DOI Heft:
Nr. 1-2
DOI Artikel:Müntz, Eugène: Fresques inédites du XIVe siècle a la chartreuse de Villeneuve (gard)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.25603#0032
FRESQUES INÉDITES DU XIVe SIÈCLE.
disciples déposent le corps privé de tête dans un tombeau rectangulaire. Au fond, des
arbres. Scène calme et recueillie.
De distance en distance on rencontre, en outre, des croix de consécration.
L’abside polygonale de la chapelle, c’est-à-dire les segments dessinés par trois ner-
vures, renferme les compositions qui sont décrites ci-après.
La plupart des figures, placées sur deux rangs superposés et se détachant sur un fond
bleuâtre, ont disparu; celles qui subsistent sont d’une taille plus grande que les person-
nages décrits précédemment. Aux côtés d’une fenêtre, on aperçoit encore, à gauche,
dans le bas, S. Bartholomeus; à droite, dans le bas, un apôtre dont le nom est effacé et
au dessous de lui S. Paulus. Plus loin sont représentés S. Andréas et un apôtre sans
nom;— S. Jacobus major et un apôtre sans nom. Tous ces personnages sont représentés
de face, nimbés, nu-pieds, avec des philactères.
Un des apôtres, à barbe rousse, vu de trois quarts, rappelle beaucoup celui des pro-
phètes de la salle du consistoire qui tient un philactère avec l’inscription : Eum tirne.
Le troisième segment contient la Crucifixion. Au centre, Je Christ attaché par quatre
clous ; à gauche, la Vierge et saint Jean-Baptiste ; à droite, saint Jean l'Evangéliste (tous
trois avec des cheveux blonds tirant sur le roux) et un évêque dont la tète a disparu (on
aperçoit encore la mitre, la crosse et le nimbe, la tunique blanche et la chape verte).
Fond bleu uni. Le style est d’une grande simplicité, mais d’un charme pénétrant.
M. Rôvoil a qualifié l’auteur de Fra Angelico du xiv° siècle.
Au pied de la croix, à gauche, se trouve un graüite que M. Révoil a le mérite d’avoir
découvert, et dans lequel on a cru reconnaître le monogramme du peintre Simonet de
Lyon, mais qui contient en réalité (en les rangeant dans l’ordre alphabétique) les lettres
abside
D. E. I. S.
disciples déposent le corps privé de tête dans un tombeau rectangulaire. Au fond, des
arbres. Scène calme et recueillie.
De distance en distance on rencontre, en outre, des croix de consécration.
L’abside polygonale de la chapelle, c’est-à-dire les segments dessinés par trois ner-
vures, renferme les compositions qui sont décrites ci-après.
La plupart des figures, placées sur deux rangs superposés et se détachant sur un fond
bleuâtre, ont disparu; celles qui subsistent sont d’une taille plus grande que les person-
nages décrits précédemment. Aux côtés d’une fenêtre, on aperçoit encore, à gauche,
dans le bas, S. Bartholomeus; à droite, dans le bas, un apôtre dont le nom est effacé et
au dessous de lui S. Paulus. Plus loin sont représentés S. Andréas et un apôtre sans
nom;— S. Jacobus major et un apôtre sans nom. Tous ces personnages sont représentés
de face, nimbés, nu-pieds, avec des philactères.
Un des apôtres, à barbe rousse, vu de trois quarts, rappelle beaucoup celui des pro-
phètes de la salle du consistoire qui tient un philactère avec l’inscription : Eum tirne.
Le troisième segment contient la Crucifixion. Au centre, Je Christ attaché par quatre
clous ; à gauche, la Vierge et saint Jean-Baptiste ; à droite, saint Jean l'Evangéliste (tous
trois avec des cheveux blonds tirant sur le roux) et un évêque dont la tète a disparu (on
aperçoit encore la mitre, la crosse et le nimbe, la tunique blanche et la chape verte).
Fond bleu uni. Le style est d’une grande simplicité, mais d’un charme pénétrant.
M. Rôvoil a qualifié l’auteur de Fra Angelico du xiv° siècle.
Au pied de la croix, à gauche, se trouve un graüite que M. Révoil a le mérite d’avoir
découvert, et dans lequel on a cru reconnaître le monogramme du peintre Simonet de
Lyon, mais qui contient en réalité (en les rangeant dans l’ordre alphabétique) les lettres
abside
D. E. I. S.