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LE PALM S j D E L'ARCHITECTURE PAR M. VAN DE VOORDE
(Exposition de Gand.)
CORRESPONDANCE DE BELGIQUE
L’EXPOSITION DE GAND
La direction architecturale de l’Exposition de Gand a été confiée à M. Oscar
van de Voorde, adepte du nouveau style décoratif; ne cherchons pas
ailleurs la raison de l’élégance nette et allègre que respire la World’s
fair gantoise. M. van de Voorde débuta parmi les décorateurs belges
qui figurèrent à l’Exposition de Turin, en 1902; il était en progrès sensible à
Milan, en 1906; à la dernière Exposition de Bruxelles, son « cottage » témoigna
seul de la vitalité du mouvement moderne en Belgique h Ce fut lui, enfin, qui
conçut le cadre de la petite section belge à l’Exposition d’art religieux du Pavil-
lon de Marsan. Grand admirateur des maîtres de la nouvelle école viennoise,
M. van de Voorde n’ignore point les anciens styles français et doit à l’appren-
tissage qu’il fit dans les ateliers parisiens, au sortir de l’école, son sentiment
très remarqué de la mesure et des claires ordonnances. Ses inventions déco-
ratives se proportionnent aux dimensions des édifices; des notes d’or joliment
réparties rehaussent la plastique ornementale; la rectitude du plan d’ensemble
se corrige par les courbes très étudiées de la rotonde d’entrée et du palais
des Beaux-Arts, lequel termine l’heureuse perspective de la cour d’honneur.
L’architecte a réservé le meilleur de son invention à la façade du palais de
1. CC. l’article de M. Roger Marx dans la Gazette des Beaux-Arts de décembre 1910, où
ce cottage est reproduit, p. 4SI.
LE PALM S j D E L'ARCHITECTURE PAR M. VAN DE VOORDE
(Exposition de Gand.)
CORRESPONDANCE DE BELGIQUE
L’EXPOSITION DE GAND
La direction architecturale de l’Exposition de Gand a été confiée à M. Oscar
van de Voorde, adepte du nouveau style décoratif; ne cherchons pas
ailleurs la raison de l’élégance nette et allègre que respire la World’s
fair gantoise. M. van de Voorde débuta parmi les décorateurs belges
qui figurèrent à l’Exposition de Turin, en 1902; il était en progrès sensible à
Milan, en 1906; à la dernière Exposition de Bruxelles, son « cottage » témoigna
seul de la vitalité du mouvement moderne en Belgique h Ce fut lui, enfin, qui
conçut le cadre de la petite section belge à l’Exposition d’art religieux du Pavil-
lon de Marsan. Grand admirateur des maîtres de la nouvelle école viennoise,
M. van de Voorde n’ignore point les anciens styles français et doit à l’appren-
tissage qu’il fit dans les ateliers parisiens, au sortir de l’école, son sentiment
très remarqué de la mesure et des claires ordonnances. Ses inventions déco-
ratives se proportionnent aux dimensions des édifices; des notes d’or joliment
réparties rehaussent la plastique ornementale; la rectitude du plan d’ensemble
se corrige par les courbes très étudiées de la rotonde d’entrée et du palais
des Beaux-Arts, lequel termine l’heureuse perspective de la cour d’honneur.
L’architecte a réservé le meilleur de son invention à la façade du palais de
1. CC. l’article de M. Roger Marx dans la Gazette des Beaux-Arts de décembre 1910, où
ce cottage est reproduit, p. 4SI.