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La chronique des arts et de la curiosité — 1863

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Nr. 13 (15 Février)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26562#0135
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128

LA CHRONIQUE DES ARTS ET DE LA CURIOSITÉ.

ques françaises et qui tous ont leur intérêt. « Cha-
que amateur, chaque ancienne famille a voulu
contribuer pour sa part, à l’ensemble de la col-
lection. Avec un crédit modique, le musée s’en-
richit tous les ans, grâce aux soins intelligents
et dévoués d’un conservateur habile, M. Du Broc
de Ségange. » M. Gouellain exprime en terminant
ce vœu auquel nous nous associons pleinement :

« Il faudrait résumer en de petits musées perma- <
nents les productions artistiques particulières à 1
chacune de nos provinces, et créer ainsi la Géo-
graphie de Vart. » — Limoges aurait les émaux ;
Dieppe, les ivoires ; Beauvais, les tapisseries ;
Nevers et Rouen, les faïences.

Les Trésors d’art de la Provence exposés à
Marseille, en 1861, par M. Marius Chaumelin.
Paris, Ye J. Renouard; Marseille, Camoin
frères, 1862, in-8 de 287 pages. Tiré à 500
exemplaires.

N’ayant point parcouru les galeries particulières
ni les musées de la Provence, et n’ayant point
visité l’exposition de Marseille, nous ne saurions
discuter les appréciations de M Marius Chaume-
lin. Mais si une érudition de bon aloi, un tact fin,
une bonne foi évidente sont des garants suffisants
pour la sûreté des jugements, il nous semble que
ceux de M. Marius Chaumelin doivent être justes.
Nous insisterons, à un point de vue général, sur
l’excellence de ces comptes rendus minutieux,
qui décrivent les toiles, citent les signataires, en-
registrent les noms des possesseurs, relèvent les
erreurs et fournissent aux travailleurs éloignés
des matériaux qui offrent toutes les garanties de
l’exactitude. La réunion des trésors d’art que
renferme la Provence n’était, par la force des
choses, qu’un fait temporaire : le livre de M. Chau-
melin lui donne un caractère de perpétuité.

Ph. B.

estampes.

Société des Aquafortistes. Eaux-fortes modernes;
publication d'œuvres originales et médites. Par A.
Cadart et Chevalier.

Cette livraison, qui est la sixième de la série,
contient : de M. Bracquemond, des Vanneaux et
Sarcelles volant ou plongeant au milieu d’un ma-
rais japonais ; de M. E. Frère, un petit garçon qui,
à l’École, étudie son panier de provisions; de M. A.
Vollon, une Auberge (environs de Lyon), bien dif-
férente de ses beaux dessins; de M. E. Moyse,
un Chartreux jouant du violoncelle, d’après le ta-
bleau exposé au salon de 1853 ; enfin, de M. le
vicomte Lepic, un petit terrier qui sollicite bien
gentiment Pour les pauvres. Voilà une livraison
bien faite pour charmer les âmes sensibles.

L’œuvre de Blasset ou plutôt Blassel, cé-
lèbre sculpteur amiénois, par A. Dubois, chef
de bureau à la mairie d’Amiens, membre de
la Société d’émulation d’Abbeville.—Amiens,
Caron et Lambert, 1862.

Fils, neveu, cousin de sculpteurs, et frère d’un
peintre, Nicolas Blasset ou Blassel naquit à
Amiens, le 8 mai 1600, et y mourut le 2 mars 1659.
Ses premiers travaux datent de 1624. On voit en-
core de lui à Amiens, plusieurs morceaux de
sculpture, tels que l'Enfant pleureur, la Statue de
Notre-Dame de la Paix, etc., qui doivent assurer
k l’artiste amiénois une place honorable parmi
les sculpteurs français que fit éclore l’exemple de

Jean Goujon et de Germain Pilon. En réunissant
avec une patiente érudition les documents relatifs
à Nicolas Blassel, M. Dubois n’a rien omis de ce
qui intéressait sa vie ou ses ouvrages. La notice
substantielle et concise qu’il lui a consacrée est
le plus digne hommage que puisse rendre aux
artistes oubliés d’un autre temps la reconnais-
sance tardive de leur patrie. L. L.

Le Directeur : Edouard Houssate.

VENTES PROCHAINES

TABLEAUX ANCIENS ET MODERNES.

VENTE aux enchères de tableaux anciens
et modernes, dessins, aquarelles, curiosités,
rue Drouot, 5, salle n° 4, le lundi 16 février
1863 , à une heure , par le ministère de
Me LEGOGQ , commissaire-priseur, rue de
Buffault, II, assisté de M. ROUILLÂRB, expert,
rue Neuve-Saint-Etienne-du-Mont, 13.'—Expo-
sition publique le dimanche 15 février 1863.

TABLEAUX.

VENTE de tableaux: Marines, vues d’Algé-
rie et paysages, dont un avec figures par
Horace Vernet. Etudes peintes, aquarelles,
dessins, lithographies, photographies, etc.,
par suite du décès de M. Grolig, artiste
peintre de Versailles,

Hôtel Drouot, salle n°4, le mercredi 18 fé-
vrier 1863, à une heure.

Par le ministère de Me B0USSÂT0N, com-
missaire-priseur, rue Le Peletier, 7; assisté
de M. FEBVRE, expert, rue Laffitte, 12, cirez
lesquels se distribue la notice.

Exposition publique le mardi 17 février
1863, de midi à cinq heures.

TABLEAUX.

VENTE de tableaux, études peintes, aqua-
relles faites d’après nature, par Louis Thié-
non, en France, en Angleterre, en Ecosse,
en Italie, en Espagne, et au Maroc, et dix
planches gravées, le lundi 23 février 1863,
à une heure précise, hôtel Drouot, salle
n° 5, par le ministère de Me ESCRIBE, com-
missaire-priseur , rue Saint-Honoré, 217,
assisté de M. Francis PETIT, expert, rue
de Provence, 43

Exposition publique le dimanche 22 février
1863, de une heure à cinq heures.

TABLEAUX MODERNES.

VENTE de tableaux modernes très-impor-
tants provenant delà collection d’un amateur,
hôtel Drouot, salle n° 5, le jeudi 26 février
1863, à trois heures très-précises,

Par le ministère de Me ESCRIBE, commis-
saire-priseur, rue Saint-Honoré, 217, assiste
de M. F. PETIT, expert, rue de Provence, 43.

Exposition particulière le mardi 24 février
1863, de une heure à cinq heures.

Exposition publique le mercredi 25, de une
heure à cinq heures.

PARIS.—IMPRIMÉ CHEZ BON AVENTURE ET DDCESSOIS, 55, QUAI DES GRAN DS-AÜGUSTINS
 
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