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La chronique des arts et de la curiosité — 1863

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Nr. 24 (3 Mai)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26562#0216
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863.—N° 24.

BUREAUX, 55, RUE VIVIENNE.

3 Mai.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

PARAISSANT LE DIMANCHE MATIN

Les (Abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

PARIS ET DÉPARTEMENTS l

Un an.10 fr. j Six mois.6 fr.

OUVERTURE DU SALON DE. 1863

Le Salon est ouvert depuis deux jours.

A la suite d’une première visite, et les yeux
encore éblouis par le mélange un peu dis-
cordant des couleurs, des styles et des sujets,
il nous serait impossible d’indiquer, dès à
présent, le caractère général de l’exposition
nouvelle, et de dire si elle témoigne d’un
progrès accompli, si elle accuse un temps
d’arrêt ou une défaillance. Nos lecteurs de
Paris ont d'ailleurs pu étudier par eux-
mêmes les richesses ou les pauvretés du
Salon; mais nos abonnés de province trou-
veront sans doute quelque intérêt à savoir
quelles sont, parmi les œuvres exposées,
celles qui paraissent de nature à frapper le
plus vivement la curiosité publique. Il ne
saurait être question aujourd'hui d’appré-
cier les tableaux ou les marbres réunis au
palais des Champs-Elysées : c’est là un tra-
vail qui ne s’improvise pas. Celui de nos
amis qui doit rendre compte du Salon dans j
la Gazette clés Beaux-Arts y mettra tout son
zèle et ne négligera rien pour rendre jus-
tice au talent ou aux efforts de chacun ;
mais l’heure de la critique n’est pas venue,
et nous ne pouvons aujourd’hui que dres-
ser en courant une nomenclature incom-
plète des œuvres capitales do l’exposition.

Le grand salon est occupé presque
complètement par les peintures officielles
commandées par le ministère d’Etat. On
y a réuni les batailles de MM. Yvon et
Couverchel ; le portrait de l’Empereur, par
M. Hippolyte Flandrin ; celui de l’Impéra-
trice, par M. Winterhalter; et ceux aussi
de quelques maréchaux destinés aux gale-
ries de Versailles. On a également placé
dans le grand salon deux vastes composi-
tions de M. Puvis de Chavannes, le Travail
et le Repos, qui font pendant aux peintures
exposées par le jeune maître en 1861, et
qui, sans doute, n’obtiendront pas un
moindre succès.

Parmi les tableaux réunis dans les gale-
ries voisines, 011 doit citer la Vénus sortant
des Eaux, deM. Cabanel; celle de M. Amaury
Duval, déjà exposée au boulevard des Ita-
liens, et celle de M. Baudry, qui a envoyé
aussi le portrait de M. Eugène Giraud et un
portrait de jeune fille. On n’étudiera pas
avec moins d’intérêt les scènes italiennes
de M. Hébert, la Barque sur le Nil et le
Louis XIV de M. Gérôme, les Kabyles de
M. Gustave Boulanger; Oreste et Pylade,
de M. Bouguereau ; un plafond peint par
M. Barrias, pour la ville d’Amiens; le Dé-
luge, de M. Gustave Doré; le Vercingétorix,
de M. Lévy, et les portraits de MM. Leh-
mann, Mottez et Chaplin.

Parmi les sujets de genre historique ou
 
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