APPROUVÉES PAR L’Ac ADÉMIE.' IJ7
M O U L I N —
P O U R
LABOURER LES TERRES
S A N S BESTIAüX,
, 1 N V E N T Ë
P A R M. LASSISE.
LE rnoulîn à vent AB est pratiqué sur unbâti B C
porté sur quatre roues. La partie supérieure du mou-
lin tourne sur un pivot, au milieu duquel on peut i’orienter,
Les parties qui le composent ne different du moulin or-
dinaire, qssen ce que ceiui-ci porte un gouvernail D, que
Ton oppose au vent qui sert de frein , & qui résiste à i’ef-
fort duventsur les aîles; Farbre A, & ia roue E qui en-
grene dans la rouehorizontale F, est semblable aux autres.
On substitue seulement à la place de la meuie une lanter-
ne G , qui fait mouvoir les deux roues vertîcales H, I. Sur
leur arbre se roulent deux cordes en sens contraire l’une de
Tautre , & qui sont dirigées par les poulies LM, qui les
déterminent à se rouler sur une roue horizontale N, prati-
quée à un renvoi O P piacé à l’autre coté du champ que
l’on veut labourer. La corde L tient la charrue R, qui est:
aussi assujettie par derriere du côté du soc.
Le vent faisant tourner le moulin, la lanterne G fera
aussi mouvoir les deux roues H, I, mais l’une d’un côté &
Fautre de l’autre ; de maniere que lorsque la charrue iera
arrivée à la machine, on arrêtera & on fera avancer ia
M O U L I N —
P O U R
LABOURER LES TERRES
S A N S BESTIAüX,
, 1 N V E N T Ë
P A R M. LASSISE.
LE rnoulîn à vent AB est pratiqué sur unbâti B C
porté sur quatre roues. La partie supérieure du mou-
lin tourne sur un pivot, au milieu duquel on peut i’orienter,
Les parties qui le composent ne different du moulin or-
dinaire, qssen ce que ceiui-ci porte un gouvernail D, que
Ton oppose au vent qui sert de frein , & qui résiste à i’ef-
fort duventsur les aîles; Farbre A, & ia roue E qui en-
grene dans la rouehorizontale F, est semblable aux autres.
On substitue seulement à la place de la meuie une lanter-
ne G , qui fait mouvoir les deux roues vertîcales H, I. Sur
leur arbre se roulent deux cordes en sens contraire l’une de
Tautre , & qui sont dirigées par les poulies LM, qui les
déterminent à se rouler sur une roue horizontale N, prati-
quée à un renvoi O P piacé à l’autre coté du champ que
l’on veut labourer. La corde L tient la charrue R, qui est:
aussi assujettie par derriere du côté du soc.
Le vent faisant tourner le moulin, la lanterne G fera
aussi mouvoir les deux roues H, I, mais l’une d’un côté &
Fautre de l’autre ; de maniere que lorsque la charrue iera
arrivée à la machine, on arrêtera & on fera avancer ia