Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

La chronique des arts et de la curiosité — 1913

DOI Heft:
Nr. 32 (11 Octobre)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.19770#0259
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
N° 32. — 1913. BUREAUX : 106, BOULEVARD SAINT-GERMAIN (6«) 11 Octobre.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

Les abonnés à la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement la Chronique des Arts et de la Curiosité

Prix de l'abonnement pour un an

Paris, Seine et Seine-et-Oise. ... 10 fr.
Départements........... 12 fr.

Étranger (Etats faisant partie d«*

l'Union postale)......... 15 fr.

Le JSTU-méro : O fr. 2 S

PROPOS DU JOUR

différentes reprises on a pu s'é-
tonner d'apprendre que des sites
pittoresques ou d'un intérêt artis-
tique étaient menacés de dispa-

raître. N'y a-t-il pas une loi pour protéger
les paysages, et son application régulière ne
suffit-elle pas à les sauvegarder? C'est ce
■qu'on s'est demandé récemment à propos des
cascades de Gimel par exemple, à propos de
la source de la Loue, dans le Doubs, à propos
du pont du Gard et des remparts d'Aigues-
Mortes que des constructions menacent de
masquer.

En réalité, la loi de 1906 sur la protection
des paysages fonctionne et elle est de nature
h rendre des services. Mais, sur un point, il
apparaît qu'elle aurait besoin d'être com-
plétée. Elle institue, en effet, des commis-
sions locales chargées de provoquer le clas-
sement des paysages dignes d'êlre protégés.
Or c'est cette sauvegarde qui, en pratique, se
trouve insuffisante. L'expérience prouve que
là-même où ces commissions locales fonc-
tionnent avec le plus de zèle, leur action est
limitée à formuler des protestations. La loi
de 1906 donne simplement, en effet, aux dé-
partements et aux communes le droit d'expro-
prier. Mais lorsque les départements et les
•communes refusent d'exproprier, soit parce
que l'argent fait défaut, soit pour toute autre
raison, il n'y a plus de moyen de sauver les
paysages contre les entreprises de leur voisin.

C'est pourquoi on a proposé de modifier
sur ce point la loi de 1906, et de donner à
l'Etat directement le droit de poursuivre le
classement et, s'il y a lieu, l'expropriation des
sites rares. La Chambre a déjà voté cette dis-
position, elle l'a même votée trois fois. Le
Sénat attend les résultats d'une enquête, no-

tamment en ce qui concerne les répercus-
sions financières de l'article nouveau. Il est
souhaitable qu'il se décide à son tour et
qu'ainsi soit complétée l'œuvre de protection
entreprise par la loi de 1906.

NOUVELLES

**# Ont été inaugurés, pendant la dernière
quinzaine :

Le dimanche 28 septembre, à Chamouilley
(Haute-Marne), un monument à la mémoire
de Charles-Guillaume Eiienne, membre de
l'Académie française, œuvre du sculpteur
Escoula ;

Le même jour, à Saint-Aubin-sur-Aire
(Meuse) un monument du général Colson;

Le même jour, àMarmande, un monument
à la mémoire du général Brun, ancien mi-
nistre de la Guerre, et un monument à la
mémoire des victimes du coup d'Etat de
1851 ;

Le même jour, à Javron (Mayenne), un
buste de l'ancien député Chaulin-Servinière ;

Le lcr octobre, à Morlaix, un médaillon
des deux écrivains et Tristan Corbière, œuvre
du sculpteur Bourdelle;

Le 5 octobre, à Montauban, un monument
du romancier Emile Pouvillon, dû au sta-
tuaire Hené de Saint-Marceaux ;

Le même jour, à Chitry-les-Mines (Nièvre),
un monument de l'écrivain Jules Renard,
œuvre du statuaire Ch.-H. Pourquet.

Le monument du physiologiste Marey,
inauguré à Beaune le 31 août, est l'œuvre du
sculpteur Bouchard;

Celui de Lamartine, érigé à Bergues le
21 septembre, est une réplique du buste de
David d'Angers.

*** Par décret du président de la Républi-
que en date du 18 septembre 1913, le décret
du 25 mars 1910 fixant les cadres et traite-
 
Annotationen