DOI issue:
Recueil des Machines Année 1719
DOI article:No. 210
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30636#0355
ip8 R ECUEIL DES MaCHINES
- celasoulagera beaucoup les limonniers dansles descentes;
171p. car dans ces endroits Ja pente ôc l’enrouage des roues
N°.2io. tendent à charger à dos les limonniers, ôt cet incident
---— est souvent cause que ces chevaux ne peuvent relever
leur train de derriere lorsqu’iis sont baissés à un certain
degré.
Le corps d’une charrette faite sur ce principe peut être
beaucoup plus large que Jes autres , parce que les rouesne
ballottant plus, ne peuvent en penchant toucher le corps
de la charrette ; ii ne sera plus besoin de douze à quinze
pouces de jeu entre le corps de la charrette ôc Jes rays des
roues comme dans les voitures ordinaires. La voiture étant
/plus large elle sera moins longue, ôc par là il ne faudra
plus des limons si gros ôc si pesants, Ôc l’on aura plus de
facilité à Ja charger.
Voiciles avantages du chariot sur la charrette, sup-
posant qu’ils portent l’un ôc sautre la même charge, ce
que i’on pourra facilement comparer à rinspedtion de la
figure II, qui est le profil du chariot avec le profil de la
charrette ordinaire F G.
La charge du chariot est partagée en deux parties ,
l’une porte sur le train d’avant, Ôc l’autre sur ie train d’ar-
riere : la charge ainsi partagée, voici quelques avantages
qui en résultent.
io. Les chemins en sont moins rompus par la pesan-
teur du fardeau, l’expérience nous apprenant que les ef-
forts qui agiflent séparément font moins d’eifet quelorf-
qu’ils sont réunis.
20. La voiture en est plus aisée à tirer, tant sur le
pavé que sur la terre ; car lorsqu’un train descendra une
hauteur ii aidera l’autre train qui en montera un autre;
ôc dans les terres ôc les sabies, les roues y descendront
moins.
3°. Une roue d’une voiture ordinaire étant sur un pavd
un peu inciiné, y reste sans glisser, si elle n’est chargée que
- celasoulagera beaucoup les limonniers dansles descentes;
171p. car dans ces endroits Ja pente ôc l’enrouage des roues
N°.2io. tendent à charger à dos les limonniers, ôt cet incident
---— est souvent cause que ces chevaux ne peuvent relever
leur train de derriere lorsqu’iis sont baissés à un certain
degré.
Le corps d’une charrette faite sur ce principe peut être
beaucoup plus large que Jes autres , parce que les rouesne
ballottant plus, ne peuvent en penchant toucher le corps
de la charrette ; ii ne sera plus besoin de douze à quinze
pouces de jeu entre le corps de la charrette ôc Jes rays des
roues comme dans les voitures ordinaires. La voiture étant
/plus large elle sera moins longue, ôc par là il ne faudra
plus des limons si gros ôc si pesants, Ôc l’on aura plus de
facilité à Ja charger.
Voiciles avantages du chariot sur la charrette, sup-
posant qu’ils portent l’un ôc sautre la même charge, ce
que i’on pourra facilement comparer à rinspedtion de la
figure II, qui est le profil du chariot avec le profil de la
charrette ordinaire F G.
La charge du chariot est partagée en deux parties ,
l’une porte sur le train d’avant, Ôc l’autre sur ie train d’ar-
riere : la charge ainsi partagée, voici quelques avantages
qui en résultent.
io. Les chemins en sont moins rompus par la pesan-
teur du fardeau, l’expérience nous apprenant que les ef-
forts qui agiflent séparément font moins d’eifet quelorf-
qu’ils sont réunis.
20. La voiture en est plus aisée à tirer, tant sur le
pavé que sur la terre ; car lorsqu’un train descendra une
hauteur ii aidera l’autre train qui en montera un autre;
ôc dans les terres ôc les sabies, les roues y descendront
moins.
3°. Une roue d’une voiture ordinaire étant sur un pavd
un peu inciiné, y reste sans glisser, si elle n’est chargée que