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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 13.1888

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Nr. 7-8
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Pottier, Edmond: Études sur la céramique Greque
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https://doi.org/10.11588/diglit.25603#0190

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LES VASES PEINTS GRECS A SIGNATURES D ARTISTES

168

peu connus. J’y joins des indications bibliographiques empruntées aux ouvrages qui
ont paru récemment ou qui ont échappé à M. Klein, plusieurs noms nouveaux d’artistes,
différentes peintures inédites, etc. Je suivrai l’ordre établi dans la deuxième édition des
Meistersignaturen, en signalant d’après les numéros des pages les additions ou
corrections qu’il convient de faire b

P. 28. Aristonophos.— Le sujet A du cratère est reproduit dans la Céramique grecque de Rayet
et Collignon, p. 37, fig. 22; une vue d’ensemble du vase dans les Denkmaeler de Baumeister,
fig. 2087.

Signature nouvelle à'Oikophélès. Cette coupe, trouvée en Attique, qui prend place parmi les
plus anciennes peintures signées, fait partie de la belle collection de M. van Branteghem, récem-
ment exposée à Londres (Froehner, Catalogue of objects of greek ceramic art, 1888, p. 8, n° 1).
Int. Au centre, le Gorgoneion ; tout autour, femme et Silène, Hercule combattant un Centaure,
chasse au lièvre. Le pourtour supérieur est décoré d’un lacis, réservé en clair sur l’argile, qui
porte l’inscription : èy.epap.suasv èpl ObuoœéXYjç, Oiy,wç(é)/a)ç sp’ èypaeçaev. Les ligures sont noires et
incisées, avec retouches blanches et rouges. Le nom d'Oiy.wçéXvjç est connu déjà par des inscrip-
tions (cf. Pape, Woerterbuch). Je ne crois pas que le mot sypâeçasv (sic) soit écrit par un O (koppa)
pour un P, comme le dit l’éditeur du vase. 11 s’agit simplement d’un D archaïque mal fait.

Timonidas. — Bibliographie du n° 1 : Furtwaengler, Vasensamml. im Antiquarium, n° 846;
Collignon, Monuments grecs, 1882-84, p. 31 ; Antike Denkmaeler des deut. Inst. I, pi. 8, n° 13.

P. 29. Ajoutez à la bibliographie du n° 2 : Baumeister, Denkmaeler, p. 1963, fig. 2100.

P. 30. Charès. — Ajoutez à la bibliographie : Heydemann, Pariser Antiken, p. 88.

P. 31. Gamédès. — Autres reproductions de l’ensemble du vase n° 1 : Dumont et Chaplain,
Céramiques de la Grèce propre, p. 287 ; Rayet et Collignon, op. L, p. 81, fig. 42; Baumeister,
op. L, fig. 2107. Je viens de faire dessiner la zone de personnages en grandeur réelle, sur la
demande de M. Benndorf, pour les Wiener Vorlegeblütter.

Reproduction du vase n° 2 : Dumont et Chaplain, op. L, p. 290.

Signature nouvelle de Ménaidas. — Le Louvre possède un petit vase béotien, qu’il convient
de placer à côté de l’aryballe de Gamédès (C. A. 128. Haut. 0.06). C’est un aryballe rond, à
petit goulot, orné de quelques cercles bruns et sans figures, d’une argile jaunâtre et assez tendre;
sur la panse, on lit en caractères archaïques gravés à la pointe : MevatSaç gp.’ HrolFeas Xâpcm.

I. .l’aurais beaucoup de réserves à faire sur le plan de
l’ouvrage, qui ne met pas suffisamment en lumière la
suite chronologique des vases. On s’étonne que l’auteur
d’Euphronios, qui a montré des qualités si fines de cri-
tique, n’ait pas tenté de présenter, avec une chronologie
plus exacte des peintres, une sorte d’histoire de l’art
céramique, connue M. VVoltersl’a si heureusement fait pour
la sculpture avec les Gipsabgiisse de Berlin. La division
par régions et par formes de vases a conduit à un mélange
singulier qui déroute le lecteur. Théozotos, contempo-
rain de Kolchos et d’Amasis par le style, est placé avant
Gamédès, un des plus anciens peintres de la fin du
viie siècle ou du début du vie (p. 30). Andokidès se trouve

rejeté à la fin (p. 188), après les peintres du ive siècle ou
de la fin du vc, et est séparé fort mal à propos du groupe
de transition auquel il appartient, comme ayant peint à
ligures noires et à figures rouges. On ne songerait pas à
aller chercher Euthymidès, peintre de ligures rouges
archaïques, non loin de Xénophantos, adepte de la tech-
nique à reliefs du ive siècle (p. 193, 202), etc. L’ouvrage
gagnerait beaucoup, selon moi, à être refondu sur un
plan tout différent. M. Studniczka s’est plaint aussi de
cette absence de suite chronologique (Epheméris archéo-
logique. 1888, p. 123, note 2). Les erreurs sont assez nom-
breuses dans les renvois bibliographiques.
 
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