Cliché J. E. Iiulloz.
SAINT GEORGES TUANT LE DRAGON, PAR PAOLO UCCELLO
(Musée Jacquemart-André, Paris.)
LA PEINTURE AU MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ
(premier article)
LES PEINTRES DE LA RENAISSANCE
(XVe ET XVIe SIÈCLES)
Le Musée Jacquemart-André va ouvrir ses portes dans l’hôtel
même du boulevard Haussmann où il fut formé et installé
par M. et Mrae Edouard André. Par le nombre, la variété,
la qualité des objets dont il se compose, c’est, depuis la dona-
tion du château de Chantilly et du Musée Condé par le duc
d’Aumale, le legs d’œuvres d’art le plus magnifique qu’un patrio-
tisme éclairé ait pu faire à notre pays pour le plaisir et l’instruc-
tion de tous ceux qui aiment, étudient, pratiquent ou protègent les
arts. Commencée par M. Edouard André vers 1860, à l’époque où
les Expositions Universelles de 1851 à Londres et de Paris en 1855
avaient déterminé, dans toute l’Europe, un réveil ardent de l’intel-
ligence et de la curiosité esthétiques, cette collection fut, après sa
mort prématurée, en 1894, considérablement augmentée par l’artiste
de talent à laquelle ce galant homme avait donné son nom en
1. Les manuscrits à peintures de cette collection ont déjà fait l’objet d’une
savante étude de M. le comte Paul Durrieu, publiée dans la Gazette du mois
d’août 1912, p. 85.
x.
4e PÉRIODE.
57
SAINT GEORGES TUANT LE DRAGON, PAR PAOLO UCCELLO
(Musée Jacquemart-André, Paris.)
LA PEINTURE AU MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ
(premier article)
LES PEINTRES DE LA RENAISSANCE
(XVe ET XVIe SIÈCLES)
Le Musée Jacquemart-André va ouvrir ses portes dans l’hôtel
même du boulevard Haussmann où il fut formé et installé
par M. et Mrae Edouard André. Par le nombre, la variété,
la qualité des objets dont il se compose, c’est, depuis la dona-
tion du château de Chantilly et du Musée Condé par le duc
d’Aumale, le legs d’œuvres d’art le plus magnifique qu’un patrio-
tisme éclairé ait pu faire à notre pays pour le plaisir et l’instruc-
tion de tous ceux qui aiment, étudient, pratiquent ou protègent les
arts. Commencée par M. Edouard André vers 1860, à l’époque où
les Expositions Universelles de 1851 à Londres et de Paris en 1855
avaient déterminé, dans toute l’Europe, un réveil ardent de l’intel-
ligence et de la curiosité esthétiques, cette collection fut, après sa
mort prématurée, en 1894, considérablement augmentée par l’artiste
de talent à laquelle ce galant homme avait donné son nom en
1. Les manuscrits à peintures de cette collection ont déjà fait l’objet d’une
savante étude de M. le comte Paul Durrieu, publiée dans la Gazette du mois
d’août 1912, p. 85.
x.
4e PÉRIODE.
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