DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1713
DOI Artikel:No. 142
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)
io Recueil des Machines
s—^ qu*il faut y employer une puisTance proportionnée à toutesf
1713. ces résistances.
N°. 142. 2°. Lorsque le traineau avance, il faut des ouvriers
--pour prendre les rouleaux de derriere & les porter de-
vant.
3°. II faut encore observer que les rouleaux soient tou-
jours paralleles entre eux, & ne se touchent pas sous le
traîneau, autrement ils féroient un frottement les uns
contre les autres,&ne rouleroient que très-difficilement;
ou s’ils étoient obliques, le fardeau iroit à droite ou à gau-
che, & seroit endanger de tomber.
Fig. VII. Lansle traîneau que M. d’Hermand a imaginé, ces in-
ôc VIII. convéniens sont supprimés. Ce traîneau est composé de
deux chaslis posés sun sur i’autre & paraileles entre eux.
Ces chaslis sont solidement liés & maintenus dans cette si-
tuation j par le moyen de plusieurs petits montans emmor-
taisés dans les longs côtés de ces chassis , de maniere que
le chassis supérieur esi; éievé d’une certaine quantité au-
dessus du chassis inférieur. Les traverses de ce dernier qui
vont suivant la largeur du traîneau , sont autant de cylin-
dres fixés aux deux longs côtés : quant au chassis supé-
rieur sur lequel on met le fardeau, il est lié par des traver-
ses quarrées revêtues d’un plancher. Dans l’intervalle que
les chassis laissent entre eux, passe un chapelet de rouleaux
Fig. VIII. VXYZ liés ensemble par leurs extrêmités, comme il a
été dit dans la quatrieme figure, c’est-à-dire, par des cha-
pes qui leur permettent de tourner librement sur leurs
pivots : de sorte qu’en tirant le traîneau ce chapelet cir-
cule autour du chassis insérieur , sur les cylindres qui ser-
vent de traverses à ce chassis.
II esl évident que par le grand nombre de rouleaux
empîoyés à ce traîneau , le fardeau se trouve bien parta-
gé , & chacun n’en porte qu’uneiort petite quantité. Ce
chapelet ne fait point d’effort sensible, il n’a que le poids
des chapes & des boulons à soutenir, ôt son effort n’est
io Recueil des Machines
s—^ qu*il faut y employer une puisTance proportionnée à toutesf
1713. ces résistances.
N°. 142. 2°. Lorsque le traineau avance, il faut des ouvriers
--pour prendre les rouleaux de derriere & les porter de-
vant.
3°. II faut encore observer que les rouleaux soient tou-
jours paralleles entre eux, & ne se touchent pas sous le
traîneau, autrement ils féroient un frottement les uns
contre les autres,&ne rouleroient que très-difficilement;
ou s’ils étoient obliques, le fardeau iroit à droite ou à gau-
che, & seroit endanger de tomber.
Fig. VII. Lansle traîneau que M. d’Hermand a imaginé, ces in-
ôc VIII. convéniens sont supprimés. Ce traîneau est composé de
deux chaslis posés sun sur i’autre & paraileles entre eux.
Ces chaslis sont solidement liés & maintenus dans cette si-
tuation j par le moyen de plusieurs petits montans emmor-
taisés dans les longs côtés de ces chassis , de maniere que
le chassis supérieur esi; éievé d’une certaine quantité au-
dessus du chassis inférieur. Les traverses de ce dernier qui
vont suivant la largeur du traîneau , sont autant de cylin-
dres fixés aux deux longs côtés : quant au chassis supé-
rieur sur lequel on met le fardeau, il est lié par des traver-
ses quarrées revêtues d’un plancher. Dans l’intervalle que
les chassis laissent entre eux, passe un chapelet de rouleaux
Fig. VIII. VXYZ liés ensemble par leurs extrêmités, comme il a
été dit dans la quatrieme figure, c’est-à-dire, par des cha-
pes qui leur permettent de tourner librement sur leurs
pivots : de sorte qu’en tirant le traîneau ce chapelet cir-
cule autour du chassis insérieur , sur les cylindres qui ser-
vent de traverses à ce chassis.
II esl évident que par le grand nombre de rouleaux
empîoyés à ce traîneau , le fardeau se trouve bien parta-
gé , & chacun n’en porte qu’uneiort petite quantité. Ce
chapelet ne fait point d’effort sensible, il n’a que le poids
des chapes & des boulons à soutenir, ôt son effort n’est