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La chronique des arts et de la curiosité — 1863

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Nr. 5 (21 Décembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26562#0042
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L A CHRONIQUE DES ARTS

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*

Hydrie. Hercule combattant le lion de Némée.
Tableau inférieur. Quadrige, divers personna-
ges dont Apollon-Citharède placé près des che-
vaux. 285 fr.

Amphore. La partie supérieure est occupée par
une course de panthères; au-dessous,une danse
très-animée de faunes ithyphalliques à pieds
de cheval ou de mulet, particularité très-rare.
116 fr.

FAÏENCES.

Buste de femme ayant un grand rapport avec les
Grotesques de Léonard de Vinci.—Très-ancien-
ne fabrication de Faenza. 226 fr.

Deux vases ornés d’arabesques et de deux mé-
daillons : Oratio et Salomone. Faenza. 410 fr.

Vase rond h fond bleu très-vif : Course d’animaux
à travers des fruits et des feuillages. — Castel
Durante. Les tons verts dominaient. 45 fr.

Grand vase rond orné de trophées se détachant
sur fonds variés, avec médaillons. — Castel
Durante. 140 fr.

Deux vases àfond bleu semé de fleurs et de feuilles,
par zones; sur chaque vase, deux médaillons.
— Faenza. 150 fr.

Deux grands cornets ornés d’arabesques. — Castel
Durante. 200 fr.

Vase à deux anses ; Fleurs et quadrupèdes. —
Fabrique de Pesaro. 83 fr.

Deux vases à anses, identiques déformé et de di-
mension ; ces deux vases peuvent faire pen-
dants, malgré une différence tranchée dans l’or-
nementation. — Faenza. xvie siècle. Si l’un
était de Faenza, l’autre semblait plutôt être de
Castel Durante. 500 fr.

Deux grands cornets à anses : 1° un Buste de
femme entouré d’arabesques ; 2° une Armoirie
et des arabesques. —Sienne. xvie siècle. 93fr.

Grand vase à une anse, représentant une tête
d’homme en relief ; Alexandre, écrit sur l’anse.
Faenza. xvie siècle. 71 fr.

Deux cornets-cartouches avec armoiries; à l’ar-
rière de chaque cornet,des trophées.—Faenza.
Très-beau camaïeu gris sur fond bleu. 170 fr.

Plat à reflets métalliques ; rubis et émeraude su-
perbes, Hercule et le centaure Nessus. Signa-
ture de maestro Giorgio. Gubbio, et date de 1525.
Trait bleu, dessin encore gothique, chairs blan-
ches ; facture très-simple, les reflets émeraude
dominaient dans les arbres. 516 fr.

Plat aux armes de la famille Colonna. —Sur l’ombi-
lic: Faenza.— Le fond en sopra bianco, le bord
bleu sur rouge orangé. La marque bleue du re-
vers était chargée de dessins filiformes bleus
et jaunes. 100 fr.

OBJETS DIVERS.

Statuette en bronze florentin : Vénus. xviesiècle.
350 fr.

Pied ou support de miroir en émail de Venise.
xvie siècle. 262fr.

Ferrure d’escarcelle ciselée et damasquinée d’or,
xvie siècle. Elle était assez grossière. 728 fr.

Nous avons souvent déploré l’indifférence
des amateurs pour les oeuvres d’un art
élevé, et particulièrement pour la sculpture.
Il est certain que les habitations modernes
offrent peu de place disponible pour une
statue. Mais cependant, de toutes parts, s’é-
lèvent des hôtels, commodes sinon toujours
spacieux. Les cages d’escalier, les péri-
styles, les jardins mêmes de nos financiers
ou de notre aristocratie nouvelle ne sau-
raient-ils abriter les élégantes confidences
de nos sculpteurs contemporains? Faut-il
que nos artistes renoncent au ciseau, ou
qu’ils soient fatalement réduits à mendier
une commande dans les bureaux d’un mi-
nistère ?

La semaine dernière, on adjugeait pour
mille francs—la moitié du prix du bloc de
marbre brut — une agréable statue de
M. Louis Penel, qui figurait au salon de
1861. C’est un Jeune pêcheur, debout, rete-
nant de la main gauche ses filets et de l’au-
tre approchant de son oreille un coquillage
pour en écouter les mystérieux bruisse-
ments.

C’est le prince Soltykoff qui a acquis
cette œuvre qui représente de si longues
études, de si dures privations, au moment
où, dans quelque salle voisine, on adjugeait
pour le double quelque vénérable croûte
couverte de plus de repeints que le visage
d’une vieille courtisane.

M. Lécurieux, dont M. Horsin-Déon, ex-
pert, a vendu ces jours derniers le cabinet,
est un artiste qui a eu, dans les années qui
suivirent 1830, son moment de vogue.
J’ignore s’il a beaucoup peint, mais j’ai re-
cueilli un grand nombre de ses vignettes sur
bois qui ornaient les couvertures de ro-
mans du romantisme le plus échevelé. Il
partageait avec MM. Célestin Nanteuil,
Gigoux et les frères Johannot, les faveurs
des éditeurs Renduel ou Gosselin. Son ou-
vrage le plus important fut, je crois, l’illus-
tration de F Histoire des ducs de Bourgogne.
Il a dessiné, d’un crayon incroyable-
ment maniéré, les personnages principaux
 
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