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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 10.1913

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Nr. 3
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Fierens-Gevaert, Hippolyte: L' exposition de Gand: correspondance de Belgique
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https://doi.org/10.11588/diglit.24887#0270

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24,S

GAZETTE DES BEAUX-ARTS

l’Architecture et aux deux pavillons circulaires plantés aux angles extrêmes des
sections française et britannique. De par la volonté de ce jeune constructeur, le
pastiche architectural est cette fois en recul. Les contrefaçons des édifices
communaux de Flandre et de Wallonie s’érigent aux emplacements secondaires
et les nécessités d’un plan rigoureux atténuent la médiocrité des constructions
de l’Italie, de la Hollande, etc. Reconnaissons que le pavillon allemand (archi-
tecte : M. Letchnitzer), exagérément cubique, d’une grande pauvreté de maté-
riaux, aurait mieux fait valoir ses masses puissamment structurées au bout
d’une perspective que le long d’une avenue. On a composé une petite cité

L’eNTR ÉfE DE LA SECTION BRITANNIQUE
PAR M. VAN DE VOORDE
(Exposition de Gand.)

architecturaux le long des terrasses et ai
contraste est tout à fait neuf et saisissant.

de la vieille Flandre (architecte :
M. Vaerwyck) en reconstituant des
maisons de différentes communes
et l’on débite d’excellente double
nitzet gantoise dans les logis de la
plus illusoire Grand’Place. Mais
serait-il possible que la Belgique se
privât de ces kermesses où des
archéologues ingénus dépensent un
savoir trompeur?

Un autre mérite de M. van de
Voorde, — et toute sa white City
s’en ressent heureusement, — est
d’avoir partout dessiné de jolis
parterres et d’avoir, en outre, réa-
lisé la plus féerique des illumina-
tions. La nuit, une cité de feu et de
rêve surgit. Dans les allées, les îles,
les étangs du Parc, c’est un désordre
d’arbres incandescents, de plantes,
de cascades, d’ibis lumineux, tan-
dis que des cordons, des lampa-
daires, des guirlandes électriques
composent d’admirables schémas
x portiques du palais des Fêtes. Le

*

* *

Si la façade du palais de l’Architecture révèle le plus clair du talent de M. van
de Voorde, c’est que celui-ci espérait en faire l’entrée d’une exposition inter-
nationale de l’art décoratif moderne. Une fois de plus on ne put s’entendre,
et Gand, au point de vue de l’art appliqué, est plus dépourvu que ne le fut
Bruxelles. L’exposition d’architecture, qui remplace celle des décorateurs inter-
nationaux, rassemble une multitude de plans (presque tous médiocres) dans
des salles immenses. Que de place perdue ! Dans la section allemande, à côté de
quelques belles vitrines (ordonnées par M. Osthaus) et des intérieurs de M. Bruno
Paul et M, Troost, un bazarde « souvenirs » ravale le local de M. Letchnitzçr
 
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