DOI issue:
Nr. 1 (23 Novembre)
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.26562#0009
1862.—N°i.
BUREAUX, 55, RUE VIVIEN^
2 3 Novembre.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
PARAISSANT LE DIMANCHE MATIN
Les (Abonnés d une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité'.
Un an
PARIS ET DÉPARTEMENTS
io fr. | Six mois
6 fr.
AU LECTEUR.
Il faut, décidément, s’y reprendre à plu-
sieurs fois pour bien faire. En fondant la
Gazette des Beaux-Arts, nous n’avions pas
songé à y adjoindre un bulletin ; ensuite,
l'idée nous est venue de publier, pour la
saison des ventes, une chronique; enfin,
nous avons reconnu qu’il convenait de faire
paraître ladite chronique pendant toute
l’année. Notre feuille ne sera donc pas sem-
blable à cette jolie fille de Cérès, qui avait
l’habitude de passer six mois de sa vie dans
l’empire des ombres. La Chronique des Arts
et de la Curiosité verra le jour désormais
sans interruption.
Non, il n’y a pas de morte saison pour
les arts, comme nous l’avions cru, et ce
n’est pas trop, en vérité, d’une communi-
cation hebdomadaire avec nos lecteurs.
Bien des fois, nous avons eu le regret de
laisser dans le tiroir aux manuscrits des
correspondances curieuses, des faits pei-
gnant au vif la situation des arts, des cri-
tiques de livres, et jusqu’à ces indiscré-
tions piquantes dont nous avions souvent la
primeur, et qui, à la fin du mois, n’étaient
plus que des secrets éventés ou des his-
toires déjà rebattues !
C’est encore pour assurer un sort plus
durable à ces documents de chaque jour,
qui sont plus tard, pour l’histoire, des ma-
tériaux précieux, que la Chronique des Arts
modifie son format primitif. On ne collec-
tionne guère les numéros d’un journal de
format moyen; plus rarement encore on
les fait relier. La nouvelle Chronique, au
contraire, ira tout naturellement prendre
son numéro d’ordre à la suite de la collec-
tion de la Gazette dont elle est l’indispen-
sable complément,
La Chronique des Arts et de la Curiosité
formera, à la fin de chaque année, un vo-
lume de 500 pages environ, imprimé sur-
deux colonnes, et de même format que la
Gazette des Beaux-Arts. Elle sera distribuée
gratuitement aux abonnés pour un an,
comme par le passé.
De programme, il n’en est pas besoin.
Les ventes continueront à être suivies et
décrites avec conscience par M. Philippe
Burty, déjà si connu de nos lecteurs; les
expositions seront par lui annoncées, les
objets importants indiqués à l’avance. Il y
a plus: nos souscripteurs trouveront désor-
mais dans nos bureaux des catalogues poul-
ies collections hors de ligne. C’est une gra-
cieuse concession, dont nous devons remer-
cier à l’avance quelques-uns de MM. les
commissaires-priseurs.
Les cours professés sur les beaux-arts
seront régulièrement analysés, les articles
de journaux signalés, les livres nouveaux
annoncés au moment où ils paraîtront, et,
plus tard, s’il y a lieu, critiqués avec déve-
loppements. Les éditeurs de gravures nous
tiendront au courant de leurs publications
nouvelles. Enfin, des visites fréquentes
BUREAUX, 55, RUE VIVIEN^
2 3 Novembre.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
PARAISSANT LE DIMANCHE MATIN
Les (Abonnés d une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité'.
Un an
PARIS ET DÉPARTEMENTS
io fr. | Six mois
6 fr.
AU LECTEUR.
Il faut, décidément, s’y reprendre à plu-
sieurs fois pour bien faire. En fondant la
Gazette des Beaux-Arts, nous n’avions pas
songé à y adjoindre un bulletin ; ensuite,
l'idée nous est venue de publier, pour la
saison des ventes, une chronique; enfin,
nous avons reconnu qu’il convenait de faire
paraître ladite chronique pendant toute
l’année. Notre feuille ne sera donc pas sem-
blable à cette jolie fille de Cérès, qui avait
l’habitude de passer six mois de sa vie dans
l’empire des ombres. La Chronique des Arts
et de la Curiosité verra le jour désormais
sans interruption.
Non, il n’y a pas de morte saison pour
les arts, comme nous l’avions cru, et ce
n’est pas trop, en vérité, d’une communi-
cation hebdomadaire avec nos lecteurs.
Bien des fois, nous avons eu le regret de
laisser dans le tiroir aux manuscrits des
correspondances curieuses, des faits pei-
gnant au vif la situation des arts, des cri-
tiques de livres, et jusqu’à ces indiscré-
tions piquantes dont nous avions souvent la
primeur, et qui, à la fin du mois, n’étaient
plus que des secrets éventés ou des his-
toires déjà rebattues !
C’est encore pour assurer un sort plus
durable à ces documents de chaque jour,
qui sont plus tard, pour l’histoire, des ma-
tériaux précieux, que la Chronique des Arts
modifie son format primitif. On ne collec-
tionne guère les numéros d’un journal de
format moyen; plus rarement encore on
les fait relier. La nouvelle Chronique, au
contraire, ira tout naturellement prendre
son numéro d’ordre à la suite de la collec-
tion de la Gazette dont elle est l’indispen-
sable complément,
La Chronique des Arts et de la Curiosité
formera, à la fin de chaque année, un vo-
lume de 500 pages environ, imprimé sur-
deux colonnes, et de même format que la
Gazette des Beaux-Arts. Elle sera distribuée
gratuitement aux abonnés pour un an,
comme par le passé.
De programme, il n’en est pas besoin.
Les ventes continueront à être suivies et
décrites avec conscience par M. Philippe
Burty, déjà si connu de nos lecteurs; les
expositions seront par lui annoncées, les
objets importants indiqués à l’avance. Il y
a plus: nos souscripteurs trouveront désor-
mais dans nos bureaux des catalogues poul-
ies collections hors de ligne. C’est une gra-
cieuse concession, dont nous devons remer-
cier à l’avance quelques-uns de MM. les
commissaires-priseurs.
Les cours professés sur les beaux-arts
seront régulièrement analysés, les articles
de journaux signalés, les livres nouveaux
annoncés au moment où ils paraîtront, et,
plus tard, s’il y a lieu, critiqués avec déve-
loppements. Les éditeurs de gravures nous
tiendront au courant de leurs publications
nouvelles. Enfin, des visites fréquentes