Nuovo bullettino di archeologia cristiana: ufficiale per i resoconti della Commissione di Archeologia Sacra sugli Scavi e su le Scoperte nelle Catacombe Romane (8.1902)

LE CULLE DE SAINT ETIENNE
EN AFRIQUE ET A ROME

Tout le monde romain était encore sous Timpression du coup
terrible porté à Rome par Alaric en 410. Les plus illustres
chrétieiis de la ville avaient cherché un asile en Afrique et en
Palestine auprès de saint Angustili et saint Jéróme. Détacliés
par le malheur des vanités de ce monde, ils se donnaient aux
exercices de la vie religieuse. D’autre part, saint Augustin et
ses amis sont en correspondance suivie avec les solitaires de
la Judée. Leurs lettres sont portées par des clercs ou par des
gens de lenrs nobles liótes.

C’est ainsi qu’en 415 le prètre espagnol Orose recut de saint
Augustin line mission polir saint Jéróme, et qu’il se trouva
présent à Tinvention du corps de saint Etienne. Il revenait avec
des reliques du saint martyr, que lui avaient données les prétres
Avit et Lucien, et il se proposait d’aller droit en Espagne. Il
dut s’arrèter à Mahon, dans les ìles Baléares, parce que les
Barbares avaient envabi sa patrie. Durant ce séjour forcé, 450
Juifs de Malion se convertirent à la foi chrétienne par les mé-
rites du saint diacre et protomartyr. Les détails de ces évé-
nements nous sont donnés dans les lettres des prétres Lucien et
Avit et de l’Evéque Sevère de Malion.

Ne pouvant passer en Espagne, Orose se rendit à Carthage
polir y remplir sa mission, et il y porta les précieuses re-
liques, qui consistaient en quelques débris d’ossements et en
un peli de poussièrc du tombeau, exiguus pulvis, ainsi que
s’exprime saint Augustin. Nous savons qu’il donna de ces re-
liques à l’Eglise d’Usalìs, dont Evode, grand ami d’Augustin,

NUOVO BULL. D'ARCH. CRIST.

ottavo.

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