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— 175

DICTIONNAIRE HISTORIQUE

DES

PEINTRES
de l’école flamande

DEPUIS LES TEMPS ANCIENS JUSQU’A NOS JOURS.

Imprimé sur le manuscrit de la troisième édition
du Dictionnaire des Peintres de toutes les écoles.

(Suite).

DOUFFET (Gérard) dit CHEVAERT. 1594-1660.
Liège. Histoire. Portrait.

Elève de Tauler à Liège, puis de Perpète à Dinant
et enfin de Rubens, chez qui il travailla pendant deux
ans. En 1614, après avoir exécuté à Liège quelques
études et quelques portraits qui eurent du succès, il
partit pour l’Italie, résida sept ans à Rome, se rendit
à Naples puis à Venise et revint enfin à Liège en 1623,
non sans aventures souvent désagréables. Travailla
beaucoup à Liège où il termina une carrière entouré
de l’estime et de l’affection de ses concitoyens. Un
grand nombre de ses tableaux ont été dispersés et
détruits. = Portrait d'homme, Munich. — Autre, ib.

— Glorification de St-François d’Assise, ib. —• Inven-
tion de la Ste-Croix. ib. — Visite du pape Nicolas V
au comte Francis, Schleisseim. = Bon dessin; études
profondes du style italien, coloris chaud dans les chairs,
portraits bien compris et bien dessinés, expression
vraie, têtes fines, draperies médiocres, coloris peu
vrai et souvent cru.

DOULX (Adenet Le). * xve siècle.

Travailla en 1468 aux entremets de Bruges.

DOULX (Pierre Le). 1730-1807. Bruges. Miniature.
Fleurs.

Elève de J. Gaeremyn et M. De Visch. Il a laissé
des notices sur les artistes de la Flandre melées de
vérités et d’erreurs. = Papillons, mouches (aquarelle),
Bruges. — Pendant du précédent, ib. — Beau dessin,
coloris vrai.

DOUXFILS (J. B.) * xvme siècle.

Reçu comme étranger dans la gilde de St-Luc de
Bruxelles, en 1744.

DREUX ou DRIEU (Jean). * xve siècle.

Enlumineur de livres en 1439. Il demeurait à Bruges
et enlumina un livre aux Heures d’or pour le duc de
Bourgogne. En 1449-50, on le retrouve attaché à Phi-
lippe leTon avec le titre de valet de chambre et enlu-
mineur du duc. Il est encore cité en 1452 et 1455.

DREYSELERE (François). * 1512. Histoire.

Elève de Goswin Vander Weyde.

DRIESSCHE (Van den). * 1553.

Doyen de la corporation de St-Luc, à Anvers, en 1553,

DRIESSCH E (Jean et Corneille Van der). * xve siècle.

Inscrit dans les registres de la confrérie de St-Luc,
à Bruges, en 1450.

DRIESSE ou DRIESSEN (Van). * xvne siècle.

Elève d’Aubin Vouet ; il travaillait à Paris où il aidait
son maître dans ses grands travaux.

DRINGHEBREE ou DRINGHEBERGE (Bartho-
lomél. ‘ xv° siècle.

Peintre de Bruges, inscrit dans les registres de la
confrérie de St-Luc, en 1450.

DRUEZ (Pierre Jos). * xvm* siècle. Anvers. Pay-
sage.

Elève de l’Académie d’Anvers, en 1794.

DUBAR (Ed.). * 1842. Genre et marine.

Côtes de Flandre.

DUBOIS (Ambroise). 1543-1615. Anvers. Histoire.

On ne connaît pas le nom de son maître; vint à
Paris en 1568, déjà très habile dans son art. Sa répu-
tation s’étant répandue, il fut employé à Fontainebleau
et au Louvre. Peintre ordinaire et valet de chambre
du roi Henri IV. Naturalisé en 1606; forma une école
de peintres à Fontainebleau où il mourut, en 1614,
suivant les registres de la paroisse d’Avon; en 1615,
suivant sa pierre tumulaire. Deux de ses fils, Jean et
Louis, et son neveu Paul furent également employés
au château de Fontainebleau. Il est assez probable
que cette famille flamande, à son arrivée en France,
aura changé son nom de Van den Bossche en celui de
Dubois, traduction française du nom flamand. = His-
toire de Théagène et de Chariclée, Fontainebleau. —
Fragments de l’histoire de Tancrède et Clorinde, ib.

— Chariclée subissant l’épreuve du feu, Paris. =■ Belle
ordonnance, grand style.

DUBOIS (Corneille!, frère d’Edouard. * 1647- An-
vers. Paysage.

Détail» inconnus = Vue d’une contrée monta-
gneuse, Berlin = Il s’attacha à imiter J. Ruysdael.

