DOI Artikel:
Rozprawy
DOI Artikel:Turnau, Irena: Problematyka nowożytnego ubioru zawodowego
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.47895#0145
PROBLEMATYKA NOWOŻYTNEGO UBIORU ZAWODOWEGO
types professionnels de differentes manieres, selon
les epoąues: a partir des series grotesąues de deśsins
jusqu’aux informations techniąues precises dans les
gravures du Siecles des lumieres. Une grandę impor-
tance ont aussi les sources ecrites, surtout toutes les
prescriptions de la production corporative et manu-
facturiere etablissant le genre du costume des travail-
leurs, et aussi les reglements definissant les autres
types du costume professionnel. Hormis les inventaires
des biens meubles, il faut citer egalement les infor-
mations des periodiąues, des memoires et des belles
lettres.
Dans le passage intitule: Modeles de costumes des
groupes sociaux, on a etabli le lien entre les pre-
scriptions concernant „la maniere de s’habiller en
rapport avec son etat” et les interdictions de porter
des vetements troup luxueux. Ce n’est que toute la
listę des prescriptions et des interdictions concernant
en premier lieu Thabillement bourgeois qui permet
de la caracteriser proprement.
Dans le passage suivant: Les costumes en tant
que marque de dignites, de fonctions et de discrimi-
nation sociale, 1’auteur se penche sur la question de
la formation et de la transformation des costumes
professionnels du type de robes de professeurs, de
juges ou d’avocats, de costumes de la cour russes ou
polonais. On y souleve aussi la question compliquee
de la formation du costume militaire. Or, l’uniforme
etait jadis, tout comme il Fest a present, aussi bien
un costume de protection (ici il y a lieu de souligner
1’importance de 1’armure), qu’un moyen permettant
de distinguer les membres de ladite unitę et de sou-
ligner le caractere officiel des representants du pou-
voir public. A cóte des costumes prescrits et stricte-
ment definis par le pouvoir public ou par les regle-
ments des differents groupes sociaux, existaient en
Europę des costumes obligatoires qui etaient un des
elements essentiels de la discrimination de certains
groupes ethniques, religieux ou professionnels du pays
en question. A l’epoque des debuts de la feodalite
des marques speciales etaient portees dans differents
pays par les Juifs, les islamites, les heretiques et les
courtisanes. Les costumes des prisonniers sont une
marque de discrimination sociale qui a subsiste le
plus longtemps.
Dans la derniere partie de Particie il est question
du costume professionnel en tant qu’habillement de
protection. On y trouve presentes les vetements com-
plets protegeant soit tout le corps du travailleur, soit
sa partie (les tabliers), ou seulement la tete, les mains
et les jambes. La protection de la tete etait exigee,
par exemple, pour les mineurs et pour certains arti-
sans comme les forgerons, les potiers et les tanneurs;
pendant le travail dans les verreries c’etaient surtout
les yeux qu’il fallait proteger. Une question a part
etait celle de la protection de la tete sur laquelle on
portait des fardeaux, coutume repandue dans les pays
europeens sous 1’influence du Proche Orient. Les fon-
ii. 23. Buty kuriera czy pocztyliona szwedzkiego
z XVIII w. w. wg E. Jafuert, pl. 31 c.
deurs portaient parfois un costume de cuir prote-
geant tout leur corps. Le travail des ramoneurs et
des tanneurs exigeait des costumes protegeant contrę
la salete, et celui des boulangers et des patissiers ne-
cessitait une protection pour des raisons d’hygiene.
