UN TRIPTYQUE DE ROGER DE UA PASTURE
AU MUSÉE DU LOUVRE
de rnière acquisition
du département des
peintures mérite d’être
célébrée avec une par-
ticulière joie, comme
un événement notable
autant que glorieux,
qui comptera dans
l’histoire du Louvre.
Ce n’est pas seulement
d’un chef-d’œuvre de
plus que nos collec-
tions nationales vien-
nent de s’enrichir.
Dans la série des Pri-
mitifs flamands, groupe restreint, mais composé de pièces infiniment
précieuses, une lacune importante est du coup magnifiquement com-
blée. Du grand artiste habituellement dénommé Roger van der
Weyden, d’après la version flamande de son nom, et qu’il convien-
drait d’appeler plutôt, conformément à son origine wallonne et à
l’orthographe patronymique exacte, Roger, ou (par un diminutif alors
fréquent) Rogelet de la Pasture1, le Louvre ne possédait jusqu’ici
absolument aucun spécimen. S’il en eut autrefois l’illusion, c’est sur
de vaines apparences, qui sont universellement reconnues erronées.
Pc rsonne n’admet plus aujourd’hui des attributions anciennes,
émises à la légère et trop longtemps maintenues dans des catalogues
1. Divers articles de la revue Wallonia, dus notamment à M. Adolphe Hoc-
quet, archiviste de la ville de Tournai (mai 1912 et avril 1913), ont mis la question
définitivement à jour.
— 4' PÉRIODE.
X.
34
AU MUSÉE DU LOUVRE
de rnière acquisition
du département des
peintures mérite d’être
célébrée avec une par-
ticulière joie, comme
un événement notable
autant que glorieux,
qui comptera dans
l’histoire du Louvre.
Ce n’est pas seulement
d’un chef-d’œuvre de
plus que nos collec-
tions nationales vien-
nent de s’enrichir.
Dans la série des Pri-
mitifs flamands, groupe restreint, mais composé de pièces infiniment
précieuses, une lacune importante est du coup magnifiquement com-
blée. Du grand artiste habituellement dénommé Roger van der
Weyden, d’après la version flamande de son nom, et qu’il convien-
drait d’appeler plutôt, conformément à son origine wallonne et à
l’orthographe patronymique exacte, Roger, ou (par un diminutif alors
fréquent) Rogelet de la Pasture1, le Louvre ne possédait jusqu’ici
absolument aucun spécimen. S’il en eut autrefois l’illusion, c’est sur
de vaines apparences, qui sont universellement reconnues erronées.
Pc rsonne n’admet plus aujourd’hui des attributions anciennes,
émises à la légère et trop longtemps maintenues dans des catalogues
1. Divers articles de la revue Wallonia, dus notamment à M. Adolphe Hoc-
quet, archiviste de la ville de Tournai (mai 1912 et avril 1913), ont mis la question
définitivement à jour.
— 4' PÉRIODE.
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