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— 162 —

NIER. Toujours beaucoup d’effet. BURNITZ.
A vu les œuvres de Fritz Van de Kerckhove
qui du reste continue à faire école. Nous
rencontrerons plus d’un artiste qui s’est in-
spiré de ce sublime enfant. CAPEINICK.
Roses trémières éclatantes; bonnes pein
tures de décorations ; pas assez de modelé.
CHABRY. Le pic de Clarabide Trop noir.
MUe COLLART. Pastiche des vieux paysa-
gistes flamands, Grandes qualités; grands
défauts; les Cérisiers sont faibles; le Soir
est travaillé dans une note vraie et poétique.
COOSEMANS. Chemin sablonneux. Intense
et vrai; œuvre plus savante que séduisante et
qui donne la mesure de la puissance du pein-
tre. Marécages en Campine. Véritable mé-
ditation de Lamartine ; grandeur, profon-
deur, solennité : une hymne à Dieu. CRA-
BEELS, CREHAY, CRÉPIN, paysagistes de
conviction et observateurs adroits. DANDOY
(Ar.). La Pairelle, énergiquement brossé;
aspect un peu noir, La Lesse, plus fin. DAN-
DOY (Aug.). De l’entrain et de la gaîté. DE
BAERDEMAEKER,Le Chemin à Anseremme,
petit chef-d’œuvre de fraîcheur. Le soir en
Campine, impression exacte. DE BARÉ DE
Comogne. Sous bois, pas mal. De BlSEAU.
Hivers d’une exactitude parfaite, beaucoup
d’observation, cachet grandiose. DE BUR-
BURE. Se perdra dans ses tonalités noires ou
monotones. De COCK (X.). Forêt, d’un vert
beaucoup trop gai. Attelage de bœufs, bon-
nes choses de ci de là ; faux de couleur. DEN
DUYTS.Encore un qui a compris Fritz et qui
sent merveilleusement le parti à tirer de cette
étude. De SchAMPHELEER. Marais d’une
fraîcheur réelle, mais tableaux peu impor-
tants pour une si fière palette. Melle Emma
DEVIGNE. Genets, très osés mais très-réussis.
Evrard (V.). L'Etang de St-Josse. Dessin
et coloris remarquables; excellente perspec-
tive. Placé trop haut. Francia. Palette tou-
jours jeune et riante. Ostende, bon soleil
couchant. GABRIEL. Se néglige.GOETHALS.
Spaarndam, prairie un peu brutale. HAN-
NON. Un véritable talent qui se noie dans
l’à peu près, surtout dans les Environs de
Nancy. MUe HEGER. La Semoy au prin-
temps, fin, délicat; des promesses sérieuses
HEYMANS, touche audacieuse à l’excès, ta-
lent non réglé. HUBERTI. Wilrych. Ciel ad-
mirable, mais prend trop de place, l’espace
réservé aux terrains est insuffisant, manque
de pondération. Paysage en décembre, cré-
puscule, bien senti et tout aussi bien rendu.
Melle p. JAMAR. Fleurs des champs. Touché
d’une main fine ; compris avec cette délica-
tesse féminine où le cœur joue un rôle pré-
pondérant. Cette artiste se fera un nom dans
son genre. JOCHAMS. Chevaux très-vivants,
de l’air, de la vérité, de la nature; facture
simple et brillante. KEELHOFF (Fr.).Sa ma-
nière se transforme et se fortifie. L'Automne
est une page très-remarquable par son cachet
solide et grand. KEGELJAN. Son grand pay-
sage annonce du talent; le fourré est particu-
lièrement bien réussi. KRUSEMAN. Cour de
ferme étudiée. LAMORINIÊRE. Crépuscule,
d’une magie étonnante et d’un effet pénétrant;
certains détails sont encore traités à la loupe
et jettent du froid sur l’œuvre. LANGEROCK.