Outre les chaussures pour les paysans, les cordonniers
executaient des bottes impremeables et particulidr-
ment fortes pour les pecheurs et de hautes chaussures
pour les courriers et les postillons. La questions des
habits professionnels de fete n’existe presque pas
dans la periode qui nous occupe. Ces habits subissaient
dans une forte mesure les influences de la modę ac-
tuelle. Le probleme de 1’habillement complet de pro-
tection, indispensable dans beaucoup de professions,
ne fut resolu que dans notre siecle, quoique un grand
nombre de ses elements provienne du costume pro-
fessionnel de l’epoque du Moyen Age et des temps
modernes.
types professionnels de differentes manieres, selon
les epoąues: a partir des series grotesąues de deśsins
jusqu’aux informations techniąues precises dans les
gravures du Siecles des lumieres. Une grandę impor-
tance ont aussi les sources ecrites, surtout toutes les
prescriptions de la production corporative et manu-
facturiere etablissant le genre du costume des travail-
leurs, et aussi les reglements definissant les autres
types du costume professionnel. Hormis les inventaires
des biens meubles, il faut citer egalement les infor-
mations des periodiąues, des memoires et des belles
lettres.
Dans le passage intitule: Modeles de costumes des
groupes sociaux, on a etabli le lien entre les pre-
scriptions concernant „la maniere de s’habiller en
rapport avec son etat” et les interdictions de porter
des vetements troup luxueux. Ce n’est que toute la
listę des prescriptions et des interdictions concernant
en premier lieu Thabillement bourgeois qui permet
de la caracteriser proprement.
Dans le passage suivant: Les costumes en tant
que marque de dignites, de fonctions et de discrimi-
nation sociale, 1’auteur se penche sur la question de
la formation et de la transformation des costumes
professionnels du type de robes de professeurs, de
juges ou d’avocats, de costumes de la cour russes ou
polonais. On y souleve aussi la question compliquee
de la formation du costume militaire. Or, l’uniforme
etait jadis, tout comme il Fest a present, aussi bien
un costume de protection (ici il y a lieu de souligner
1’importance de 1’armure), qu’un moyen permettant
de distinguer les membres de ladite unitę et de sou-
ligner le caractere officiel des representants du pou-
voir public. A cóte des costumes prescrits et stricte-
ment definis par le pouvoir public ou par les regle-
ments des differents groupes sociaux, existaient en
Europę des costumes obligatoires qui etaient un des
elements essentiels de la discrimination de certains
groupes ethniques, religieux ou professionnels du pays
en question. A l’epoque des debuts de la feodalite
des marques speciales etaient portees dans differents
pays par les Juifs, les islamites, les heretiques et les
courtisanes. Les costumes des prisonniers sont une
marque de discrimination sociale qui a subsiste le
plus longtemps.
Dans la derniere partie de Particie il est question
du costume professionnel en tant qu’habillement de
protection. On y trouve presentes les vetements com-
plets protegeant soit tout le corps du travailleur, soit
sa partie (les tabliers), ou seulement la tete, les mains
et les jambes. La protection de la tete etait exigee,
par exemple, pour les mineurs et pour certains arti-
sans comme les forgerons, les potiers et les tanneurs;
pendant le travail dans les verreries c’etaient surtout
les yeux qu’il fallait proteger. Une question a part
etait celle de la protection de la tete sur laquelle on
portait des fardeaux, coutume repandue dans les pays
europeens sous 1’influence du Proche Orient. Les fon-
ii. 23. Buty kuriera czy pocztyliona szwedzkiego
z XVIII w. w. wg E. Jafuert, pl. 31 c.
deurs portaient parfois un costume de cuir prote-
geant tout leur corps. Le travail des ramoneurs et
des tanneurs exigeait des costumes protegeant contrę
la salete, et celui des boulangers et des patissiers ne-
cessitait une protection pour des raisons d’hygiene.
Outre les chaussures pour les paysans, les cordonniers
executaient des bottes impremeables et particulidr-
ment fortes pour les pecheurs et de hautes chaussures
pour les courriers et les postillons. La questions des
habits professionnels de fete n’existe presque pas
dans la periode qui nous occupe. Ces habits subissaient
dans une forte mesure les influences de la modę ac-
tuelle. Le probleme de 1’habillement complet de pro-
tection, indispensable dans beaucoup de professions,
ne fut resolu que dans notre siecle, quoique un grand
nombre de ses elements provienne du costume pro-
fessionnel de l’epoque du Moyen Age et des temps
modernes.