Plantin-Moretus,)
9. Carmina Latina C. Kiliani (Id).
10. Pièces de théâtre de Guill. von Haecht.
(Bibliothèque Royale de Belgique à Bruxelles.)
11. Mémoire de tous les faits remarquables
arrivés à Anvers et ailleurs depuis l'année 1772
jusqvCen 1846 par F. J. De Coninch. (Collection
de Mr Frans van Boghout.)
12. Chronique de Jean van Wesenbeeh. —
XVIe siècle.
13. Arithmetica par Jacob de Beste. —
(Manuscrit sur l’architecture flamande militaire et
civile. (Collection de Mr le Chevalier Léon de Bur-
bure.)
14. Annotations sur les monnaies et les mon-
nayeurs anversois par Fréd. Verachtcr. (Biblio-
thèque de la ville d’Anvers et collection de Mr le
Chevalier Gustave van Havre.)
15. Annotations sur les graveurs anversois.
(Id. Id.)
16. Mémoire sur cc qui s’est passé de remar-
quable daus la ville d’Anvers, depuis le 23 Mai
1706 jusqu’au 18 Juin suivant —- Le duc de
Marlborough à Anvers. (Archives de la ville d’Anvers.)
17. La succession de Gilbert van Schoonbeke.
(Archives de la ville d'Anvers et collection de Mr le
Chevalier Gustave van Havre.)
18. Geldro-gallica conjuratio in totius Bel-
gicæ clarissimam ciitatem Antverpiam, duce
Martino Rosheymio (Martin van Rossem) cons-
cripta adprudentiss.vigilantiss. Coss-Senatum-
que Antverpien. Autore Joànne Servilio. Imprimé
chez Henri Dumæus, 1542. (Avec des annotations
tirées des archives de la ville d’Anvers.)
19. Chansonniers Anversois.
20. Attaque de la ville d'Anvers par le duc
d'Alençon. (Collection de Mr le Chevalier Gustave
van Havre.)
Le président, le Chevalier Gust. Van Havre.
Le vice-président, le Chevalier Léon de Burbure.
Le trésorier, Ph. Rombouts.
Le secrétaire, Alph. De Decker.
Les membres, P. Génard, Max. Rooses, H. Wau-
werman.s.
ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES, DES LETTRES
ET DES BEAUX-ARTS PE BELGIQUE.
CLASSE DES BEAUX-ARTS.
PROGRAMME DE CONCOURS POUR 1870.
SUJETS LITTÉRAIRES.
Première question. —Faire l’histoire de l’archi-
tecture qui florissait en Belgique pendant le coors
du xve siècle et du commencement du xvi®, archi-
tecture qui a donné naissance à tant d’édifices civils
remarquables, tels que halles, hôtels de ville, bef-
frois, sièges de corporations, de justices, etc.
Décrire le caractère et l’origine de l’architecture
de cette période.
Deuxième question. — Faire une étude critique
sur la vie et les oeuvres de Grétry, étude fondée
autant que possible sur des documents inédits;
donner l’analyse musicale de ses ouvrages, tant
publics que restés en manuscrit; enfin, déter-
miner le rôle qui revient à Grétry dans l’histoire de
l’art au xvine siècle.
Troisième question. — Déterminer sur des do-
cuments authentiques, quel a été, — depuis le
commencement du xive siècle jusqu’à l’époque de
Rubens inclusivement, — le régime auquel était
soumise la profession de peintre, tant sous le rap-
port de l’apprentissage que sous celui de l’exercice
de l’art, dans les provinces constituant aujourd’hui
la Belgique.
Examiner si ce régime a été favorable ou non au
développement et aux progrès de l’art.
Quatrième question. — On demande la biogra-
phie de Théodore-Victor Van Berckel, graveur des
monnaies belges au siècle dernier, avec la liste et la
description de ses principales œuvres, ainsi que l’ap-
préciation de l’influence que cet éminent artiste a
pu exercer sur les graveurs de son époque.
La valeur des médailles d’or présentées comme
prix pour ces questions est de mille francs pour la
première, de huit cents francs pour la deuxième
et de six cents francs pour les troisième et qua-
trième QUESTIONS.
Les mémoires envoyés en réponse à ces questions
doivent être lisiblement écrits, et peuvent être rédi-
gés en français, en flamand ou en latin. Ils devront
être adressés, francs de port, avant le 1 juin 1879,
à M. J. Liagre, secrétaire perpétuel, au Palais des
Académies.
Les auteurs ne mettront point leur nom à leur
ouvrage; ils n’y inscriront qu’une devise, qu’ils
reproduiront dans un billet cacheté renfermant leur
nom et leur adresse. Faute, par eux, de satisfaire à
cette formalité, le prix ne pourra leur être accordé.
Les ouvrages remis après le temps prescrit, ou
ceux (dont les auteurs se feront connaître, de quel-
que manière que ce soit, seront exclus du concours.
L’Académie demande la plus grande exactitude
dans les citations; elle exige, à cet effet, que les
concurrents indiquent les éditions et les pages des
ouvrages qui seront mentionnés dans les travaux
présentés à son jugement.
Les planches manuscrites, seules, seront admises.
L’Académie se réserve le droit de publier les tra-
vaux couronnés.
Elle croit devoir rappeler aux concurrents que
les manuscrits des mémoires soumis à son jugement
restent déposés dans ses archives comme étant deve-
nus sa propriété. Toutefois, les auteurs peuvent en
faire prendre copie à leurs frais, en s’adressant, à
cet effet, au secrétaire perpétuel.
SUJETS D’ART APPLIQUÉ.
Architecture. On demande un projet de fontaine
monumentale à placer à l’extrémité d’une place
publique avec cascades, bassins, gradins, etc.
Musique.—On demande une symphonie à grand
orchestre.
Elle devra être entièrement inédite et n’avoir ja-
mais été exécutée en public.