Style des De Cock, mêmes procédés ; plus
fort,mais moins séduisant. Le Bailly D’iN-
GHUEM. Pochade marécageuse enlevée leste-
ment. Lepas (Léon). Rêverie fraîche et poé-
tique. Lier. Paysage au crépuscule, style
Fritz d’une indéfinissable mélancolie; œuvre
importante que les jeunes feraient bien d’é-

tudier, non pour l’imiter, mais pour saisir les
secrets de l’art d’impressionner. LuMLEY.
Gurnards Head, sujet de peu de valeur pour
un si grand tableau ; peint avec sentiment.
Briquetterie, très-osé et très-imprévu. L’au-
teur possède un réel talent de peintre doublé
de beaucoup d’originalité. MAILLY (J.), offi-
cier belge, me dit-on; on croirait avoir affaire
à un artiste de profession tant ces tableaux
sont finement touchés et révèlent une intui-
tion aquatique. MASWIENS. Tabernacle de
l'église de Louvain, détails soignés, avec la
conscience habituelle à cet artiste aussi dis-
tingué que modeste. MâTTELÉ. Les fleurs
et les fruits dénotent un progrès considéra-
ble. Il y a une vitalité extraordinaire dans
cette vaillante école gantoise dont Mattelé
fait partie. MESDAG. Prêt à lever F ancre ;
le chef-d’œuvre du Salon dans la marine avec
la Marée montante de Weber. L’œuvre de
Mesdag indépendamment de son originalité,
est d’une puissance de facture à nulle autre
pareille. C’est robuste, c’est noble et grand.
L’art ainsi compris prend des proportions
nouvelles et élargit les horizons. Ceux qui le
pratiquent ainsi sont des génies. Je n’oserais
pas approuver absolument la teinte jaunâtre
de l’eau ; aucuns la trouvent d’une solidité
par trop pâteuse. MOLS. Encore un créateur
et un initiateur, car je ne rencontre personne
qui ait compris avant lui le Quai du Louvre
dans ce ton, faux peut-être, mais d’une har-
diesse de convention acceptable. Je doute
qu’on l’imite jamais tout en l’approuvant et
en l’applaudissant presque toujours. Pinceau
ferme et décidé, jamais de repentirs. MONT-
GOMMERY. Modifie ou transforme sa ma-
nière qui devient plus corsée. MONTIGNY.
Une belle journée... et une bien belle pein-
ture. Cet artiste possède un talent d’une
grande distinction et d’une grande intelli-
gence. MUSIN, père et fils. Leur style se
confond et il devient malaisé de distinguer
l’un de l’autre. Tous deux ont réalisé d’énor-
mes progrès. Dans leurs tableaux on sent
circuler l’air, on respire les brises marines et
les mouvements de la mer sont interprétés
dans un sentiment d’observation étudié. Un
peu trop de blanc peut-être au fond de tout
cela. NEUMANS. Bonne vue de Dordrecht et
joli effet de lune. NUMANS. Vue de Paris,
bien mouvementé. Le vieux Bruxelles, tous
justes. OEDER, paysagiste d’avenir, moins
heureux cette lois qu’au Salon de Gand. PA-
TERNOSTRE. Cheval emporté, étude savante.
PAULI. Paysagiste gantois d’une belle force
et qui se distingue surtout dans ses dessous
de bois; il s’entend à merveille à faire jouer
sous la feuillée les rayons du soleil. Beau-
coup de goût dans le choix de ses sujets :
pinceau intelligent. PERAIRE. Réputation
supérieure à son talent ; moyenne honorable;
beaucoup de facture. PERMEKE. Site heu-
reusement choisi et rendu ; l’eau pourrait
être plus fluide. Melle PEETERS. Roses trop
massives. Plumot. Tableaux très-gracieux,
d’une touche légère et suave que quelques-
uns trouvent manquer d’énergie. Ce n’est
pas notre avis. Les sujets de M. Plumot,
sans être d’une importance extrême, seront
toujours recherchés à cause d’une cer-
taine élégance de facture et d’une harmo-
nieuse combinaison de tons francs et clairs.
RICHET. La route des artistes, paysage
splendide. Cet artiste nous semble être dans
la véritable voie du paysagiste ; il est pro-
bable que peu de praticiens seront de notre
avis, chacun se croyant dans le vrai et refu-

sant de reconnaître un talent quelconque
chez le voisin. ROBBE. Fleurs beaucoup
trop lavées à mon sens. RlMBOUT. Œuvres
d’avenir comme le paysage de M. RlNQUET.
