Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 13.1888

DOI Heft:
Nr. 5-6
DOI Artikel:
Deglane, Henri: Les Palais des Césars au Mont Palatin, [1]
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.25603#0142

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
LE PALAIS DES CÉSARS AU MONT PALATIN

(Planches 21, 22 et 23).

Le mont Palatin, qui est le berceau de la Rome primitive, fut occupé peu à peu, à
partir de l’époque où Auguste y fixa sa résidence, par les constructions de la demeure
impériale, au moins dans sa plus grande partie.

Après Auguste, la plupart des empereurs, jusqu’à Sévère Alexandre, y firent
constamment des amplifications, des changements et, en outre, laissèrent subsister,
au milieu de leurs constructions, un certain nombre de temples, d’habitations privées,
lieux consacrés dont on vénérait l’existence.

La partie centrale du mont, dont nous nous occupons spécialement, comprenait la
maison d'Auguste avec les sanctuaires qui en faisaient pour ainsi dire partie (celui
d’Apollon et celui de Yesta); 1 q palais des Flaviens groupé autour d’elle, l’englobant,
en quelque sorte, avec ses bibliothèques, son stade et ses dépendances; puis deux
autres sanctuaires que le commandeur Rosa, qui en dirigea les fouilles, attribua : l’un,
au nord, à Jupiter Stator, dont la construction primitive remonte à Romulus; l’autre,
à l'ouest, à Jupiter Vainqueur, datant de la victoire des Romains sur les Samnites.
Quoique la certitude de l’emplacement de ces deux sanctuaires n’ait rien d’absolu,
il n’y a aucun inconvénient à adopter en principe ces dénominations dont nous laissons
au savant archéologue l’entière responsabilité.

Derrière le temple de Jupiter vainqueur, se voit une habitation datant de la République,
déblayée également par M. Rosa et appelée par lui maison de Livie; puis, plus au
sud, sur le côté du temple, une autre encore antérieure, pouvant remonter à l’époque
des rois et dans laquelle, d’après un passage de Josèphe, nous croyons pouvoir
reconnaître celle qui fut habitée plus tard par Germanicus, père de Caligula, et que,
pour cette raison, nous nommons sur notre plan maison de Germanicus.

Au nord-ouest, l’espace qui nous occupe était bordé par les palais de Tibère et de
Caligula. Au nord, ce dernier joignait la maison de Tarquin le Superbe, selon Pline
le Naturaliste, — de Tarquin l’Ancien, selon Tite-Live, — près du temple de Jupiter
Stator et de l’endroit où devait se trouver la porta Mugonia, l’une des portes de l’en-
ceinte de Romulus. Une voie antique descendant vers l’arc de Titus (très certainement le
Clivus Palatinus), encore très visible actuellement avec ses grands polygones de
 
Annotationen