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La chronique des arts et de la curiosité — 1914(1916)

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Nr. 19 (9 Mai 1914)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19771#0231
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ET DE LA CURIOSITÉ

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porte ? quelque génie alors lui saura découvrir
une source de Jouvence. Et ne nous frappons
pas : les œuvres vi'aiment belles gardent leur
beauté.

Charles Kœchlin.

REVUE DES REVUES

La Revue de Bourgogne (1914, n° 1, janvier-
février). — Suite des notes sur Les Rues de Dijon
et les vieilles maisons et curiosités archéologiques
qui s’y rencontrent (G fig.), — et note de M. M.
Mayer sur Les Calendriers gothiques (travaux des
mois) sculptés ou peints dans les cathédrales et
églises d’autrefois.

(N° 2, mars-avril). — L'Hospice Sainte-Anne à
Dijon, par M. A. Cornereau (5 fig.).

— Important et précieux travail de M. E. An-
drieu sur Les Pleurants aux tombeaux des ducs
de Bourgogne. Plusieurs des Pleurants de ces
tombeaux ont, comme on sait, disparu au cours
des siècles, notamment sous la Révolution, et ont
été remplaces par des statueltes modernes. M. An-
drieu, en se basant sur les documents anciens et
les dessins du peintre Gilquin, datant de 1736,
conservés à la Bibliothèque municipale de Dijon,
reconstitue cet ensemble et identifie les statuettes
manquantes, dispersées aujourd'hui en divers en-
droits : musées du Louvre et de Ctuny, collection
Pourtalès, etc. (11 nlanches). A cet utile travail est
jointe une nomenclature des moulages ou photogra-
phies de ces Pleurants existant dans le commerce.

— Notice de M. E. Fyot sur le Bas-relief des
Triumvirs qui orne, à Dijon, la maison dite du
même nom (reprod.), — et suite des notes sur Les
Rues de Dijon (2 fig.).

BIBLIOGRAPHIE

André M.vuhel. — Quinze jours à Venise. —
Paris, Hachette et G’». Un vol. in-16, av. 130 gra-
vures et 16 plans.

M André Maurel vient d’ajouter un nouveau
volume à la série d) ses charmants petits guides
à travers les principales villes d’Italie.

Il s’agit cette fois de Venise. Sans rien ignorer
de tout ce qui a été dit de l’immortelle cité des
Doges, M. André Maurel la décrit et la révèle à
son tour avec une fraîcheur d’outhousiasme toute
personnelle à laquelle il joint une extrême ri-
chesse de documentation.

On sait la manière de l’auteur, son esprit, sa
bonne humeur et cette érudition sans prétention
qui semble dépendre des caprices de la causerie.
C'est un charme de le suivre à travers les palais
et les musées dont il analyse les œuvres avec
goût, devant les monuments et les paysages dont
il définit si judicieusement les caractères et
la beauté. Saint-Marc, l’Académie, Chioggia, la
Breuta, le Grand Canal, le Lido, etc., tout Venise,
avec sa séduction si subtile et si complexe, déroule
son panorama magnifique dans les pages de texte
et dans les pages de gravures de ce livre, qui joint
à son mérite littéraire celui d'être le plus complet
des guides.

NÉCROLOGIE

Il faut ajouter à la nécrologie du sculpteur
Ferdinand Leenhoff, publiée daus notre dernier
numéro, que cet artiste passa toute sa jeunesse à
Paris et devint le beau-frère de Manet qui épousa
sa sœur Suzaune Leenhoff, douée d’un remar-
quable talent de pianiste.

MOUVEMENT DES ARTS

Collection de M. E.-M. Hodgkins

Vente de dessins, aquarelles et gouaches, de
l’école française du xviii' siècle, faite à la galerie
Georges Petit, le 30 avril, par M" Lair Dubreuil
et Henri Baudoin, MM. J. Féral, Paulme et Las-
quin.

1. Aubry (Et.). Le Mariage rompu. Lavis de
sépia: 1.950.— 2. Blarenberghe (L. van). Une noce
de village. Gouache : 54.000.

Boilly (L.-L.). — 3. Le Baiser. Crayon noir :
4.000. — 4. La Lecture du onzième bulletin de la
Grande Armée. Lavis d’encre de Chine : 10.000. —
5- Un Café de Paris en 1815. Encre de Chine et
aquarelle: 11.000. — 6. Un Cabaret de Paris en
1815. Lavis d’encre de Chine et aquarelle: 11.000.

7. Borel (Ant.). I.e Gage touché, et 8. Le Colin-
maillard. Aquarelles gouachées : 15.000.

9. Boucher (François). — Vénus aux colombes.
Dessin aux trois crayons : 6.000.

10. Boucher (attr. à). L’Enfant à la bouteille : 300.

Boucher (d'après). — 11. Le Déjeuner: 3.200. —

12. Renaud et Armide. Dessin: 1.000.— 13. « Pen-
sent-ils à ce mouton ? » et 14. La Lettre. Dessins : 720.

15. Boucher (Ecole de). La Baigneuse surprise,
et 16. La Jeune mère. Gouaches: 4.400.

Chasselat (Cli.). — 17. Jeune frmrne assise de
côté dans nn fauteuil. Dessin : 1.650.— 18. Femme
assise sur un fauteuil. Dessin : 1.5' 0.

19. Cochin le fils (Gh.-N.). Illuminations des
écuries de Versailles à l’occasion du second ma-
riage du Dauphin (9 février 1747). Lavis à la
plume, avec rehauts do gouache : 13.000.

21. E:ole française, époque du Premier Empire.
Les Trois Sœurs. On liten bas :« L. Boilly ». Goua-
che circulaire sur vélin : 7.000.

Ecole française, xviii* siècle. — 22. Jeune femme
coiffée à la chinoise. Dessin aux trois crayons et
pastel : 720. — 23. Le Baiser. Dessin avec rehauts
de pastel : 1.500. —24. Portrait d’une jeune femme.
Crayon noir et sanguine : 200.

Fragonard (J.-H.). — 25. Le Sacrifice au Mino-
taure. Bistre et aquarelle : 40.000. (Le tableau avait
été vendu 360.000 fr. à la vente de la collection
Jacques Doucet ; le dessin, 50 fr. en 1814 et
48.500 fr. à la vente Doucet). — 26. Jeune femme
assise. Dessin à la sanguine : 4.000. (Adjugé 2.100
francs à la vente des Goncourt et 4.000 fr. à la
vente Pierre Decourcelle). — 27. La Visite au
grand-père. Dessin lavé à la sépia : 15.500.

28. Buste de Napolitaine. Sépia : 3.100.

29. Fragonard (J.-II.), (attr. à). Jeune femme
tenant sa traîne. Dessin â la pierre d’Italie : 1.350.

30. Bourguignon (H.-F.), dit Gravelot. L’Entre-
tien galant. Dessin : 3.400. (Adjugé 1.900 fr. à la
vente des Goncourt.)
 
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