ROFFIAEN. Nature grande et toujours solen-
nelle ; les paysages de cet artiste ont un ca-
ractère grandiose dans leurs lignes princi-
pales qui frappe, puis viennent les détails
qui intéressent. M. Roffiaen rend admirable-
ment les ciels,soit dans leur profonde pureté,
soit dans les brouillards rampant aux pieds
ou aux sommets des montagnes. Jamais rien
d’indécis dans ses œuvres où la brosse ne
s’impose pas. Mme RONNER. Petits chats dé-
licieux, très vrais, très réussis, la mère sur-
tout dans les Aquarellistes. Chien et chat,
tous deux dans leur rôle, le chien particu-
lièrement. Chère bête ! il ne te manque ab-
solument que la parole et encore, si on t’aga-
çait, pour sûr, tu aboirais M1Ie RONNER.
Pour un début, si je ne me trompe, c’est par-
fait. Nous aurons occasion de reparler de cet
élève d’un excellent maître. Mlle ROOSEN-
BOOM. Roses tremières. Chef-d’œuvre! Je
voudrais bien qu’on me montrât quelque
chose de semblable même chez les anciens.
Si j’osais faire un reproche à cette perle ce
serait d’avoir répandu sur le tout comme une
espèce de vernis assourdissant les tons vifs
et souvent aigus de la rose trémière. Ros-
SEELS. Encore un imitateur très heureux de
Fritz. Mlle L. SCHAMPS. Fleurs, de l’inex-
périence, mais un talent gracieux qui gran-
dira. SCHULTZE ( Cari) , Hambourgeois.
Vaches dans la forêt où l’on rencontre des par-
ties vraiment supérieures. SLUYTS -HORTA.
Vue à Deurne, pinceau fort et intelligent, de
la pâte et du sentiment tout plein. STEVENS
(J.). Des chiens intelligents qui se reposent
et s’ennuient. Bonnes peintures dans ces tons
brun et gris favoris à l’auteur. Je ne sais
pourquoi, mais cela n’intéresse guère. STOB-
BAERTS, STOCQUAERT et STORM VAN
GRAVESENDE, peintures honnêtes sans
grands défauts, sans grands reliefs. Mlle
STROOBANT. Marche résolument et sous la
conduite de son père, à des succès prochains.
Ses Vieilles dunes et sa Lisière ont du nerf et
de l’accent. J’y voudrais moins de raideur.
STROOBANT. Deux vues de Bruges d’une
énergie de facture qui touche à l’excès et trai-
tées avec une grande richesse de détails. Les
deux tableaux de Stroobant semblent être la
suprême expression de son talent. On pourra
faire autrement sans doute, mais fera-t-on
mieux? TSCHARNER. Beaucoup d’effet dans
son Matin d'avril, d’une expression fine et
pittoresque ; un peu de maigreur dans le pin-
ceau. Mme Vande KERKHOVE, l’élève de
son fils mort, a exposé une petite Vue des
environs de Bruges où se revèle la synthèse
du talent de Fritz moins le caractère étrange
que l’enfant mettait dans son œuvre. A ce
propos disons ici que lorsque les temps se-
ront plus propices aux questions d’art on
verra ce qu’a pu produire chez la mère et la
sœur de l’enfant de Bruges le souvanir de sa
trop courte vie et la vue, désormais doulou-
reuse, de ses petits chefs-d’œuvre. VANDER
HECHT. Marais de Rotterdam. A la bonne
heure! nous voici devant une œuvre qui nous
annonce un peintre alors que jusqu’ici nous
n’avions qu’un dessinateur. VANDER VIN.
Chevaux.Toujours les mêmes, corrects, mais
froids. Mme Vande Sande-Backhuysen.
Bien, mais d’une importance secondaire.
Dans ses Fleurs de printemps signalons de
jolies aubépines. VAN EVERDINGEN. Le ma-
 
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