DUBOIS (Edouard), frère de Corneille. 1622 (?)-
1699 (?). Anvers. Portrait et paysage.

Visita l’Italie où il fut au service de Charles-Emma-
nuel, duc de Savoie. Il séjourna à Londres sous Char-

les II, où il mourut. Un Edouard Dubois fut reçu dans
la gilde de Haarlem en 1648; le même nom se trouve
cité dans le Journal de Voyage de Van de Vinne. On
ignore s’il y a identité entre ces Edouard.

DUBOIS (Domin.-Franc.). 1800-1840. Bruges. His-
toire. etc.

Elève de Ducq, à Bruges, de M. Van Brée, à An-
vers, et de Gros, à Paris. Directeur de l’école de des-
sin à Bois-le-Duc. = Remise du drapeau aux archers
de Bois-le-Duc, par le prince d’Orange, Bois-le-Duc.

DUBOIS (Eustache). * xvie siècle. Flandre. Hist.

Etabli en France où il fut chargé, sous François Ir,
de grands travaux d’ornementation pour la réception
de Charles-Quint à Fontainebleau.

DUBURCK (J.) * 1843 Genre.

DUCAJU (Dominique) 1802 (?) 1867. Melsele. Minia-
ture.

Elève d’Autissier après avoir reçu sa première édu-
cation à Termonde berceau de sa famille. Lauréat de
plusieurs concours. Mort à Bruxelles. = Portrait de
Marie-Thérèse Termonde— St-Jean l’évangéliste, ib.

DUCAJU (Joseph) * 1866 Histoire.

Le miracle des roses. = Egalement sculpteur.

DUCORRON (J) 1770-1848. Ath. Paysage.

Elève d’Ommeganck. Il ne commença à peindre
qu’à l’âge de 32 ans. Fondateur et directeur de l’Aca-
démie, à Ath. =Tableaux, Haarlem. — Vue prise aux
environs d’Irchouvelz (Hainaut), Bruxelles.

DUCORRON, fils. * 1846. Paysage.

Environs de Laroche. — Environs d’Ath.

DUCQ (Joseph-François). 1762-1829. Ledeghem
(Flandre occidentale). Histoire, allégories, etc.

Elève de l’Académie de Bruges et du peintre Suvée,
à Paris. Visita l'Italie ; professeur à l’Académie de
Bruges, peintre du roi des Pays-Bas, membre de l’In-
stitut et de l’Académie, à Anvers. Mort à Bruges.

M. Kramm cite, d’après Fiorillo, un R. Duc, né à Le-
deghem, près de Courtrai, peignant l’histoire et vivant
à la fin du xvme siècle. Cet artiste n’est autre que Jos.
Fr. Ducq. Plusieurs de ses compositions sont gravées
dans les Annales du Musée de Paris, tomes IX et X.
= Vénus sortant des eaux, Bruxelles. — Portrait en
buste de Guillaume Ier, roi des Pays-Bas, Bruges
(Acad.). — Portrait d’un professeur de l’Académie, ib.

— Scipion revoyant son fils qu’il croyait mort, ib.
(esquisse). = Composition riche et agréable, dessin
correct.

DUINEN (Jean-Baptiste Van). 1620. Anvers. Por-
trait, etc.

Détails inconnus. = Il peignit à la détrempe, avec
beaucoup d’esprit, de petits portraits et d'autres sujets.

DUJARDIN (Edouard). 1817. Anvers. Histoire.

Elève de G.Wappers. = La Mort d’Abel (triptyque).

— Albert et Isabelle visitant Rubens.

DUMORTIER (Félix). * 1852. Histoire.

Marie Stuart la veille de son supplice.

DUMORTIER (Prosper). * 1860. Portrait et genre.

DUPLESSIS. * 1708. Portrait.

Un document de 1771 cite un Duplessis, peintre
d’histoire renommé venu de France, et reçu en 1717,
comme étranger dans la corporation de St-Luc, à
Bruxelles. Nous ignorons s’il s’agit de l’auteur du por-
trait cité ici. = Portrait du duc Jean de Brabant, Lou-
vain.

DUPONT. 1660-1712. Bruxelles. Paysage et archi-
tecture.

Détails inconnus.

DURET (Daniel). * xvie siècle.

Peintre du duc Philippe le Bon en 1448-49.

DUVENEDE (Marc Van). 1674-1730. Bruges. His-
toire.

Elève de J. B. Herregouts. Admis comme maître
dans la corporation des peintres, en 1700. A son. re-
tour d’Italie, il fut accablé d’ouvrage ; malheureuse-
ment il épousa une femme dont le commerce l’enrichit,
mais l’éloigna en même temps de ses travaux. Un des
fondateurs de l’Académie de dessin, peinture et archi-
tecture, à Bruges, en 1717. = Imita C. Maratti ; bon
dessin, manière large et facile.

