DOI Heft:
Nr. 40 (20 Novembre)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.26562#0344
i *63.—N” 40.
BUREAUX, 53, RUE VIVIENNE.
20 Novembre.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
Les Abonnés à une année entière de la Gazette, des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.
Un an
PARIS ET DÉPARTEMENTS
. . 10 fr. | Six mois
6 tr.
MOUVEMENT DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ.
Un grand coup d’État vient de se
faire dans renseignement des beaux-
arts. Les règlements surannés qui
régissaient, depuis 1819, l’Ecole des
Beaux-Arts ont été annulés et remplacés
par d’autres beaucoup plus libéraux et
pour la plupart conformes aux prin-
cipes émis à diverses reprises dans la
Gazette des Beaux-Arts 1 comme au sen-
timent général des artistes. L’impor-
tance du rapport de M. le Surintendant
et du décret qui en a été la suite est
telle que nous en retardons la publi-
cation pour donner l’un et l’autre de ces
documents dans le prochain numéro de
la Gazette des Beaux-Arts, afin qu’à
l’avenir il soit facile à nos lecteurs de
consulter ce nouveau règlement con-
stitutif de l’École. En nous bornant
aujourd’hui à enregistrer le fait, nous
I Voir surtout les articles de M. Viollet-lc-Duc,
sur l’Enseignement des Arts. T. XII, p. 393 et 595;
T. XIII, p. 71 et 249.
ne pensons point l’apprendre à nos
lecteurs, mais nous voulons exprimer
hautement la satisfaction que nous
avons éprouvée à la nouvelle d’une ré-
forme si urgente et si bien en rapport,
dans son ensemble, avec nos propres
désirs. E. G.
Nous empruntons à l'Exposé général de
la situation de l'Empire les chapitres rela-
tifs aux arts et aux monuments.
BEAUX-ARTS.
Les commandes et acquisitions faites sur
le crédit ordinaire des beaux-arts n’out été n1
moins nombreuses ni moins considérables
qu’en 1862. L’Exposition a fourni, en outre,
une occasion d’acquérir des œuvres impor-
tantes, et les ressources spéciales qui lui sont
affectées ont permis d’étendre les encourage-
ments de l’État à beaucoup d’artistes qui
n’auraient pu y participer si l’administration
n’avait disposé que de ses crédits ordinaires.
Une mesure, qui était réclamée avec in-
stance par la majorité des artistes, a été adop-
tée ; il a été décidé que l’Exposition des œu-
vres des artistes vivants aurait lieu tous Jes
ans à partir de 1864; et, d’un autre côté, les
conditions d’admission et le système de ré-
compenses ont reçu des modifications dont
quelques-unes étaient indiquées par l’expé-
rience et dont les autres ont eu pour objet de
faire disparaître jusqu’à l’apparence des sus-
BUREAUX, 53, RUE VIVIENNE.
20 Novembre.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
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Un an
PARIS ET DÉPARTEMENTS
. . 10 fr. | Six mois
6 tr.
MOUVEMENT DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ.
Un grand coup d’État vient de se
faire dans renseignement des beaux-
arts. Les règlements surannés qui
régissaient, depuis 1819, l’Ecole des
Beaux-Arts ont été annulés et remplacés
par d’autres beaucoup plus libéraux et
pour la plupart conformes aux prin-
cipes émis à diverses reprises dans la
Gazette des Beaux-Arts 1 comme au sen-
timent général des artistes. L’impor-
tance du rapport de M. le Surintendant
et du décret qui en a été la suite est
telle que nous en retardons la publi-
cation pour donner l’un et l’autre de ces
documents dans le prochain numéro de
la Gazette des Beaux-Arts, afin qu’à
l’avenir il soit facile à nos lecteurs de
consulter ce nouveau règlement con-
stitutif de l’École. En nous bornant
aujourd’hui à enregistrer le fait, nous
I Voir surtout les articles de M. Viollet-lc-Duc,
sur l’Enseignement des Arts. T. XII, p. 393 et 595;
T. XIII, p. 71 et 249.
ne pensons point l’apprendre à nos
lecteurs, mais nous voulons exprimer
hautement la satisfaction que nous
avons éprouvée à la nouvelle d’une ré-
forme si urgente et si bien en rapport,
dans son ensemble, avec nos propres
désirs. E. G.
Nous empruntons à l'Exposé général de
la situation de l'Empire les chapitres rela-
tifs aux arts et aux monuments.
BEAUX-ARTS.
Les commandes et acquisitions faites sur
le crédit ordinaire des beaux-arts n’out été n1
moins nombreuses ni moins considérables
qu’en 1862. L’Exposition a fourni, en outre,
une occasion d’acquérir des œuvres impor-
tantes, et les ressources spéciales qui lui sont
affectées ont permis d’étendre les encourage-
ments de l’État à beaucoup d’artistes qui
n’auraient pu y participer si l’administration
n’avait disposé que de ses crédits ordinaires.
Une mesure, qui était réclamée avec in-
stance par la majorité des artistes, a été adop-
tée ; il a été décidé que l’Exposition des œu-
vres des artistes vivants aurait lieu tous Jes
ans à partir de 1864; et, d’un autre côté, les
conditions d’admission et le système de ré-
compenses ont reçu des modifications dont
quelques-unes étaient indiquées par l’expé-
rience et dont les autres ont eu pour objet de
faire disparaître jusqu’à l’apparence des sus-