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Revue égyptologique — 3.1883

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Nr. 3
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Revillout, Eugène; Revillout, Victor: Comptes du Sérapéum
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https://doi.org/10.11588/diglit.10047#0183

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Comptes du Sérapéum.

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papyrus S de Leyde rend cette transformation très facile à comprendre. En effet la somme
de 2180 drachmes avait été versée en deux fois : d'abord 1000 drachmes le 22 Phaménoth,
puis 1180 le 5 Pharmouthi. Le premier nombre se rapporte donc à un versement isolé, et
celui qui le remplace à la masse de la somme versée directement, considérée en bloc.

Notons encore que la lettre n de la cinquième colonne a perdu ses jambages et une
partie de son plateau, enlevés ainsi qu'une partie du signe o reste, par une écaillure du
papyrus. Mais la lecture de cette lettre-chiffre n'est pas douteuse, car la différence entre,
d'une part, le nombre auquel elle appartient, nombre représentant le produit de l'addition
des diverses recettes et, d'une autre part, le nombre porté à la fin de l'autre colonne et figu-
rant le total des dépenses, est exactement de 1370 ÂTO. La balance à la date du 1er Pachons
accusait bien ce reliquat de 1370 drachmes, ainsi que le montre le calcul suivant qui forme
la troisième colonne.

AnOAAUNIU!
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APMAEI nAAIN
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rurxn ^ uàto

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v (à) b p n

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A Apollonius : drachmes (1000) 2180

à Armais : drachmes 600

à Armais de nouveau : drachmes 400

prix d'un othonion : drachmes 500

cela fait drachmes 3080 : reste dr. 1370

le premier Pachons.

Tel est le papyrus du Louvre qui contient le compte dressé par Ptolémée, fils de Grlau-
cias. Voyons maintenant ce même compte, dressé par son frère Apollonius. Il constitue la
première colonne du papyrus S de Leyde publié par M. Leemans avec un facsimile partiel
comprenant seulement les cinq premières lignes. Ces cinq lignes représentent l'actif, elles
correspondent donc à la colonne du papyrus du Louvre que nous venons d'examiner en dernier
lieu. Apollonius n'avait pas les mêmes raisons que Ptolémée pour distinguer ce qui lui avait
été versé directement par celui-ci ou indirectement par l'intermédiaire d'Armais. Il savait bien
avoir touché le tout. Ce qui lui importait, au contraire, c'était de marquer exactement les
dates pour établir qu'il en avait pris note et n'avait dû rien oublier. La publication de
M. Leemans porte une erreur sur le total; mais il est facile de se rendre compte par l'examen
du facsimile que cette erreur n'est probablement pas le fait d'Apollonius. Ce doit être une
caillure du papyrus qui a transformé en Y un X en lui faisant perdre la moitié d'une de ses
branches. M. Leemams a d'ailleurs indiqué dans une note cette restitution comme forcée
d'après le calcul.

Nous allons donner d'abord séparément les cinq premières lignes, car le calcul en forme
un tout complet, embrassant les recettes provenues de Ptolémée. Puis nous passerons aux
neuf dernières, relatives aux dépenses, et pour lesquelles nous n'avons pas de fac-similé.

L KB CDAMEN06 KA

AFIEXU) IIAPA riTOAEMAO(sic) Vk

<t>APMOVei Ê IrÂPn . TH^ ÎB UX

KAI TEIMHN OGUNIOY V 4> TH^ KÊ UY

r v r xn

Au 22, Phaménoth le 24
je reçois de Ptolémée : drachmes 1000
Pharmouthi le 5 : dr. 1180; le 12 : dr. G00
et le prix d'un othonion : dr. 500; le 25 dr. 400
cela fait drachmes 3680

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