DOI Heft:
Nr. 1-2
DOI Artikel:Müntz, Eugène: Fresques inédites du XIVe siècle a la chartreuse de Villeneuve (gard)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.25603#0031
FRESQUES INÉDITES DU XIVe SIÈCLE
A I.A CHARTREUSE DE VILLENEUVE (GARD)
(Planches 4 et 5.)
(Suite et fin.)
PAROI DE GAUCHE
Le centre de cette paroi est occupé par une fausse) fenêtre, ornée de peintures
comme les compartiments qui s’étendent à sa gauche et à sa droite.
La composition de la partie supérieure occupe toute la largeur de la paroi ; une longue
légende nous en fait connaître le sujet : Quomodo cum audisset IT Johannes in
vinculis opéra Xpi incitans duos de discipulis sais ait ilti : tu es qui venturus es ?
an alium expectamvs? etc., etc.
La partie gauche de cette vaste composition a aujourd’hui complètement disparu. Au
centre, sur la fausse fenêtre, on aperçoit une foule nombreuse, dans laquelle se fait
remarquer un homme assis à terre, un paralytique ayant à côté de lui un tonnelet conte-
nant sa boisson et une sorte de tabouret, composé d’un bâton transversal et de quatre
pieds, pour appuyer sa main; ses deux bras levés indiquent qu’il supplie le Christ de
le guérir. Plus loin, à droite, d’autres infirmes implorent l’assistance du Sauveur : une
femme en chemise sur un grabat, deux autres (plus petites que les figures du fond), et à
côté d’elles le démon s’échappant sous la forme d’un écureuil muni d’ailes de chauve-
souris. A l’extrême droite, sur une sorte de piédestal, le Christ debout. Cette figure
malheureusement a disparu presque en entier, ainsi que les figures voisines, dont on ne
voit plus guère que les pieds. Au fond, foule nombreuse, aux types et aux gestes variés.
A l’intérieur, la partie basse de deux fausses fenêtres nous montre :
1 ° Salomé présentant à sa mère la tête de sa int Jean-Baptiste. La scène, fort simple,
ne comprend que les deux personnages qui viennent d’être nommés. Le costume n’est
pas moins simple : la mère et la fille sont vêtues de blanc.
2° La Décollation du saint : le bourreau vient de frapper, son bras est encore abaissé,
son épée touche encore le sol; quant au saint, vêtu de brun, il est accroupi sur ses coudes,
tandis que sa tête a roulé à quelques pas de lui.
3° A droite, en dehors de la fenêtre. Ensevelissement de saint Jean-Baptiste. Quatre
t. Saint Mathieu, XI, 2-7.
A I.A CHARTREUSE DE VILLENEUVE (GARD)
(Planches 4 et 5.)
(Suite et fin.)
PAROI DE GAUCHE
Le centre de cette paroi est occupé par une fausse) fenêtre, ornée de peintures
comme les compartiments qui s’étendent à sa gauche et à sa droite.
La composition de la partie supérieure occupe toute la largeur de la paroi ; une longue
légende nous en fait connaître le sujet : Quomodo cum audisset IT Johannes in
vinculis opéra Xpi incitans duos de discipulis sais ait ilti : tu es qui venturus es ?
an alium expectamvs? etc., etc.
La partie gauche de cette vaste composition a aujourd’hui complètement disparu. Au
centre, sur la fausse fenêtre, on aperçoit une foule nombreuse, dans laquelle se fait
remarquer un homme assis à terre, un paralytique ayant à côté de lui un tonnelet conte-
nant sa boisson et une sorte de tabouret, composé d’un bâton transversal et de quatre
pieds, pour appuyer sa main; ses deux bras levés indiquent qu’il supplie le Christ de
le guérir. Plus loin, à droite, d’autres infirmes implorent l’assistance du Sauveur : une
femme en chemise sur un grabat, deux autres (plus petites que les figures du fond), et à
côté d’elles le démon s’échappant sous la forme d’un écureuil muni d’ailes de chauve-
souris. A l’extrême droite, sur une sorte de piédestal, le Christ debout. Cette figure
malheureusement a disparu presque en entier, ainsi que les figures voisines, dont on ne
voit plus guère que les pieds. Au fond, foule nombreuse, aux types et aux gestes variés.
A l’intérieur, la partie basse de deux fausses fenêtres nous montre :
1 ° Salomé présentant à sa mère la tête de sa int Jean-Baptiste. La scène, fort simple,
ne comprend que les deux personnages qui viennent d’être nommés. Le costume n’est
pas moins simple : la mère et la fille sont vêtues de blanc.
2° La Décollation du saint : le bourreau vient de frapper, son bras est encore abaissé,
son épée touche encore le sol; quant au saint, vêtu de brun, il est accroupi sur ses coudes,
tandis que sa tête a roulé à quelques pas de lui.
3° A droite, en dehors de la fenêtre. Ensevelissement de saint Jean-Baptiste. Quatre
t. Saint Mathieu, XI, 2-7.