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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 1.1875

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Nr. 6
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Chanot, E. de: Statuettes de bronze du Musée de Rennes
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Lenormant, François: [Text]
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https://doi.org/10.11588/diglit.25048#0143

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— 135 —

n’est qu’une admirable copie, et non un original. Ce qui fait l’intérêt
spécial du bronze de Rennes, c’est que, plus qu’aucune autre répéti-
tion du même type, il se rapproche de l’Hercule Farnèse par l’incli-
naison particulière donnée au corps (elle n’est pas la même dans les
autres répliques), et par le caractère de la barbe et des cheveux.
La seconde figurine gravée sur la planche 36 est, dans ses petites
dimensions, un des spécimens les plus parfaits que l’on puisse ren-
contrer du style et du faire des écoles du midi de la Gaule, au Ier siècle
de l’ère chrétienne. Le nom de Mercure-Auguste, fourni par les mo-
numents épigraphiques, est celui qu’il faut donner à cette représen-
tation, car les traits de la tête reproduisent avec une fidélité si par-
faite ceux de l’empereur Auguste, qu’il n’y a pas moyen de douter que
ce ne soit lui que l’artiste ait voulu représenter avec les attributs du
dieu. C’est afin de bien faire sentir la ressemblance de cette effigie
avec celle des monnaies, que nous avons fait graver la statuette de
manière à ce que la tête se présentât de profil. Le Mercure-Auguste
du bronze de Rennes est debout, la chlamyde jetée sur l’épaule gauche,
une bourse dans la main droite; le caducée que tenait originairement
la gauche a disparu. Il a deux petites ailes dans sa chevelure, que ceint
une couronne de laurier. Ses yeux étaient incrustés d’argent. Le ca-
talogue manuscrit du président de Robien ne fournit aucun rensei-
gnement sur l’origine de cette belle figurine, à laquelle il ne paraît
pas avoir attaché le prix qu’elle méritait réellement.
E. de CIIANOT.

L’explication que j’ai donnée des bas-reliefs du vase de sardonyx de l’abbaye de
Saint-Maurice en Valais me paraît définitivement confirmée par la comparaison que
l'on peut en faire avec le sarcophage de Barilo, publié dans les planches D et E du
tome IV des Annales de l’Institut archéologique (1832). En effet, la partie la plus
embarrassante jusqu’ici de la composition du vase de Saint-Maurice, le groupe de
la vieille nourrice accourant annoncer à la mère ce qui se passe, groupe où j’ai es-
sayé de montrer l’écho d’une scène de la tragédie des Filles de Scyros d’Euripide, se
 
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