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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 13.1888

DOI Heft:
Nr. 5-6
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Mély, Fernand de: La Crosse dite de Ragenfroid
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https://doi.org/10.11588/diglit.25603#0127

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LA CROSSE DITE DE RAGENFROID

(Planche 18.)

Assurément la crosse dite de Ragenfroid est un des monuments de l’émaillerie au
sujet desquels on a le plus discuté. En dehors de son mérite artistique, c’est une des
pièces les plus importantes que l’on puisse étudier pour la question si controversée de
l’origine des émaux de Limoges.

Grâce à la bienveillance du possesseur actuel, M. Garrand, de Florence, nous avons pu
obtenir des photographies de cette crosse, et il nous a semblé intéressant d’en faire part
aux archéologues et de leur soumettre les observations que l’examen de cette pièce et
la lecture des travaux auxquels elle a donné lieu nous ont suggérées.

Bien des érudits s’en étant occupés, nous commencerons par rappeler quelques-uns
des principaux ouvrages où il est question de la crosse dite de Ragenfroid :

Willemin, Monuments français inédits, Paris, 1806-1839, texte par André Pottier,
t. I, p. 21, pl. xxx.— Longpérier (Adrien de), Monuments émaillés (Cabinet de l’ama-
teur et de l’antiquaire, Paris, 1842, t. 1, p. 149). — Laborde (comte Léon de), Notice
des émaux du Louvre, 1852, p. 32. — Bourassé, Dictionnaire d!archéologie, collec-
tion Migne, 1851, t. I, col. 1091, v° Crosse.— P P. Cahier et Martin, Le bâton pastoral,
précédé des Crosses pastorales, par l’abbé Barraud, ap. Mélanges d'archéologie, 1856,
t. IV, p. 145-256. — Texier (l’abbé), Dictionnaire d’orfèvrerie, collection Migne, 1857,
col. 1450, v° Willelmus. — Bastard (comte A. de), Rapport sur la crosse de Tiron, ap.
Bulletin du comité de la langue et des arts, t. IV, 2e partie, p. 400 et suiv. —
Labarte, Histoire des arts industriels au Moyen-Age et à la Renaissance, lre édit.,
1865, t. III, p. 457; 2e édit., 1881, t. III, p. 44,110.— Cahier (le P.), Nouveaux mélanges
d'archéologie, 1874, Ivoires, p. 1 à 7. — Lasteyrie (F. de), Bulletin de la Société
archéologique du Limousin, t. XII (1862), p. 107. — Franks (Aug.;, Enamels and
Glass, in-f°. — Molinier (E.), Notes sur les origines de l'émaülerie Française, p. 8
(Extrait du Cabinet historique), et Dictionnaire des émailleurs, 1885, v° Guillaume,
p. 36.

Nous allons résumer la question, l’exposer à l’aide des études scientifiques qui lui
ont été consacrées et voir si, grâce aux photographies que nous pouvons examiner, il
ne serait pas possible de déterminer, approximativement au moins, l’âge de la crosse
dite de Ragenfroid.
 
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