Cliché J.-E. Bulloz.
SCÈNES DE LA LÉGENDE DE SAINT ÉMILIEN, BAS-RELIEF EN MARBRE
ÉCOLE ITALIENNE, XVe SIÈCLE
(Musée Jacquemart-André, Paris.)
LA SCULPTURE AU MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ
(PREMIER ARTICLE)
LA RENAISSANCE ITALIENNE
Quand il aura traversé tous les salons
du rez-de-chaussée où tant de belles choses
l’arrêteront au passage, le visiteur sera
accueilli, au bas de l’escalier à double révo-
lution qu’illumine de son rayonnement de
fête la fresque de Tiepolo, par le buste d’un
amiral de la Sérénissime, dans la manière
grave et forte d’Alessandro Yittoria... Les
degrés franchis, un balcon surplombant la
grande galerie le conduira au seuil du
musée des sculpteurs italiens.
Je revois encore dans le désordre de leur
lent aménagement ces salles, si longtemps
interdites, où Courajod avait obtenu l’auto-
risation de m’introduire. Ce n’est qu’après
la mort de son mari que Mme André en entre-
prit l’installation ; par une série de retouches
successives, elle avait fait de cette partie de son hôtel un modèle
vraiment parfait de musée intime annexé à une demeure patri-
Ciiché J.-E. Bulloz.
TÊTE EN B B O N ZE,
PAR EICCIO (?)
(Musée Jacquemart-André, Paris.)
SCÈNES DE LA LÉGENDE DE SAINT ÉMILIEN, BAS-RELIEF EN MARBRE
ÉCOLE ITALIENNE, XVe SIÈCLE
(Musée Jacquemart-André, Paris.)
LA SCULPTURE AU MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ
(PREMIER ARTICLE)
LA RENAISSANCE ITALIENNE
Quand il aura traversé tous les salons
du rez-de-chaussée où tant de belles choses
l’arrêteront au passage, le visiteur sera
accueilli, au bas de l’escalier à double révo-
lution qu’illumine de son rayonnement de
fête la fresque de Tiepolo, par le buste d’un
amiral de la Sérénissime, dans la manière
grave et forte d’Alessandro Yittoria... Les
degrés franchis, un balcon surplombant la
grande galerie le conduira au seuil du
musée des sculpteurs italiens.
Je revois encore dans le désordre de leur
lent aménagement ces salles, si longtemps
interdites, où Courajod avait obtenu l’auto-
risation de m’introduire. Ce n’est qu’après
la mort de son mari que Mme André en entre-
prit l’installation ; par une série de retouches
successives, elle avait fait de cette partie de son hôtel un modèle
vraiment parfait de musée intime annexé à une demeure patri-
Ciiché J.-E. Bulloz.
TÊTE EN B B O N ZE,
PAR EICCIO (?)
(Musée Jacquemart-André, Paris.)