LE CULLE DES SAINTS SÉBASTIEN,
LAURENT, HIPPOLYTE, etc.
AUX Ve ET VP SIÈCLES, DANS LES PROVINCES AFRICAINES
Dès le IVe siècle, l’usage de l’église fut de déposer, sous
les autels où Fon offrait le divin sacrifice, dans les basiliques
cornine dans les cbapelles, des reliqnes de martyrs ou des sou-
venirs —- memoriae —- sanctifiés par le contact avec leurs tom-
beaux. La dévotion dii clergé et dii peuple fide le se porta natn-
rellement vers les saints qui étaient le plus célèbres, à quelque
pays qu’ils appartinssent. Nous en avons la preuve, en Afrique,
dans les monuments qui ne cessent de reparaìtre à la lumière
du jour. Une inscription, tracée, d’ordinaire, en creux ou en
relief, sur une plaque de pierre, rappelait la date et les cir-
constances de la déposition des reliques.
Tout récemment trois nouveaux textes fort intéressants ont
été ainsi retrouvés. Le plus ancien, qui est de Pan 474, vient
des confins de la Maurétaine orientale et concerne les saints Lau-
rent et Hippolyte de Rome, Euphémie de Chalcédoine et Ménas
d’Alexandrie. Le second, que est de Pan 524, provient de l’A-
frique propre et concerne saint Ménas d’Alexandrie et saint Sé-
bastien de Rome. Le derider, qui est de Pan 579, vient de la
Numidie meridionale et concerne les saints Julien, Laurent,
Pélix et Pasteur.
Le texte de Pan 474 confirme un point d’histoire, à savoir,
que le roi vandale Genséric, à la prióre de Pempereur de Cons-
tantinople, rendit un peu de liberté aux catboliques de ses Etats.
LAURENT, HIPPOLYTE, etc.
AUX Ve ET VP SIÈCLES, DANS LES PROVINCES AFRICAINES
Dès le IVe siècle, l’usage de l’église fut de déposer, sous
les autels où Fon offrait le divin sacrifice, dans les basiliques
cornine dans les cbapelles, des reliqnes de martyrs ou des sou-
venirs —- memoriae —- sanctifiés par le contact avec leurs tom-
beaux. La dévotion dii clergé et dii peuple fide le se porta natn-
rellement vers les saints qui étaient le plus célèbres, à quelque
pays qu’ils appartinssent. Nous en avons la preuve, en Afrique,
dans les monuments qui ne cessent de reparaìtre à la lumière
du jour. Une inscription, tracée, d’ordinaire, en creux ou en
relief, sur une plaque de pierre, rappelait la date et les cir-
constances de la déposition des reliques.
Tout récemment trois nouveaux textes fort intéressants ont
été ainsi retrouvés. Le plus ancien, qui est de Pan 474, vient
des confins de la Maurétaine orientale et concerne les saints Lau-
rent et Hippolyte de Rome, Euphémie de Chalcédoine et Ménas
d’Alexandrie. Le second, que est de Pan 524, provient de l’A-
frique propre et concerne saint Ménas d’Alexandrie et saint Sé-
bastien de Rome. Le derider, qui est de Pan 579, vient de la
Numidie meridionale et concerne les saints Julien, Laurent,
Pélix et Pasteur.
Le texte de Pan 474 confirme un point d’histoire, à savoir,
que le roi vandale Genséric, à la prióre de Pempereur de Cons-
tantinople, rendit un peu de liberté aux catboliques de ses Etats.