A PPROUVÉES PAR lAcâDÉMIE,
21
S E R R U
A VINGT-QUATRE FERMETURES,
INVENTËE
P Â R M. AUM ONT.
LÂ figure premiere A B représente îa porte du cofïre Planche
dans le centredelaquelleestappliquéelaserrure CD; L
chaque côté de ce quarré est garni de six pênes, qui vont ]pIG. IIL
& viennent pour lafermeture du coffre, Ôc qui agislent par
la méchanique suivante.
La plaque EFGH esi; la même que la plaque CD
de la premiere figure» L’intérieur de cette serrure elt
composé d’une roue dentée I, au-devant de laquelle esl
attaché un chaperon K dont on a ôté un seôteur ; ce cha-
peron sert à déterminer le chemin que doit faire la roue ;
car quoique le chaperon ait soii centre commun avec
celui de îa roue ï , cette roue a la liberté de tourner, & le
chaperon est fixé. Cette roue fait mouvoir quatre pignons
L , M, N, O, dont la longueur est à peu près égale à
l’épaissTeur de la serrure ; trois pênes fourchus ayant leurs
branches dentées en crémailleres engrenent dans chaque
pignon : par exemple le pignon L mene les pênesP, Q, R
rangés les uns derriere les autres. L’on conçoit que quand
le pignon tourne vers P, cette crémaillere est chassée de
ce même côté , pendant que l’autre est aussi chasfée du
côté opposé. La troisieme crémaillere Q fait un mouve-
ment semblable ; par un mouvement contraire on ouvre la
porte en faisant revenir les pênes. La xoue I est percée
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S E R R U
A VINGT-QUATRE FERMETURES,
INVENTËE
P Â R M. AUM ONT.
LÂ figure premiere A B représente îa porte du cofïre Planche
dans le centredelaquelleestappliquéelaserrure CD; L
chaque côté de ce quarré est garni de six pênes, qui vont ]pIG. IIL
& viennent pour lafermeture du coffre, Ôc qui agislent par
la méchanique suivante.
La plaque EFGH esi; la même que la plaque CD
de la premiere figure» L’intérieur de cette serrure elt
composé d’une roue dentée I, au-devant de laquelle esl
attaché un chaperon K dont on a ôté un seôteur ; ce cha-
peron sert à déterminer le chemin que doit faire la roue ;
car quoique le chaperon ait soii centre commun avec
celui de îa roue ï , cette roue a la liberté de tourner, & le
chaperon est fixé. Cette roue fait mouvoir quatre pignons
L , M, N, O, dont la longueur est à peu près égale à
l’épaissTeur de la serrure ; trois pênes fourchus ayant leurs
branches dentées en crémailleres engrenent dans chaque
pignon : par exemple le pignon L mene les pênesP, Q, R
rangés les uns derriere les autres. L’on conçoit que quand
le pignon tourne vers P, cette crémaillere est chassée de
ce même côté , pendant que l’autre est aussi chasfée du
côté opposé. La troisieme crémaillere Q fait un mouve-
ment semblable ; par un mouvement contraire on ouvre la
porte en faisant revenir les pênes. La xoue I est percée