PEINTRES-GRAVEURS CONTEMPORAINS
L’ŒUVRE DE TH.-A. STEINLEN1
La taverne du « Chat
Noir » venait d’inau-
gurer à Montmartre —
on sait avec quel succès
— Père des « cabarets
artistiques ». Un soir de
1883 y arriva, conduit
par le peintre Willette,
un jeune artiste de
vingt-quatre ans, Théo-
phile-Alexandre Stein-
len, originaire de Lau-
sanne, et qui, venu
tenter la fortune à Paris,
y gagnait péniblement
sa vie. Issu d’une famille
d’artistes (son grand-
père, professeur de des-
sin à Vevey, excellait
dans les croquis de
paysage à l’eau-forte ;
AFFICHE, PAR M. TH. -A. STEINLEN SOU pèTC et SCS lllÜt
oncles maniaient le
crayon), il avait étudié à l’Académie de Lausanne, puis, envoyé
à dix-neuf ans chez un de ses oncles, manufacturier à Mulhouse,
1. A propos d’un ouvrage récent : L’Œuvre gravé et lithographié de Steinlen.
Catalogue descriptif et analytique, suivi d’un essai de bibliographie et d’icono-
graphie de son œuvre illustré, par E. de Crauzat. Préface de Pioger Marx. Paris,
Société de propagation des livres d’art, 1913. Un vol. in-4, de xv-231 p. av. 273 fig.
dans le texte et 13 planches hors texte.
L’ŒUVRE DE TH.-A. STEINLEN1
La taverne du « Chat
Noir » venait d’inau-
gurer à Montmartre —
on sait avec quel succès
— Père des « cabarets
artistiques ». Un soir de
1883 y arriva, conduit
par le peintre Willette,
un jeune artiste de
vingt-quatre ans, Théo-
phile-Alexandre Stein-
len, originaire de Lau-
sanne, et qui, venu
tenter la fortune à Paris,
y gagnait péniblement
sa vie. Issu d’une famille
d’artistes (son grand-
père, professeur de des-
sin à Vevey, excellait
dans les croquis de
paysage à l’eau-forte ;
AFFICHE, PAR M. TH. -A. STEINLEN SOU pèTC et SCS lllÜt
oncles maniaient le
crayon), il avait étudié à l’Académie de Lausanne, puis, envoyé
à dix-neuf ans chez un de ses oncles, manufacturier à Mulhouse,
1. A propos d’un ouvrage récent : L’Œuvre gravé et lithographié de Steinlen.
Catalogue descriptif et analytique, suivi d’un essai de bibliographie et d’icono-
graphie de son œuvre illustré, par E. de Crauzat. Préface de Pioger Marx. Paris,
Société de propagation des livres d’art, 1913. Un vol. in-4, de xv-231 p. av. 273 fig.
dans le texte et 13 planches hors texte.