ES PIERRES GRAVÉES.
197
ENFANT
CULTIVANT UN ARBUSTE.
Agate-Onyx.
Dans l’anéantissement presque total où se trouve la gravure
en pierres fines, ce bel art cultivé avec tant de succès par les
Anciens, il est du moins consolant pour nous de pouvoir compter
parmi le petit nombre d’Artifles qui s’en occupent encore , un.
François dont le nom sera cité avec honneur après les noms fa-
meux des Pyrgotèles, des Solons & des Dioscorides. C’est allez
déligner M. Guay : c’est cet Artisie esiimable qui a gravé le joli
Camée qui termine ce volume & notre ouvrage. Elevé d’abord à
Marseille , sa patrie , dans une profeslion assez étrangère à l’art
dans lequel il se distingua depuis , M. Guay vint ensuite à Paris
où il se sentit comme inspiré à la vue des pierres gravées de M. Cro-
zat, & où des circonstances heureuses développèrent son talent.
Nous nous faisons un devoir de renvoyer nos Lecteurs à l’éloge
qu’en a fait un Amateur qui savoit mieux que personne apprécier
son mérite (1); mais quand cet éloge ne seroit pas connu , nous
croyons qu’il sussiroit, Sc pour prouver la difficulté de graver suries
pierres fines, & pour la gloire de l’Artisie dont nous parlons, de
publier le procédé qu’il employa en gravant sur une Agate-Sardonyx
d’une grande beauté le portrait du feu Roi.
Ce fut en 1753 que M. Guay termina cet ouvrage, le plus
important, peut-être, qui soit sorti de ses mains, & dans lequel
il a si bien réussi à faire valoir tous les accidens de la pierre dont
les couches étoient de différentes couleurs. Une couche blan-
che qui se trouvoit dans l’intérieur de l’Agate lui a servi pour
les chairs , tandis qu’une couche de la plus belle Sardoine, &
(1) M. Mariette.
Tome IL
C c c
197
ENFANT
CULTIVANT UN ARBUSTE.
Agate-Onyx.
Dans l’anéantissement presque total où se trouve la gravure
en pierres fines, ce bel art cultivé avec tant de succès par les
Anciens, il est du moins consolant pour nous de pouvoir compter
parmi le petit nombre d’Artifles qui s’en occupent encore , un.
François dont le nom sera cité avec honneur après les noms fa-
meux des Pyrgotèles, des Solons & des Dioscorides. C’est allez
déligner M. Guay : c’est cet Artisie esiimable qui a gravé le joli
Camée qui termine ce volume & notre ouvrage. Elevé d’abord à
Marseille , sa patrie , dans une profeslion assez étrangère à l’art
dans lequel il se distingua depuis , M. Guay vint ensuite à Paris
où il se sentit comme inspiré à la vue des pierres gravées de M. Cro-
zat, & où des circonstances heureuses développèrent son talent.
Nous nous faisons un devoir de renvoyer nos Lecteurs à l’éloge
qu’en a fait un Amateur qui savoit mieux que personne apprécier
son mérite (1); mais quand cet éloge ne seroit pas connu , nous
croyons qu’il sussiroit, Sc pour prouver la difficulté de graver suries
pierres fines, & pour la gloire de l’Artisie dont nous parlons, de
publier le procédé qu’il employa en gravant sur une Agate-Sardonyx
d’une grande beauté le portrait du feu Roi.
Ce fut en 1753 que M. Guay termina cet ouvrage, le plus
important, peut-être, qui soit sorti de ses mains, & dans lequel
il a si bien réussi à faire valoir tous les accidens de la pierre dont
les couches étoient de différentes couleurs. Une couche blan-
che qui se trouvoit dans l’intérieur de l’Agate lui a servi pour
les chairs , tandis qu’une couche de la plus belle Sardoine, &
(1) M. Mariette.
Tome IL
C c c