AVERTISSEMENT.
1110 US ne nous excuserons pas sur ïe délai que nous avons
mis dans la publication de ce sécond volume. Si nous regrettons
même quelque chose , c’ell de n’avoir pas employé plus de
temps encore à donner à notre Ouvrage tout l’intérêt dont il
étoit susceptible aux yeux des Gens de Lettres, des Artistes ,
des Amateurs, & à le rendre digne du Prince auguste sous
les auspices duquel il a été entrepris. Nous aurions pu néanmoins
alléguer, pour notre justisication , les soins qu’exige un Ouvrage
de cette nature : nous aurions pu faire observer aussi que l’Artifle
habile chargé de l’exécution des dessins & des gravures, n’a voulu
confier aucune partie de son travail à des mains étrangères.
Quant à notre travail particulier, nous ne craignons pas de
dire qu’il présentoit réellement d’autant plus de difficultés , qu’au
premier coup-d’œil & sous certains rapports il paroissoit plus
facile. Notre objet étant de décrire chacune des pierres que
nous faisions graver , d’en expliquer le sujet & de faire connoître
sa valeur relativement à l’Art, que nous refioit - il à dire sur
celles qui n’offrent que des portraits de personnages aussi connus
que ïe sont en général les Empereurs & les Impératrices ? Nous
avons cependant cru que nous ne pouvions nous dispenser de
donner quelquefois un précis de leur hifioire, ou de tracer ra-
pidement leur caradère. C’est alors kque nous avons senti la
difficulté de traiter des sujets déjà connus (i). Nous avons du-
(i) Res ardua, vetustis novitatem dare, novis auâoritatem , obsbletis nitorem, obs-
curis lucem , fastiditis gratiam , dubiis fidem , omnibus vero naturam, & naturæ suæ
er nia. Plïn.
Tome IL
1110 US ne nous excuserons pas sur ïe délai que nous avons
mis dans la publication de ce sécond volume. Si nous regrettons
même quelque chose , c’ell de n’avoir pas employé plus de
temps encore à donner à notre Ouvrage tout l’intérêt dont il
étoit susceptible aux yeux des Gens de Lettres, des Artistes ,
des Amateurs, & à le rendre digne du Prince auguste sous
les auspices duquel il a été entrepris. Nous aurions pu néanmoins
alléguer, pour notre justisication , les soins qu’exige un Ouvrage
de cette nature : nous aurions pu faire observer aussi que l’Artifle
habile chargé de l’exécution des dessins & des gravures, n’a voulu
confier aucune partie de son travail à des mains étrangères.
Quant à notre travail particulier, nous ne craignons pas de
dire qu’il présentoit réellement d’autant plus de difficultés , qu’au
premier coup-d’œil & sous certains rapports il paroissoit plus
facile. Notre objet étant de décrire chacune des pierres que
nous faisions graver , d’en expliquer le sujet & de faire connoître
sa valeur relativement à l’Art, que nous refioit - il à dire sur
celles qui n’offrent que des portraits de personnages aussi connus
que ïe sont en général les Empereurs & les Impératrices ? Nous
avons cependant cru que nous ne pouvions nous dispenser de
donner quelquefois un précis de leur hifioire, ou de tracer ra-
pidement leur caradère. C’est alors kque nous avons senti la
difficulté de traiter des sujets déjà connus (i). Nous avons du-
(i) Res ardua, vetustis novitatem dare, novis auâoritatem , obsbletis nitorem, obs-
curis lucem , fastiditis gratiam , dubiis fidem , omnibus vero naturam, & naturæ suæ
er nia. Plïn.
Tome IL