DUYTS (Jean De). 1628-1676-77. Anvers. Histoire,
figures nues, portrait.

Reçu franc-maître de St-Luc, à Anvers, en 1647-48.
J. C. descendu de la croix et pleuré par la Vierge,
Ste-Marie Madeleine et S*-Jean, Wommelghem, près
d’Anvers. = Pinceau agréable et moelleux.

DYCK, DYCKE ou DYKE (Van). Un grand nombre
d’individus de ce nom ont été artistes à Anvers ; en
voici une simple nomenclature ; ceux qui se sont dis-
tingués sont désignés dans des articles séparés : Pierre
Van Dyke, franc-maître en 1497—Antoine Van Dyke,
élève de Jean Van Cleef, en 1546. — Pierre Van Dycke,
élève chez Gérard Geendrinck, en 1552. —- Antoine
Van Dycke, franc-maître en 1556. — Pierre Van Dyck,
élève de Jacques von Ceulen, en 1622. —■ Gaspard Van
Dyck, élève chez André; Van Eerdtvelt, en 1625. •—
Daniel Van Dyck, élève de Tobie Verhaeght, en 1632 ;
franc-maître, en 1634. —- André Van Dyck, franc-maî-
tre, en 1634. — Jean-Charles Van Dyck, élève de Jean-

rasme Quellyn, en 1668. — Jean Van Dyck, peintre
n miniature, franc-maitre en 1690 — Jacques Van
Dyck, fils de maître, peintre en miniature, reçu en
1695,

(A suivre). Ad. Sirbt.

Note. Le prochain numéro donnera la notice sur
DYCK (Antoine Van). Comme elle ne saurait se ren-
fermer dans l’espace qui nous reste sur cette page,
nous allons le remplir par quelques réponses aux
demandes qui nous sont adressées de divers côtés au
sujet de notre Dictionnaire.

On voudrait nous engager à publier toutes les écoles
comme nous publions l’école flamande. C’est impos-
sible. Il faudrait pour cela dix-huit ans ! Si nous avons
publié l’école flamande, c’est à titre de spécimen pour
notre Dictionnaire complet, lequel se composera de
4 vol. in-8 de 600 p. chacun à deux colonnes et sera
publié, espérons-nous, vers la fin de l’année prochaine.

Comme nous l’avons déjà dit, la troisième et nou-
velle édition inédite annihile absolument les deux
éditions antérieures. Nous insistons sur cette obser-
vation auprès des personnes qui nous ont écrit au
sujet de la seconde édition.

Cette troisième édition renfermera un millier de
monogrammes.

Nous ne pouvons comprendre dans l’école flamande,
que nous publions en ce moment, les notices sur tous
les artistes vivants à l’heure qu’il est. Nous nous
sommes arrêtés aux environs de 1850. Aller au-delà
serait dépasser notre cadre ; il faudrait l’agrandir dans
des proportions telles que notre livre deviendrait en-
combrant et perdrait sa signification. Les maîtres
d'école ou ceux qui ont une réputation, feront excep-
tion à la règle d’exclusion établie par nous. Un diction-
naire des artistes contemporains dans le genre du livre
de Vapereau pourra atteindre le but que nos honora-
bles correspondants veulent atteindre. Nous y son-
geons.

Nous ne voulons point donner tous les prix des
tableaux vendus depuis vingt à vingt-cinq ans, ainsi
que nous le demandent plusieurs amateurs. Ce serait
les tromper. En effet c’est depuis une trentaine d’an-
nées qu’il s’est introduit dans le commerce des ta-
bleaux, des combinaisons tout au moins répréhensi-
bles, ayant pour objet d’élever le prix des tableaux à
des hauteurs exagérées et factices et d’égarer ainsi le
public. Il y a eu, dans ce sens, des faits tellement
graves qu’ils soulèveraient la conscience publique s’il
était possible de les affirmer avec preuves à l’appui.
Ce genre d’opérations s’est fait avec une adresse per-
fide et, tout en connaissant parfaitement le jeu auquel
nous faisons allusion, on n’a jamais pu prendre les
opérateurs sur le fait Quelques procès cependant,
rendus publics par les journaux, ont jeté un peu de
lumière sur ces tripotages. Nous le répétons donc,
nous n’avons jamais employé pour donner l’estimation,
des tableaux, que les ventes marquées au coin de la
plus parfaite loyauté, ne voulant pas contribuer à
égarer et à exalter les amateurs par des prix établis en
vue de coupables spéculations.

Errata. Page 151. Supprimez :

Dale (Simon van) * 1519. Peintre sur verre.

Il fait double emploi avec la notice précédente.

Page 159. Au lieu de De Loose (Edouard) lisez
Delvaux (Edouard).
 
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